‘hazon ich

51 – Mars 1995 – Le beth din dans la Cité

EDITORIAL :

Le Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la nourriture, et accessoirement de quelques problèmes de conversions ou de divorces ; en aucun cas on ne lui accorde la vocation de diriger les communautés, encore moins de régler les contentieux entre Juifs. Que fait-on alors lorsqu’un différend oppose deux Juifs ? Hélas, on s’adres-se trop souvent au tribunal civil bien qu’il s’agisse d’une démarche absolu-ment interdite. Cet état de fait est décrié par de nombreuses autorités rabbiniques ; le Jewish Observer américain, l’organe de l’Agoudath Israël, a. récemment mis la question sur le tapis dans le monde juif anglo-saxon, et il est évident qu’une information sérieuse s’imposait pour la France également. C’est le projet du présent numéro de Kountrass. L’intrusion de la Halakha et du Beth Din dans la vie publique nous amène à nous interroger sur les grandes options qui ont été prises en Erets Israël, lorsque l’Etat a été créé : ce ne sont ni la Halakha ni les Baté Dinim qui ont été investis des pouvoirs législatifs et juridiques. Un entretien avec le Pr. Rakower, conseiller auprès du ministre de la Justice israélien, nous fera entrevoir des horizons nouveaux : nous découvrirons que ce haut fonction-naire tente par la porte arrière d’introduire le message toranique dans le droit israélien.

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2 – Janvier 1987 – L’aventure de Shangai (1939 – 46)

EDITORIAL :

A vous tous, notre plus cordial Chalom!
Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec nos plus sincères remerciements à tous ceux, amis, connaissances et proches, qui ont bien voulu nous communiquer leur intérêt, ainsi que leurs remarques et critiques. Notre reconnaissance va de même à tous ceux qui, sans toujours nous connaître, ont d’emblée saisi l’esprit de notre travail et cherché à nous soutenir en souscrivant à un abonnement. Contraints de retarder la parution de ce second « Kountrass » au mois de janvier, nous en avons modifié le contenu, initialement centré sur la fête de ‘Hannouca: d’autres sujets, dont certains d’actualité, sont donc venus y trouver leur place comme vous le constaterez. Le troisième Kountrass paraîtra nuy2 en avril-mars, aux alentours des fêtes de Pourim et Pessa’h. Dans le but de parvenir, dès cet été, à une publication mensuelle. En bref, permettez-nous de vous adresser cet appel: si notre travail vous a intéressé, soutenez le en souscrivant à un abonnement pour vous-mêmes, vos proches, vos amis, ou votre communauté.

Rav H. Kahn

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13 – Novembre 1988 – Histoire d’actualité : Bné braq. Israel et Yichma’el

Bné braq :

Histoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs mois la constitution de ce dossier, nous étions loin d’imaginer que la coïncidence fortuite de sa publication avec les élections israéliennes, et leurs résultats si inattendus, allaient donner un intérêt supplémentaire à ce sujet. Le succès électoral des différentes listes religieuses, ainsi que le jeu subtil des coalitions gouvernementales israéliennes, ont attiré l’attention du grand public sur cette ville d’ordinaire ignorée, sinon dénigrée : n’y a t-il pas là, entend-on souvent dire, un immense ghetto, forteresse orthodoxe coupée de la vie du pays, perpétuant envers et contre tout l’identité exilique… ?

 

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77 – Mars 2000 – Le Magen David

EDITORIAL :

Le présent numéro est exceptionnel – en volume. La rédaction avait lancé un projet : s’interroger sur l’origine du Maguen David. l’illustration de couverture et de notre logo, due à Ya’aqov (Jacques) KASZEMACHER – Photographe, peintre et géomètre mystique
On est étonné de voir un ‘hassid peintre et photographe, propriétaire d’une galerie d’art à Safed (Tsefath), dont les peintures d’art cinétique et géométrique rappellent le style d’Agam ou de Vasarely, avec une pincée d’Escher. C’est que Ya’aqov Kaszemacher n’est pas un ‘hassid ordinaire. Né à Lyon en 1941 de parents d’origine polonaise, il grandit à Paris dans un milieu totalement assimilé et commence à peindre à l’âge de 23 ans, après un périple mouvementé qui le conduit des grandes cités américaines aux jungles de l’Amazonie, en passant par l’Amérique centrale. C’est à Tanger, au Maroc, qu’il découvre la peinture géométrique en étant fasciné par un mur de mosaïque derrière une fontaine. Désormais, il se passionne pour la géométrie, qu’il considère comme un art universel, la musique de l’oeil. En 1971, Ya’aqov découvre le Judaïsme et opère sa `hazara bitechouva.

