‘hafets ‘hayim

234 – Septembre 2020 – Du bon usage de la parole

EDITORIAL :

Un Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert l’existence de quelque chose de très petit : les microbes. Il y a 100 ans, on a compris qu’il y avait quelque chose d’encore plus minuscule : les virus. Et voici quelques mois, on a trouvé quelque chose d’encore plus infime : l’homme…
II faut reconnaître que ce virus furtif nous a fait comprendre, et il continue à le faire, à quel point l’humanité tout entière – contrairement à ce qu’elle pensait – est désarmée, faible et manque de répondant, face à cette créature que l’on ne peut même pas voir à l’oeil nu, ni même à travers un microscope standard. Les fiers dirigeants d’Etat baissent la tête. Les scientifiques sont pris de désespoir (même s’ils ne le reconnaissent pas ouvertement). Les médecins avouent ne pas comprendre d’où vient ce virus et vers quoi il se dirige, et combien de temps il va encore encombrer notre vie sur terre, qu’il a bouleversée totalement. Tous ceux qui se penchent sur son dossier reconnaissent le faire sans plan ni compréhension, permettant de laisser fonctionner certains domaines de l’activité, en entravant d’autres, puis ouvrant à nouveau une partie des entreprises, et ainsi de suite. Une partie non négligeable des décisions ont été prises sans que les « responsables » ne soient convaincus de leur validité. Les hommes de la présente génération pensaient qu’ils étaient plus forts et plus savants que ceux des générations précédentes, qu’ils considéraient comme « primitifs ». La preuve : ils ne parvenaient pas à communiquer les uns avec les autres à la vitesse de la lumière, ils n’étaient pas arrivés ni sur la Lune ni sur Mars, et ils ne savaient pas guérir des maladies comme nous le faisons, en allant acheter un simple cachet à la pharmacie… Alors le corona a pénétré notre vie et a tout bousculé !

 

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51 – Mars 1995 – Le beth din dans la Cité

EDITORIAL :

Le Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la nourriture, et accessoirement de quelques problèmes de conversions ou de divorces ; en aucun cas on ne lui accorde la vocation de diriger les communautés, encore moins de régler les contentieux entre Juifs. Que fait-on alors lorsqu’un différend oppose deux Juifs ? Hélas, on s’adres-se trop souvent au tribunal civil bien qu’il s’agisse d’une démarche absolu-ment interdite. Cet état de fait est décrié par de nombreuses autorités rabbiniques ; le Jewish Observer américain, l’organe de l’Agoudath Israël, a. récemment mis la question sur le tapis dans le monde juif anglo-saxon, et il est évident qu’une information sérieuse s’imposait pour la France également. C’est le projet du présent numéro de Kountrass. L’intrusion de la Halakha et du Beth Din dans la vie publique nous amène à nous interroger sur les grandes options qui ont été prises en Erets Israël, lorsque l’Etat a été créé : ce ne sont ni la Halakha ni les Baté Dinim qui ont été investis des pouvoirs législatifs et juridiques. Un entretien avec le Pr. Rakower, conseiller auprès du ministre de la Justice israélien, nous fera entrevoir des horizons nouveaux : nous découvrirons que ce haut fonction-naire tente par la porte arrière d’introduire le message toranique dans le droit israélien.

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30 – Septembre 1991 – ‘Hessed et Tsedaka

EDITORIAL :

Aumône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait son temps, empreints de consonances suaves venant d’un monde où la cruauté régne en dépit des belles paroles, ces termes n’en font pas moins appel à des mitswoth de la Tora, dont l’universalité et l’éternité n’ont pas terni avec les années.
Nos Sages ne nous ont-ils pas enseigné que parmi les définitions du judaïsme s’inscrit plus particulièrement «l’aide à autrui» ?
Il suffit, pour être convaincu de l’importance du ‘hessed dans la Tora, de faire le décompte des obligations toraniques concernant les rapports entre les hommes.
Il est également loisible de constater à quel point l’attention aux autres a gardé d’importance à travers le temps dans le peuple juif, en étudiant les structures sociales qui, tout au long de l’exil, ont été mises en place pour soulager autrui aux heures difficiles, et en connaissant le profond souci des grands du peuple juif pour la veuve et l’orphelin, voire le prisonnier que tous ont oublié, souci manifesté tant par leur conduite personnelle que par leurs oeuvres.

