punition

75 – Novembre 1999 – Les autistes parlent !

EDITORIAL :

Pour la présente parution, donc, nous avons choisi de rouvrir le dos-sier  » Autistes « , auquel nous avons déjà consacré un article (KouNTRAss n° 39), tant ce phénomène a reçu ces dernières années d’intéressants éclaircissements et a donné lieu à de nouvelles expériences.  » Etude de la Tora et travail  » – voilà un sujet explosif dont il suffit de murmurer le titre pour que se tendent les oreilles et qu’éclate le débat… Un texte du rav Kaufmann nous a semblé aborder la question d’une manière remarquable, et il nous a autorisés à publier son analyse en exclusivité dans nos colonnes. L’article intitulé  » Les services secrets de Bouqi  » nous fait pénétrer par un tout autre biais dans le monde de l’adolescence et de l’étude de la Tora, celui des jeunes qui éprouvent précisément quelques difficultés dans leur étude : qu’il aille travailler, dira-t-on justement. Eh bien non ! D’abord parce que ce jeune, à l’instar de tant d’autres, sait très bien combien peut procurer d’équilibre et de calme l’étude de la Tora, et aussi parce qu’aujourd’hui, contrairement à ce qui pouvait se pas-ser dans les générations précédentes, le monde des Yechivoth refuse la démission ! De grands efforts sont faits, dans de nombreux domaines et sous de nombreuses formes, pour aider les jeunes en difficulté ou en crise à se comprendre mieux ou à trouver qui pourra les aider à retrouver le plaisir dans l’étude.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

128 – Octobre 2008 – Le judaisme alsacien

EDITORIAL :

Si de nos jours le Judaïsme français est relativement unifié grâce à l’arrivée et au développement des communautés juives d’Afrique du Nord, au sein desquelles ont subsisté quelques rares îlots ashkénazes, sa composition actuelle n’est certainement pas celle de la communauté juive d’antan. La Provence juive d’autrefois avait son rite, Bordeaux suivait le sien, la Lorraine avait ses originalités, et l’Alsace elle aussi se distinguait des autres provinces françaises avec son rite propre. Ceci, pour la période de la Renaissance. Il faudrait aussi parler de la haute période de nos grands maîtres du Moyen-âge, Rachi et ses successeurs, qui nous sont connus de par leurs différents ouvrages (le Ma’hzor Vitry et autres). Nous savons ainsi que déjà à l’époque certains Tossafistes suivaient le rite séfarade tandis que les autres, la majorité sans doute, était ashkénaze. Toutefois, la plupart de ces rites ont pratiquement disparu : rares sont ceux qui les pratiquent encore, et la richesse spirituelle de ces communautés a bien disparu. Ou alors — et il est sans doute plus exact de le dire ainsi — le travail de mise au point des minhagim et de clarification des conclusions de Halakha auquel ils se consacrèrent fut ensuite reconsidéré par les générations plus tardives, comme celle de rabbi Yossef Caro ou du Rema, rabbi Moché Isserlis, pour être finalement accepté et appliqué par l’ensemble du peuple juif, ou à tout le moins par la majorité de composantes de notre peuple. Ainsi, leur bagage spirituel ne s’est pas perdu : il a été adapté dans la voie commune à toutes les communautés d’Israël. Nombreuses sont en effet les conduites que nous suivons dans la vie juive de tous les jours, qui reposent en fait sur les conclusions du Maître de Troyes qu’était Rachi, ou sur les décisions finales de Rabbénou Tam ou de l’un ou l’autre des Tossafistes d’une part, ou sur celles des grands maîtres espagnols, dont les analyses et les conclusions sur d’innombrables points de Halakha ont tout autant influencé les conclusions du Choul’han Aroukh.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

Vers le Haut