roch hachana

74 – Septembre 1999 – 50 ans au service du Judaisme francophone : Ozar haTorah

EDITORIAL :

La Seconde Guerre Mondiale a laissé le judaïsme européen brisé et meurtri. La majeure partie de ses enfants avait disparu dans la tourmente. Dans le même temps, l’effondrement spirituel dont souffraient les communautés d’Afrique du Nord et d’Asie mineure se poursuivait à pas de géant. Encore quelques années, et il ne res-terait plus rien des traditions juives autrefois florissantes de ces pays. Les synagogues se vidaient, les enfants quittaient la communauté. La Tora gisait dans un recoin abandonné du lieu de prières, et la poussière s’accumulait sur ses ouvrages. Quelques hommes se sont dressés, et ont sauvé la situation : un Juif polonais en Iran, un Juif libanais, ainsi qu’un autre, d’origine lituanienne dirigeant d’une Yechiva, aux Etats-Unis, un Juif hongrois au Maroc, et tous ces gens de bonne volonté ont lutté opiniâtrement, contre vents et marées, pour redonner vie à l’éducation juive dans le monde séfarade, d’abord en Perse, ensuite au Maroc, puis, par ricochet, en France. Ils ont créé des écoles, engagé des enseignants et des directeurs, et géré toutes les difficultés humaines que cela comportait. Pour pouvoir trouver les budgets de ces institutions, et y perpétuer ainsi l’enseignement du judaïsme, ils ont dû collecter des millions et des millions de dollars, le tout, sans que personne n’ait connaissance de leur dévouement et de leur grandeur.

 

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151 – Février 2012 – La femme et son respect

EDITORIAL :

Cela fait bien longtemps que le public orthodoxe n’avait pas subi de campagne de diffamation d’une telle ampleur en Erets Israël ! L’objet : « l’exclusion des femmes » dans les
autobus ! Combien d’encre n’a-t-on pas été versé à ce sujet —certainement bien plus que pour l’armement nucléaire iranien… Combien d’heures d’antenne n’ont-elles pas été consacrées à cette brûlante question, et combien d’inquiétude quant à l’avenir du pays n’a-t-elle pas été exprimée ! Pourtant, de quoi s’agit-il ? D’une conduite plus stricte, acceptée par tous, tant par les hommes que par les femmes des milieux concernés ! D’une meilleure façon de se comporter dans le domaine de la tsni’outh, conduite adoptée du reste non à Bene Braq ou à Jérusalem… Ce ne sont que dans quelques milieux plus « froum » que cette séparation positive a été mise en place, et, que dire, grand bien leur fasse ! Disons-le clairement : quand nous sommes amenés à emprunter un autobus « méhadrin », nous adapterons nous aussi, sans hésitation. La première règle de « dérekh érets » consiste à accepter ce que l’autre trouve bien de faire, n’est-ce pas ?

 

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168 – Septembre 2013 – Comment fêter Roch Hachana ?

A la veille de la nouvelle année

Q’uel grand bienfait l’Eternel accorde au peuple juif, en lui donnant une période durant laquelle il doit revoir ses actes et reformuler son avenir ! Car telle est la nature de Roch haChana puis de Yom Kippour, ces Grandes Fêtes que nous allons vivre sous peu. Que pouvons-nous revoir, à quoi devons-nous penser, comment reformuler notre avenir ? Bien entendu, ce sont des questions que chacun doit se poser. Toutefois, une remarque du rav Guidalia parue dans sa Iguéret ha’Hinoukh (juin-juillet 2013) a attiré notre attention : la jeunesse juive orthodoxe de France est en voie de disparition, écrit-il ! Il arrive à cette conclusion en mettant de côté la communauté vieillissante qui fréquente les cours et les Kollelim en France. Il reconnaît toutefois que le nombre d’écoles juives augmente, mais pas celui des jeunes adolescents. Une partie bénie s’est rendue dans les Yechivoth en Erets Israël, mais quand il s’agit de renforcer les Yechivoth françaises, c’est à des ba’hourim israéliens que l’on fait appel (en sachant que ce n’est pourtant pas forcément une bonne chose pour eux que de leur faire découvrir le matérialisme sans mesure de la France…). Nos adolescents titubent, ne savent pas comment gérer la Tora et les mitswoth, en parallèle avec la vie française, sa permissivité, sa perméabilité à toute incitation aux passions et à la chair, sa décadence.

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