 

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77 – Mars 2000 – Le Magen David

EDITORIAL :

Le présent numéro est exceptionnel – en volume. La rédaction avait lancé un projet : s’interroger sur l’origine du Maguen David. l’illustration de couverture et de notre logo, due à Ya’aqov (Jacques) KASZEMACHER – Photographe, peintre et géomètre mystique
On est étonné de voir un ‘hassid peintre et photographe, propriétaire d’une galerie d’art à Safed (Tsefath), dont les peintures d’art cinétique et géométrique rappellent le style d’Agam ou de Vasarely, avec une pincée d’Escher. C’est que Ya’aqov Kaszemacher n’est pas un ‘hassid ordinaire. Né à Lyon en 1941 de parents d’origine polonaise, il grandit à Paris dans un milieu totalement assimilé et commence à peindre à l’âge de 23 ans, après un périple mouvementé qui le conduit des grandes cités américaines aux jungles de l’Amazonie, en passant par l’Amérique centrale. C’est à Tanger, au Maroc, qu’il découvre la peinture géométrique en étant fasciné par un mur de mosaïque derrière une fontaine. Désormais, il se passionne pour la géométrie, qu’il considère comme un art universel, la musique de l’oeil. En 1971, Ya’aqov découvre le Judaïsme et opère sa `hazara bitechouva.

 

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129 – Décembre 2008 –  » As-tu vu le Saint, béni soit-il, en ces lieux, à tes côtés ? « 

EDITORIAL :

Le présent numéro aborde un sujet que nous aurions dû développer depuis longtemps, malgré la difficulté qu’il représente. En effet, depuis la Shoah, une question délicate se pose à l’ensemble du peuple juif : comment comprendre qu’une telle catastrophe ait pu nous frapper ? Des Juifs attachés à leurs sources savent répondre à cette question en rapportant nombre de versets de la Tora : certains d’entre eux parlent déjà d’une période de cet ordre, et l’histoire du peuple juif en a connu effectivement ; d’autres versets nous rappellent que, quelle que soit notre situation, la Main d’Hachem nous soutiendra, et en effet, même durant la Shoah, ce genre de Juifs a su se renforcer dans sa foi, malgré toutes leurs épreuves. Ce n’est donc pas à leur égard que nous avions besoin de rédiger un tel dossier – même s’il est toujours bon de renforcer sa croyance avec des arguments logiques ou convaincants – nous espérons du moins que nous sommes parvenus à en rapporter quelques uns dans le présent dossier. Mais c’est en effet plutôt à l’intention des personnes perturbées par la question de savoir comment conjuguer une foi totale dans la présence et l’action incessante de l’Eternel dans le monde et des périodes de haute détresse dans lesquelles notre peuple peut être plongé que nous avons voulu entreprendre le présent dossier.

 

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192 – Janvier 2016 – La tribu des Kohanim

