halakha - page 3

146 – Septembre 2011 – Le retour vers soi…

EDITORIAL :

Quel sujet plus adéquat pour le mois de Eloul qui s’ouvre devant nous que celui de la Techouva ! A dire la vérité, l’enquête consacrée dans le présent numéro elle aussi à cet égard nous a révélé un point qui nous a semblé intéressant, et nous voudrions faire part de cette découverte à nos lecteurs. Peut-être que cette importante donnée leur a échappée à eux aussi. En Terre sainte, ce sont les jeunes qui sont de nos jours à la pointe de la Techouva : des adolescents d’entre 13 et 16 ans sont capables de revenir à la Tora et à la pratique, de tout abandonner de leur vie précédente et de rejoindre la Yechiva, alors que jusqu’à présent, nous pensions que ceux-ci avaient le sentiment que tout s’ouvrait devant eux, et que la dernière chose qu’ils songeaient à faire était d’aller « s’enfermer » dans une Yechiva I Comment comprendre ces adolescents qui font le contraire, et rejoignent le monde de la Tora ? La réponse semble être que toutes les idéologies sont mortes ! La preuve ? On ne trouve plus de professeurs qui « y croient », qui enseignent avec fougue et foi les sciences ou l’histoire, ou la philosophie. Tout est devenu matière à étude, mais la vie n’est pas là.

 

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148 – Novembre 2011 – La confiance dans les sages

EDITORIAL :

La veille de Souccoth, nous avons été informé qu’un accord historique avait été signé entre Israël et le ‘Hamas à propos de Gil’ad Shalit : 1027 arabes contre un seul Juif ! En effet, durant la fête, ce jeune, qui a passé cinq années en captivité, a été libéré et a retrouvé sa famille. D’une part, évidemment, le coeur de tout Juif est bouleversé à la seule pensée de ses années passées en captivité, sans aucun contact humain (disons-le, ses geôliers ne l’étaient certainement pas) ; il était aussi important de prouver qu’Israël est toujours garant de la liberté de ces jeunes qui se dévouent en faveur de sa sécurité, et en général, de tous les Juifs, et ce, dans toutes circonstances. Même quand il s’agit d’un Juif américain, quelque peu flou dans sa tête (contre 25 prisonniers égyptiens, le tarif s’est amélioré…). D’autre part, quels risques énormes : demain, nos ennemis chercheront peut-être à capturer d’autres Juifs pour arriver à leurs fins (quelques milliers de prisonniers arabes sont encore em-prisonnés en Israël), et ces terroristes, une fois libérés, reprendront du service, préparant de nouvelles attaques contre nous — que D. nous en préserve !

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223 – Juin 2019 – Le Kotel Hama’aravi

Ainsi donc nous avions raison – allez savoir d’où provenait notre intuition : Avigdor Lieberman n’a pas pu se retenir ! Il adore monter et détruire des gouvernements, et arriver à peu de frais à la Une des journaux. Semble-t-il, à écouter ses interventions, ce n’est pas tout : le sieur a compris, comme un fin stratège (il était tout de même ministre de la Défense !), que la formule la plus simple pour réussir dans la vie politique locale est de s’inscrire dans la dynamique de la famille Lapid, Tommy et Yaïr,
pour s’attirer des voix en montant à cheval sur les thèmes anti-religieux et ceux contre une « medinath Halakha » (contre un Etat soumis à une loi religieuse). C’est ce qu’il a fait : alors que tout homme plongé dans la vie publique sait que la base même du jeu politique consiste à marchander et à discuter des détails, en ce qui concerne la loi sur l’enrôlement des jeunes en Yechiva, il a déclaré qu’en aucune manière il n’était prêt à une quelconque révision de la loi prévue ! Ah, vous pensez qu’un Russe de souche se plie ? Vous allez voir. Et il a tenu parole : il n’a pas bougé d’un yota, provoquant ainsi la crise de laquelle nous sommes les témoins, à savoir qu’il faut retourner aux urnes dans trois mois et entraine un gaspillage de plusieurs milliards de shekalim.

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37 – Novembre 1992 – Le « jour » dans la Tora

Et s’ils avaient raison ?

