philosophie

17 – Juillet 1989 – La Choa

Editorial :

L‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais le calendrier juif nous rappelle que l’été est aussi le temps où nombre d’épreuves tragiques frappèrent notre peuple au cours de son histoire trimillénaire : le jeûne du 17 tamouz, puis celui de tich’a beav et les trois semaines qui séparent ces deux dates, nous obligent à réfléchir sur les destinées du peuple d’Israël, le sens et le but de son existence même. Pouvait-il y avoir meilleure opportunité pour aborder enfin ! nous diront certain le lourd et poignant sujet de la choa ?


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42 – Septembre 1993 – Les préparatifs de la chemita 5754

Enfin, le dossier Kabbala !

En entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille: sans poser la question de l’existence d’une éventuelle mystique ou contemplation kabbalistique, même au premier niveau de lecture, il est impossible de décrire l’impact que peut avoir sur une personne l’étude nos textes sacrés, quand elle est menée dans les règles de l’art, dans les conditions adéquates et après le cursus normal, à savoir les quelques dix ou vingt années d’étude du niglé, des textes classiques, Guemara, etc.
L’expérience personnelle, existentielle, ne peut être transmise. Elle doit être vécue. C’est dire le dilemme devant lequel nous nous sommes trouvés, en ouvrant ce dossier Kabbala : nous savions dès l’abord qu’il s’agissait d’un domaine qui par défini-tion n’était pas abordable par le biais de l’écriture ! Mais c’est justement ce fait qui nous a, paradoxale-ment, amenés à aborder ce domaine : tant d’ouvra-ges de vulgarisation ont paru, tant de thèses ont été consacrées à cette partie fondamentale de la con-naissance juive, qui n’ont pas su ou pas voulu respecter l’esprit de la Kabbala et de nos maîtres eux-mêmes, qu’il nous a paru urgent et essentiel d’en parler, aussi imparfaitement soit-il. Nous avons tenté d’en tracer le pourtour précis, en particulier en questionnant un kabbaliste authentique qui a accepté de répondre à nos interrogations ; nous avons repris un texte de l’une des hautes personna-lités contemporaines, le rav ‘Hayim Friedlànder, qui a beaucoup oeuvré lui-même pour faire paraître des ouvrages du Ram’hal ; nous avons encore appris les principes fondamentaux de l’objet de la Kabbala avec un article de rav Hemmendinger ; nous avons aussi réfléchi aux relations entre la « Philosophie et la Kabbala », et avons enfin tenté de comprendre cet « au-delà de l’esprit » qui semble poindre au bout du chemin. Ces diverses études donnent des définitions qui pourront paraître au lecteur quelque peu contradicoire, mais en fait ne font que présenter des points de vue différents sur une même mais complexe réalité.

 

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62 – Fevrier 1997 – Les Richonim

EDITORIAL :

Le présent numéro de Kountrass reprend le dossier « La Yechiva » abandonné dans la précédente parution : nous avons pensé en effet que notre revue ne pouvait pas laisser passer l’année 1996, triste 900ème anniversaire du début des Croisades, sans lui consacrer un numéro spécial. Et il est vrai que ce sujet touchait la période que nous voulons traiter ici, celui du Judaïsme durant le Moyen Age. La période des Richonim est une période essentielle dans l’évolution de l’étude des Yechivoth : si les temps de construction de la Guemara forment la trame essentielle de l’étude, si les Gueonim la complètent et lui donnent sa structure, celle des Richonim en donne les clefs indispensables ! Rachi et les sages français ont créé l’appareillage indispensable à la compréhension du texte, et les sages espagnols ont amené l’étudiant en Talmud à en saisir la dimension extrême. Bien sûr, la Yechiva en tant qu’institution a également fonctionné durant cette période, mais en catimini : les jeunes se regroupaient autour du rav, et habitaient simplement chez lui, comme nous le verrons dans un article consacré à ce sujet. La « grande » Yechiva ne commence que plus tard, en réalité à la fin du XVIllème siècle, sujet que nous avons dû laisser aux prochains numéros.