 

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101 – Mai 2004 – Tora et médecine

EDITORIAL

Il est évident que la médecine a fait dans les temps modernes des progrès fantastiques, qui ont permis à l’humanité d’avancer à pas de géant dans la compréhension des divers systèmes qui régissent le corps humain et de parvenir ainsi à élaborer des soins pour enrayer les maladies qui surviennent. Il serait aberrant de ne pas en prendre conscience ou de ne pas le reconnaître. Le judaïsme orthodoxe vit avec son temps, connaît parfaitement ce domaine et profite entièrement des avantages que cette évolution de la science a pu mettre à la portée des hommes. Du reste, de grands médecins juifs de par le temps, dont la plupart étaient à la fois de grands rabbanim ou des Juifs orthodoxes totalement engagés dans la Tora, étaient fort célèbres pour leur pratique de la médecine. Il suffit de citer le nom du Rambam, rabbi Moché Mamonide, pour illustrer cette réalité, mais il y en a eu beaucoup d’autres dans l’histoire. Le sujet que nous voudrions aborder dans le présent dossier est celui des divergences qui peuvent exister entre la Tora et la Médecine. De fait, la médecine moderne repose naturellement sur certaines conceptions premières qui vont à l’encontre de celles que la Tora enseigne, et il nous a paru important d’apporter quelques éléments de réflexion concernant ces sujets.

 

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139 – Septembre 2010 – Rav Mordekhai Pargmanski zatsal

EDITORIAL :

« Nous avons décidé de consacrer le présent numéro du magazine à une personnalité pratiquement inconnue du grand public en France, le rav Pargamanski zatsal. Mais trois raisons nous ont conduits à nous lancer malgré tout dans le présent dossier :
— Rav Pargamanski zatsal a vécu en France dans l’immédiat après-guerre, décédant malheureusement à la fleur de l’âge, à 46 ans. En cherchant des informations sur cette période, nous avons pu constater que le grand public a totalement oublié le très grand nombre de survivants de la guerre accueillis en France avaient pu reprendre une vie juive à part entière. Ils purent à nouveau respirer, se retrouver et reprendre la pratique juive, ainsi que l’étude de la Tora. Il s’agit de nombreuses centaines de Juifs accueillis en France en cette période de reconstruction. Ces survivants, il fallait les accueillir : certains Juifs s’investirent corps et âme dans cette action, et il nous semblait important de le rappeler par le biais du présent dossier. Nous pensons à rav Moché Leibel, qui oeuvra dans la région parisienne et à Aix-les-Bains, à Me Matthieu Muller et à Madame Racha Sternbuch (nous renvoyons le lecteur au dossier que nous avons consacré en son temps au sujet des Chéérith hapléta, n° 19). D’une certaine manière, le présent dossier leur est particulièrement dédié !
— Parmi eux, donc, figurait le rav Pargamanski. S’il est clair que la présence de l’un des plus grands ilou’im [génies] du monde des Yechivoth d’alors, n’eut pas alors une influence immédiate, il permit à ceux qui le connurent d’entrevoir ce que pouvait être un «gadol» dans le peuple juif. Rencontre qui changea totalement leur vie, et eut une influence indirecte sur la communauté française. Nous pensons en particulier à rav Aharon Monsonégo, le Grand rabbin du Maroc, ou au rav Roger Cahen du Séminaire de jeunes filles d’Aix-les-Bains, ( ou encore au rav Gerchon Cahen zal, qui a tant oeuvré en faveur du peuple juif autant à Aix-les-Bains que dans le cadre de son sacerdoce de rabbin en Alsace.

 

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225 – Septembre 2019 – La Techouva : La révolution culturelle moderne

En introduction à un numéro consacré au mouvement
de la Techouva, l’interrogation suivante tombe à pic – elle a été posée par l’éditorialiste du Yated (en date du
4 tamouz passé) : à part des menus soucis de sécurité du fait des menaces belliqueuses en provenance du milliard de nos ennemis de l’autre côté des frontières, nous menaçant de génocide ; en dehors de grands déficits budgétaires, d’élections ratées, et d’autres infimes problèmes, le pays semble être placé face à une immense question identitaire, être ou ne pas être – selon la Halakha ! Qui ne s’est pas introduit avec force
dans cette fracture : Lapid, dont c’est la tradition familiale ; Avigdor Lieberman, pourtant anciennement très ami avec les rabbanim ; Barak, le nouvel ennemi du Chabbath avec ses promesses d’autobus pour tous en ce saint jour, le maire de Tibériade et celui de Ramat Gan, et même Ganz, qui sent déjà, quelle est la bonne direction à suivre dans ce domaine.

 

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159 – Novembre 2012 – Le 2ème commandement : Tu n’auras pas d’autres D’ devant Ma face

Des questions de respect d’autrui !