Le numéro 37 de Kountrass inaugure la septième année de notre revue et nous souhaitons que notre travail continue à se développer et à satisfaire nos lecteurs.
Profitons de l’occasion pour remercier les nombreux amis et abonnés qui ont bien voulu nous consacrer quelques moments et répondre au questionnaire que nous leur avons fait parvenir. Nous espérons d’ici le prochain numéro recevoir la majorité des réponses, les dépouiller et parvenir grâce aux conseils des uns t#t aux remarques des autres à dessiner le profil de nos lecteurs. Somme toute, Kountrass étant une véritable innovation dans le domaine de la littérature juive contemporaine, toutes langues confondues, c’est uniquement en restant attentifs à la voix des lecteurs eux-mêmes que nous pouvons savoir dans quelle direction ils souhaitent que notre revue se développe.

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184 – Avril 2015 – La Kipa

Avant Pessa’h…

Nous voici à présent avant Pessa’h. Nous sortons tous d’une période difficile, de laquelle nous espérons être délivrés. Les Juifs de France ont connu l’un des hivers les plus rudes qu’ils aient eu depuis de longues décennies, marqués par les événements tragiques que l’on connaît. Les Juifs de Terre sainte sortent d’une période délicate, d’élections, qui ont fait surgir sur la place publique beaucoup trop de haine et de mépris mutuel entre les candidats, et entre leurs partis. Le peuple juif tout entier constate avec amertume que l’ancienne haine toujours éprouvée à son égard reprend le dessus, sous le couvert de l’antisionisme soit, mais de la haine tout de même, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Sans oublier les menaces bien plus concrètes encore qui n’ont cesse de se dresser contre nous, de toutes parts, en particulier en Erets Israël. Bien sûr, nous sommes loin des tragédies d’antan, des massacres et des pogroms, que l’Eternel nous en protège ! Mais nous avons tous le sentiment que la période que nous venons de vivre était très éprouvante, et nous aspirons à une délivrance, pour revenir au calme dont nous jouissions auparavant. Et la fête de Pessa’h peut nous apporter cette sérénité ! Nous avons tous les jours l’obligation de nous souvenir de la sortie d’Egypte, mentionnée dans le Qriyath Chema’. Le Chabbath, voyons-nous dans les Dix Commandements, est le « souvenir de la sortie d’Egypte ». Pourquoi ce moment historique de notre peuple est-il si capital ? Parce qu’il nous a prouvé incontestablement la capacité illimitée de l’Eternel de changer les données du monde, sous toutes les coutures, comme en témoignent les dix plaies. Et d’un point de vue politique, n’a-t-Il pas mené un plan remarquable, amenant Pharaon à passer d’une position de force inouïe – « aucun esclave ne pouvait quitter l’Egypte » – lui-même se prenant pour une divinité, à celle dans laquelle il doit céder devant la ruine de l’Egypte aux exigences de l’Eternel présentées par Moché et Aharon, libérer un peuple tout entier, et va finir par périr avec toute son armée, manipulé qu’il était par la Force divine durant toute la période, « afin de faire savoir que Je suis l’Eternel » ? Profitons de cette fête de Pessa’h pour nous sentir nous mêmes libérés d’Egypte, afin de comprendre à quel point la Main de Hachem est capable de nous guider dans l’ensemble des événements qui nous concernent et nous conduire vers une meilleure période.

 

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181 – Decembre 2014 – Le goral – se laisser guider par le sort

SURTOUT FAITES VITE !

Terrible réalité ! Lors de notre visite dans les locaux de Yad Ezra Ve – Shoulamit, nous fûmes témoins d’une scène surréaliste. Une femme entra en pleurs dans la petite salle de réfectoire où sont servis les repas chauds aux personnes démunies du quartier orthodoxe HaBoukharim de Jérusalem. «Pouvezvous donner quelque chose à manger à mes enfants? Je n’ai plus rien, moi-même je n’ai rien avalé depuis deux jours». Sans attendre une réponse, elle installa ses trois gamins à une table un peu éloignée de l’entrée, comme par pudeur. A ce stade la honte n’est plus de mise. La dignité humaine préserve la personne d’en arriver là. Par honte, un homme peut se priver de manger pendant trois jours. Surtout, ne pas demander. D’abord pour ne pas se sentir redevable; pour garder l’espoir d’être de ceux qui donnent et non de ceux qui reçoivent, ensuite parce que c’est gravé dans notre mentalité qu’Hachempourvoit aux besoins essentiels de chacun. A notre époque dans un pays développé comme Israël, il est inconcevable qu’une personne ne mange pas à sa faim. Pourtant, il arrive un moment où la honte devient incongrue. Quand il s’agit d’une question de vie ou de mort, quand les enfants ne peuvent plus se concentrer à l’école, n’ont plus la force de parler ou n’osent plus demander, par respect dû aux parents. Ils restent là muets, les yeux hagards. Alors les parents sortent de leur silence, font appel à nous, dans ces moments nous ne pouvons que dire: KEN! Une image horrible me vient en tête. Il est raconté dans le Talmud qu’au temps où les Romains encerclaient Jérusalem, les gens mangeaient leurs enfants. Que D.ieu préserve et fasse que l’on ne connaisse plus cela.