 

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88 – Fevrier 2002 – En souvenir de rav Guershon Cahen

EDITORIAL :

Le décès de rav Schakh zatsalnous a conduits à différer la publication des documents écrits en souvenir de rav Guerchon Cahen zatsal, décédé l’été dernier. Il est évident que le rappel des mérites de celui qui fut le dirigeant de l’ensemble du judaïsme contemporain ne pouvait qu’avoir la priorité. C’est ce qui a été décidé en accord avec la famille de rav Guerchon. Il n’empêche que, pour le judaïsme français, rav Guerchon zatsal était aussi un phare de toute première importance, et d’une certaine manière, il était urgent que nous accordions à cette personnalité le respect qui lui est dû ! N’a-t-il pas été, cinquante ans durant, le pilier de la Yechiva d’Aix-les-Bains ? De ce fait, il a permis la formation de toute une génération de jeunes Juifs de France et d’ailleurs, qui composent aujourd’hui la colonne vertébrale de notre communauté. Mais le lecteur découvrira dans les quelques trop courtes pages que nous lui consacrons ici l’impressionnante personnalité de rav Guerchon Cahen, un véritable tsaddiq, à la conduite mémorable.

 

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117 – Décembre 2006 – Les bannissements des Juifs de France (1306-1392)

EDITORIAL

L’année 2006 court vers sa fin, et nous avons encore un certain devoir envers elle : ne marque-t-elle pas les 700 ans après l’expulsion des Juifs de France de l’an 1306 ? Mais, comme le disent nos Sages, il vaut mieux retarder la commémoration de catastrophes (ceci est dit quand il est possible d’avancer la date d’un jeûne ou de le retarder, quand il tombe le Chabbath), plutôt que l’avancer. Attrapons donc la présente année civile en ses derniers jours, pour présenter ce chapitre devant nos lecteurs.
C’est bien d’une véritable catastrophe qu’il s’agit, laquelle a frappé le judaïsme français de l’époque de plein fouet, entraînant l’expulsion soudaine de plus de 100.000 Juifs vers les divers pays limitrophes. Malheureusement, ce ne fut pas le seul bannissement dont a souffert notre communauté durant le XIVe siècle : les Juifs purent revenir à petites gouttes dans le pays après 1306, mais subirent à nouveau des expulsions, avant d’être définitivement interdits de séjour sur le territoire français en 1394 – jusqu’à la Révolution, ou quelques temps auparavant. Nous voudrions donc en un premier temps raconter l’histoire des ces bannissements. La France ne fut pas seulement vidée des membres vivants de la communauté juive : depuis lors, même les immeubles ou les cimetières de nos ancêtres ont été totalement anéantis ! Il nous a même été difficile de trouver des représentations de Juifs français de l’époque, ce qui n’est pas le cas pour ceux d’Espagne, d’Italie ou d’Allemagne.

 

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37 – Novembre 1992 – Le « jour » dans la Tora

Et s’ils avaient raison ?

Le numéro 37 de Kountrass inaugure la septième année de notre revue et nous souhaitons que notre travail continue à se développer et à satisfaire nos lecteurs.
Profitons de l’occasion pour remercier les nombreux amis et abonnés qui ont bien voulu nous consacrer quelques moments et répondre au questionnaire que nous leur avons fait parvenir. Nous espérons d’ici le prochain numéro recevoir la majorité des réponses, les dépouiller et parvenir grâce aux conseils des uns t#t aux remarques des autres à dessiner le profil de nos lecteurs. Somme toute, Kountrass étant une véritable innovation dans le domaine de la littérature juive contemporaine, toutes langues confondues, c’est uniquement en restant attentifs à la voix des lecteurs eux-mêmes que nous pouvons savoir dans quelle direction ils souhaitent que notre revue se développe.

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111 – Janvier 2006 – Le progrès : réalité ou illusion ?

Dans le fond, à force d’utiliser tous les agréments de la période actuelle :

L’ordinateur, internet, le fax et le téléphone, sans parler de l’avion et des autres moyens de transport modernes, il nous fallait prendre une fois le temps de éfléchir à ce monde en constante accélération ! Personne d’entre nous ne doute du fait que la vie est devenue plus facile à présent : les moyens techniques les plus puissants sont à la portée de n’importe quelle personne, et même les enfants peuvent en profiter ; la médecine a fait des progrès gigantesques, et l’espoir de vie a doublé, voire triplé dans le monde ; le confort de vie est devenu remarquable, et il n’y a plus besoin, chers enfants, de descendre chaque matin à la cave pour en apporter des seaux de charbon, ou appeler le goy le Chabbath matin pour qu’il rallume le feu…
Tout ceci est incontestable, mais est-ce positif sous tous les angles ? C’est la question que nous avons voulu nous poser ici.
On découvrira dans l’article consacré à cette question que divers auteurs juifs voient avec inquiétude que la « foi » dans le progrès a pour conséquence même une déformation d’une vision équilibrée du monde, et peut facilement écarter les gens de la véritable foi, celle de la Tora.
Nous invitons aussi le lecteur à découvrir un texte du rav Dessler zatsal consacré à cette question. Il est tiré de l’édition française des éditions Gallia.

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