Couverture du magazine Kountrass Famille 192

Le miracle de ce Hannouca

Hannouca est le temps des miracles, et l’impact de l’évènement plus de deux fois millénaire reste toujours réel. Est-ce de la sorte que nous devons considérer les événements qui se sont déroulés en France le dimanche, jour de l’allumage de la 7e bougie de ‘Hannouca, avec la relative défaite de l’extrême-droite ? C’est dans le fond difficile à dire : ce parti n’a pas hésité, sous la direction de Le Pen père, à pénétrer dans ce marécage fangeux de l’antisémitisme ; mais les temps ont changé, et la fille du précédent a tenté de blanchir le parti et d’abandonner cette mauvaise disposition à notre égard – tout en conservant une opposition farouche à « l’invasion musulmane » en France, et c’est ce qui lui a donné sa force au premier tour des élections. Il n’est pas facile de décider si le FN allait savoir se maintenir sur cette position – contre les Musulmans, mais peu opposé aux Juifs –, ou si finalement, un glissement risquait de se produire, que D’ nous en protège – et Il nous en a donc protégés ! Pour l’instant – puisqu’en termes de nombre de voix, le FN s’est très fortement renforcé. Or il est vrai que sur le plan des relations avec le pouvoir, la présence d’un tel groupe dans les instances dirigeantes du pays aurait pu probablement gêner tout ce qui concerne la bonne gestion des écoles juives et des autres affaires dépendant des responsables publics. Quiconque rencontre des questions de cet ordre sait pertinemment que, par exemple, la présence de « Verts » à divers postes-clés peut dangereusement entraver toute chance de trouver une oreille attentive aux besoins de notre communauté. La communauté juive, donc, peut voir dans le sursaut, au dernier moment, des électeurs un élément important pour la vie des Juifs en douce terre de France. De fait, l’inquiétude présente depuis quelque temps dans les rangs de notre communauté va plus que probablement se calmer, l’avenir semblant se profiler d’une meilleure manière. Et ce, d’autant plus que la gauche, qui n’a vraiment pas favorisé le développement économique du pays ces dernières années, paraît elle aussi s’approcher de la fin de son mandat

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40 – Mai 1993 – Hommage a Rav Hajkin zatsal. la Tora et la pédagogie moderne.

Le numéro quarante de Kountrass para1t quelques jours après la disparition du rav ‘Hayim Yits’haq Chajkin ? »:îT, qui fut à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale le roch yechiva d’Aix-les-Bains. Nous publions ici quelques pages retraçant l’oeuvre remarquable de bâtisseur que cette grande personnalité tor.anique a accomplie durant les quarante et quelques années qu’il vécut en France.
C’est Moscou qui attiré notre attention en ces périodes qui troublent la Russie : notre envoyé spécial s’y est rendu avant Pessa’h pour prendre connaissance de la situation du judaïsme russe actuel ; il en est revenu avec d’intéressantes descriptions d’un judaïsme qui est en train d’émerger du silence dans lequel il a été enseveli par 70 ans de communisme. Nous visiterons avec lui la Yechiva la plus dynamique de Moscou aujourd’hui et ferons connaissance avec quelques-uns de ces jeunes qui ont quitté au prix de grands sacrifices leur famille et leur société pour se lancer dans une voie si éloignée de la mentalité russe, celle de la religion ! Cette enquête nous mènera égale­ment dans la Grande synagogue de Moscou, où Kountrass recueillera une interview exclusive du rav de toute la Russie, le jeune et enthousiaste rav Pin’has Goldschmidt.
D’autres articles prennent place dans ce numéro, tel celui sur la « Tora et la pédago­gie moderne », dû à la plume d’un des grands éducateurs contemporains décédé voici quelques années, rav ‘Hayim Friedlander ? »:îT, tandis que certains de nos lecteurs, de leur côté, nous ont fourni, par leurs intéressantes questions, matière à plusieurs expo­sés dont nous espérons que chacun profitera.

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175 – Mai 2014 – La Sinath ‘Hinam La haine gratuite responsable de la destruction du Temple