Chez Yad Ezra VéShoulamit, les volontaires repèrent les familles dans la nécessité. Nous avons nos “informateurs”. «Un tel n’est pas sorti de chez lui depuis trois jours». «L’épicier a refusé ce matin, un pain à une petite fille de huit ans parce que la note de la famille n’était plus payée depuis trois mois»… la liste est longue et grande est la peine. La petite fille a dû partir à l’école sans goûter, ses frères et soeurs aussi.

 

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174 – Avril 2014 – Les rêves, c’est sérieux !

La « théorie des genres »

Il n’est pas sans intérêt de relever le fait que, de nos jours, l’extrémisme relève la tête un peu partout, amenant dans son sillage revendications et contestations, dans des domaines pourtant jugés, jusque-là, intangibles. Des données comme l’identité individuelle ou une cellule familiale composée d’un papa et d’une maman… étaient autrefois banales, faisant partie de la normalité pour tous, et particulièrement pour nous !
Mais apparemment, cela ne l’est plus pour le monde occidental. Déjà, la « révolution des étudiants » de 1968 avait provoqué la chute des structures établies : la famille, la considération envers les anciens, le respect de la pudeur. Depuis lors, les choses n’ont cessé de se dégrader… La famille, en particulier, se porte de plus en plus mal : les quelques enfants nés de couples « classiques », unis par les liens du mariage, ont aujourd’hui toutes les chances (50 % selon les statistiques) de se voir ballottés entre des adultes finalement séparés, formant de nouveaux couples et se séparant encore après quelques années pour arriver à une nouvelle équipe parentale… Malheureusement, ce n’est pas tout : il existe maintenant la nouvelle tendance « mariage pour tous », formule antinature par excellence, ajoutant au désarroi des enfants élevés dans ce genre de cocon familial. Mais quelle est l’origine de ce nouveau mal ?
Elle ne réside, en réalité, que dans la contestation de la « théorie des genres », selon laquelle, quel que soit le corps avec lequel on naît, on n’aurait pas de « genre » (féminin ou masculin) avant que la société, l’environnement, ne l’impriment en nous. Il n’y aurait pas a priori de distinction naturelle entre hommes et femmes. On prétend que c’est, tout au plus, une « théorie » comme une autre, et qui est, par définition, non prouvée…
Tel sociologue affirme que “masculinité et féminité ne sont pas des substances « naturelles » inhérentes à l’individu, mais des attributs psychologiques et culturels, fruits d’un processus social au cours duquel l’individu acquiert les caractéristiques du masculin ou du féminin.” Autrement dit, la « théorie du genre » n’existe que dans la tête des opposants à l’égalité des droits. Elle est donc contestée, et l’éducation nationale est priée de cesser de s’y tenir, pour rejoindre une position plus « objective » ! En résumé, même les distinctions les plus naturelles entre les genres doivent cesser d’être respectées ou encouragées.

 

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155 – Juin 2012 – Qui a raison ?

 Question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva

La « grande » question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva a été lancée voici peu sur la place publi­que par la Cour suprême, laquelle refusait la loi Tal et exigeait une nouvelle loi, ou, à défaut, la fin du sursis accordé à ces jeunes.
Les hommes politiques l’ont reprise, non sans que, comme c’est devenu l’habitude en Israël, un groupe de manifestants ne l’ait adoptée pour en faire son cheval de bataille, le groupe des « Frayerim » – les gars qui se laissent exploiter par les autres, par ceux qui ne font pas leur service militaire.
Rapidement, l’ensemble de la classe po­litique israélienne s’est entendue sur cette question fondamentale pour le peuple juif, à savoir le scandale que trop de jeunes étudient la Tora et ne participent pas aux efforts de défense du pays ! C’est tout de même fantastique : ce sujet a été la raison unique et précise pour laquelle le gouver­nement a décidé de présenter une loi pour dissoudre l’équipe gouvernante actuelle et de se tourner vers le public pour solliciter un nouveau mandat, via des élections – avant le renversement de la situation à la suite de l’entrée de Qadima avec Chaoul Mofaz dans le gouvernement.
Cette question restera toutefois l’un des éléments chauds de l’été, autour de la rédac­tion d’une nouvelle loi dans ce domaine à la Knesset, et on imagine déjà les débats hou­leux qui se dérouleront dans cette enceinte, tant les partis politiques sont convaincus que c’est là le sujet qui importe le plus au peuple d’Israël de nos jours.
Il fallait en fait s’y attendre : la vieille gé­nération cède sa place à une nouvelle, « qui ne connaît pas Yossef », comme il est dit à propos du nouveau pharaon de l’Egypte où vivaient nos ancêtres. L’ancien monarque savait combien Yossef avait apporté à son pays, le sauvant de la situation dramatique qui la menaçait du fait des années de vaches maigres qui allaient survenir.