Un film d’un copte d’origine égyptienne,désirant sans doute venger ses frères et les vexations qu’ils subissent de la part des arabes, a été lancé sur le web, profanantl’image de Mohamed. Charlie Hebdo a également donné dans le genre, non sans écorcher au passage les Juifs. A partir de là, des manifestations ont eu lieu dans le monde arabe et à Paris, provoquant la mort de l’ambassadeur des USA à Benghazi et entraînant un affolement généralisé dans les représentations diplomatiques françaises et américaines situées dans des pays
musulmans.
Avec une bombe atomique, l’Iran mettrait Israël en danger ! Nos anciens, ceux qui ont connu la période d’avant la Seconde Guerre mondiale, se posent des questions…

La première question qui a été posée est celle du droit de représenter Mahomet d’après la loi musulmane. Divers experts se sont exprimés, et la réponse n’est pas claire.
Pour notre part, nous comprenons les musulmans : donner une représentation d’un personnage ancien revient à le réduire (sauf quand il s’agit d’une photo), et donc à lui manquer de respect. En ce qui nous concerne, nous évitons par exemple de faire paraître toute image de nos grands ancêtres, parce que nous risquerions de trahir leur personnalité  si nous tentions de la représenter de la sorte. Quels que soient les traits que nous leur accordons, nous avons toutes les chances de passer à côté de la réalité, et de réduire leur dimension.
Présenter donc le fondateur de l’islam d’une quelconque manière peut être pris comme un manque de respect envers lui, à plus forte raison de la manière déshonorante dont cela a été fait.
A ce niveau, nous comprenons donc les arabes.

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152 – Mars 2012 – Le retour aux sources : nouveauté, ou simple répétition du passé ?

Le mois d’Adar

un parallèle entre le mois d’Adar et l’ac­tualité s’impose de lui-même: quelle dif­férence entre les menaces et les décrets pris par Haman en son temps, le Premier Ministre d’Assuérus, à Suze, et celles proférées de nos jours par Ahmadinejad contre notre peuple ? Il s’agit du même discours, de la même volonté de détruire tout le peuple juif.
Haman était officiellement un descendant de ‘Ama­leq, disent nos Sages, mais Ahmadinejad ? Il faut au moins reconnaître qu’il souffre d’un syndrome ama­lécite de typologie classique : il est prêt à amener son propre peuple à la catastrophe, à risquer finalement une attaque généralisée des Nations, ou au moins des Etats-Unis, ou peut-être d’Israël, il met les Iraniens dans une situation dramatique sur le plan économi­que, il dilapide tout l’argent du pétrole pour fabriquer une bombe atomique et armer le ‘Hezbollah et quel­ques autres organismes terroristes de la région …
Cette conduite n’est pas sans rappeler celle d’un autre peuple, qui, voici quelques décennies, s’est conduit de la même manière : les nazis ont donné la préférence à l’immense appareil de destruction des Juifs plutôt que de se tourner vers les divers fronts sur lesquels leur pays devait alors se défendre …
Or c’est exactement ce qu’a fait ‘Amaleq en son temps : ce peuple savait que la « baignoire était brû­lante» (Tan’houma Ki Tétsé), mais n’a pas hésité à s’y plonger, afin de la refroidir – car pour ‘Amaleq, et pour ses descendants, le but principal de leur vie est de s’en prendre au peuple juif et à tout ce qu’il re­présente dans Je monde, son message de spiritualité et de morale, de conscience et d’humanisme, quitte à se suicider pour défendre leur propre anti-spiritualité ! « Ils vous ont poursuivis comme le font les abeilles » (Devarim!Deutéronome 1,44), Rachi expliquant cette comparaison : « De même que cette abeille, quand elle pique un homme, meurt de suite, de même eux, dès qu’ils vous frappaient, mouraient sur le champ … » Ils le savaient, et pourtant ils insistaient …
Cette conduite d’Ahmadinejad est donc intéressante, parce qu’elle nous permet de supposer que son essen­ce est amalécite.

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111 – Janvier 2006 – Le progrès : réalité ou illusion ?

Dans le fond, à force d’utiliser tous les agréments de la période actuelle :

L’ordinateur, internet, le fax et le téléphone, sans parler de l’avion et des autres moyens de transport modernes, il nous fallait prendre une fois le temps de éfléchir à ce monde en constante accélération ! Personne d’entre nous ne doute du fait que la vie est devenue plus facile à présent : les moyens techniques les plus puissants sont à la portée de n’importe quelle personne, et même les enfants peuvent en profiter ; la médecine a fait des progrès gigantesques, et l’espoir de vie a doublé, voire triplé dans le monde ; le confort de vie est devenu remarquable, et il n’y a plus besoin, chers enfants, de descendre chaque matin à la cave pour en apporter des seaux de charbon, ou appeler le goy le Chabbath matin pour qu’il rallume le feu…
Tout ceci est incontestable, mais est-ce positif sous tous les angles ? C’est la question que nous avons voulu nous poser ici.
On découvrira dans l’article consacré à cette question que divers auteurs juifs voient avec inquiétude que la « foi » dans le progrès a pour conséquence même une déformation d’une vision équilibrée du monde, et peut facilement écarter les gens de la véritable foi, celle de la Tora.
Nous invitons aussi le lecteur à découvrir un texte du rav Dessler zatsal consacré à cette question. Il est tiré de l’édition française des éditions Gallia.

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