A propos de la période du ‘Omer

Vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’Omer du balancement, sept semaines, qui doivent être entières ; vous compterez jusqu’au lendemain de la septième semaine, soit cinquante jours, et vous offrirez à l’Éternel une oblation nouvelle » (Wayiqra/Lévitique 23,15-16).Nous voici donc à nouveau dans la période du ‘Omer. La Tora nous oblige à effectuer un décompte de jours, entre le second jour de Pessa’h et la veille de la fête de Chavou’oth. Il est clair pourtant que ces jours n’ont pas besoin de nous pour défiler dans l’éphéméride du temps ! Que signifie dès lors cette obligation d’en effectuer le décompte ? Nous avons l’habitude de faire des comptes : combien d’argent nous avons, combien d’économies nous avons faites, combien de voitures nous possédons (en miniature, pour les jeunes, puis en réel plus tard), et le reste à l’avenant. Ces divers comptes ont tout de même ceci de commun qu’ils concernent le matériel, et uniquement ce domaine. Aucun décompte spirituel n’est concevable dans le fonctionnement commun à tous, dans le monde qui est le nôtre. Aucun. Au point qu’une telle notion elle même a quelque chose d’étranger : que peut bien vouloir signifier « effectuer un décompte » dans le domaine de la spiritualité ? Il ne peut évidemment pas être question de l’amoncellement des mitsvot uniquement, bien que ceci soit également une donnée importante, « un homme sage accumule les bonnes actions » (Michlé/Proverbes 10,8).

 

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168 – Septembre 2013 – Comment fêter Roch Hachana ?

A la veille de la nouvelle année

Q’uel grand bienfait l’Eternel accorde au peuple juif, en lui donnant une période durant laquelle il doit revoir ses actes et reformuler son avenir ! Car telle est la nature de Roch haChana puis de Yom Kippour, ces Grandes Fêtes que nous allons vivre sous peu. Que pouvons-nous revoir, à quoi devons-nous penser, comment reformuler notre avenir ? Bien entendu, ce sont des questions que chacun doit se poser. Toutefois, une remarque du rav Guidalia parue dans sa Iguéret ha’Hinoukh (juin-juillet 2013) a attiré notre attention : la jeunesse juive orthodoxe de France est en voie de disparition, écrit-il ! Il arrive à cette conclusion en mettant de côté la communauté vieillissante qui fréquente les cours et les Kollelim en France. Il reconnaît toutefois que le nombre d’écoles juives augmente, mais pas celui des jeunes adolescents. Une partie bénie s’est rendue dans les Yechivoth en Erets Israël, mais quand il s’agit de renforcer les Yechivoth françaises, c’est à des ba’hourim israéliens que l’on fait appel (en sachant que ce n’est pourtant pas forcément une bonne chose pour eux que de leur faire découvrir le matérialisme sans mesure de la France…). Nos adolescents titubent, ne savent pas comment gérer la Tora et les mitswoth, en parallèle avec la vie française, sa permissivité, sa perméabilité à toute incitation aux passions et à la chair, sa décadence.

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5 – Juillet 1987 – Que sont devenus les trésors du Temple ? Les fouilles du kotel

Ce numéro 5 du Kountrass vous offre, à l’approche de Ticha Be Av un dossier consacré au Temple.
Mille neuf cent dix-neuf ans après que le deuxième Temple ait été détruit, certaines interrogations n’ont en effet pas perdu de leur actualité pour le peuple juif:
– Les sacrifices aujourd’hui? Voici 200 ans que le Rav Tsvi Hirsch Kalischer a remis ce sujet à l’honneur, quand sa proposition d’apporter des sacrifices, même dans la situation présente, a entraîné de nombreuses discussions entre les décisionnaires de l’époque.
– Les trésors du Temple n’ont cessé d’attirer l’attention des chercheurs au cours des siècles, comme notre article le montre. Et s’ils étaient au Vatican? Ou « quelque part » en Eretz Israël?
– Les limites de l’enceinte du Temple, et l’interdiction d’y pénétrer: quel sujet délicat, et plein de conséquences aujourd’hui à Jérusalem!
– Le « Kotel », dit Mur des Lamentations : les fouilles archéologiques nous y font découvrir un passé fascinant.

Il s’agit là, vous le constaterez, d’un dossier spécial, faisant le point sur les recherches anciennes et modernes. Nous vous proposons donc un « Kountrass » de référence, à faire connaître autour de vous.

Que sont devenus les trésors du temple ?

Question anodyne en apparence, mais qui va nous conduire à une course haletante à travers le temps et l’espace.

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