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133 – Octobre 2009 – La bonté dimension fondamentale du judaisme

Le bonté du peuple juif

La bonté dans le peuple juif – pourquoi aborder un tel sujet? Nul doute que l’époque actuelle nous y con­traint.
Tout d’abord, nous sortons d’une période de trois se­maines, durant lesquels la haine gratuite qui régnait entre les Juifs eut pour conséquence la destruction du Temple – attitude que nous n’avons pas encore réussi à dépasser, puisque le Temple n’est toujours pas re­construit. En conséquence, une réflexion sur ce que devraient être les relations humaines nous semblait bienvenue.
De plus, nous nous approchons de Eloul : n’est-ce pas le moment où nous devons abandonner la routine et revenir vers l’Eternel, avant les jours de jugement de Tichri qui s’approchent à grands pas ? Dans cet esprit également, une telle réflexion trouvait tout na­turellement sa place.
Mais à dire vrai, une troisième pensée, dictée par l’opinion du monde à notre égard, nous a poussés à concevoir le présent dossier : de plus en plus, de par­tout s’élèvent des critiques sur la « cruauté » des Juifs envers leurs voisins. Il nous semblait donc intéres­sant de prouver, à partir de nos sources, combien au contraire la générosité, l’humilité et l’aide à autrui font partie de nos valeurs les plus profondes. A l’inverse, quand dans l’histoire, lorsqu’une tribu étrangère au peuple juif – ayant réussi à s’infiltrer parmi nous – fit preuve d’une absence totale de bonté, le roi David n’hésita pas à repousser ses membres sans pitié. Peut-être ne convaincrons-nous pas le grand public par la parution de ces quelques articles, mais nous désirons au moins remonter le moral de nos frères en leur montrant que, quoi qu’on en dise, les valeurs qui sont les nôtres restent celles de l’amour d’autrui et du respect de la personne.
Toute personne au courant de la conduite des Juifs, les plus éloignés soient-ils de la tradition juive, sait quels efforts déploya Israël durant les guerres et con­flits de ces dernières décennies – qui lui furent tous imposés – pour éviter des massacres inutiles, au ris­que de voir des soldats juifs périr pour cela !

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64 – Octobre 1997 – Le Gaon de Vilna (200 ans après sa disparition)

Editorial

Le pcésent numérn pacaît au moment des fétes de l’année 57:-7 Nous présentons à tous nos lecteurs et amis nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année et nous leur souhaitons une année fructueuse.
Cette année marque le deuxième centenaire de la disparition du Gaon de Vilna. Il était évident qu’un dossier honorant la mémoire de cette haute personnalité juive s’imposait à cette occasion. Or la rédaction d’un tel dossier n’a pas été une entreprise aisée. En effet, le Gaon de Vilna bouleverse les idées reçues sur l’évolution historique dans le monde de la Tora il est généralement admis que d’une génération à l’autre, la grandeur en Tora s’affaiblit progressivement, mais avec ce maître, l’histoire marche à rebours ! C’est comme si nous revenions quelques siècles en arrière, tant l’envergure du Gaon dépassait sa propre génération. Ces superlatifs ne doivent pas être entendus comme des formules creuses, rendant hommage à un personnage disparu. La grandeur du Gaon est une réalité tout à fait tangible, reconnue à l’unanimité, même par celui qui fut la principale victime du combat menée par le Gaon contre le mouvement «’Habad». En effet, rabbi Chnéour Zalman de Lyady, le 8 a ‘a I ha-Tan y a, fond a te u r du mouvement, manifesta tout au long de sa vie le plus profond respect à l’égard du Gaon et exigea sans cesse de ses disciples d’en faire autant, et ce, en dépit de l’anathème lancé par son adversaire contre la ‘Hassidouth !

 

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