ba’al chem tov

124 – Février 2008 – Les débuts de la ‘Hassidouth

EDITORIAL :

Traiter des débuts de la Hassidouth s’est avèré – au fur et à mesure de La rédaction du présent dossier – comme un sujet présentant des difficultés non négligeables !Tout d’abord, établir une biographie reconnue du Safi,’ Chem Tov est tout un art. Nous avons fini par demander à un des auteurs contemporains les plus autorisés à ce sujet, le rav Mordekhaï Gerlits, de nous prêsenter ses conclusions à ce propos. L’aura de sainteté et de grandeur qui entoure rabbi Israël Ba’at Chem Tov explique peut-être le fait que ni ses contemporains, ni les générations suivantes ne sont parvenus à nous livrer une biographie digne de confiance de cette haute personnalité du judaïsme la légende et la réalité se mêlant souvent avec intensité, seule une personne impliquée dans la *Hassidouth et s’y intéressant toute sa vie durant, nous a semblé capable d’arriver à des conclusions valables – les-quelles devraient voir le jour dans un proche avenir en deux lourds volumes…
Nous avons fait appel à un autre auteur important en la personne de rav Ya’akov Lipchits – qui a été, au milieu du XIX’ siècle, le secrétaire de rav Yits’haq El’hanan Spector de Kovna (Kaunas) – pour nous présenter l’innovation que la ‘Hassidouth a apportée au peuple juif dans son ensemble. Dans un autre article, nous nous sommes efforcés de faire le point sur quelques différences existantes entre les deux grands courants de la communauté juive achkenaze, les ‘Hassidim et les « Mitnagdim »

 

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138 – Juillet 2010 – Le Erev rav

EDITORIAL :

Notre période ne cesse de surprendre : si un certain consensus règne parmi les Juifs – pour la majeure partie d’entre eux –, certains continuent à se comporter d’une manière inique et n’hésitent pas à délégitimer le peuple auquel ils appartiennent, ne se gênant pas pour commettre les pires actes contre leurs propres frères. Certains noms sont connus : Goldstone a récemment défrayé la chronique en agissant de cette manière, mais de nombreuses autres personnalités juives du monde universitaire occidental n’hésitent pas non plus à se lever contre leur propre peuple, à proclamer qu’il faut s’opposer à Israël et boycotter ses enseignants des enceintes académiques de par le monde. Certains journalistes israéliens abondent dans ce sens-là également, et, quand on réfléchit, on s’aperçoit que presque toujours ce sont nos propres frères qui nous font le plus de mal – à l’image de Dror Feiler, cet artiste juif qui vit en Suède et qui semble avoir été à l’origine au moins partiellement de l’initiative de la « flottille de paix » dont l’arraisonnement a coûté tellement cher à Israël dans la guerre médiatique que nous livrent nos ennemis ! Des organismes, fondés souvent par des Juifs, œuvrent partout dans le monde contre notre peuple, cherchant par tous les moyens à ternir l’image de leurs frères.

 

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9 – Mars 1988 – Napoléon et les juifs. Amalek ou la liberté dans les chaînes

Couverture Kountrass 9

Napoléon en Italie

Kountrass, dans ce neuvième numéro, présente un dossier Napoléon et les Juifs. A différentes étapes de sa vie, Napoléon Bonaparte s’est en effet trouvé confronté à la question juive, qu’il tentera selon les circonstances de résoudre de diverses manières. Les Juifs, en retour, que ce soit en Italie, en Erèts Israël, en France ou en Europe orientale, accueilleront Bonaparte de façon contradictoire, allant du plus lyrique enthousiasme ( cf. la chronique d’Ancône présentée plus loin), d’une attente impatiente de l’avènement messianique ( les Rabbis ‘hassidiques) jusqu’à la plus ferme opposition ( le Rabbi de Ladi ). C’est ce dilemme que nous avons tenté d’exprimer sur la page de couverture: d’un côté le Sanhédrin de Paris, cherchant dans ses réponses aux questions de /’Empereur à assurer l’accès du Juif à la citoyenneté française. De l’autre Rabbi Chneiour Zalman de Ladi, s’opposant dès le départ et avec la plus grande virulence à l’entreprise napoléonienne. La direction du Sanhédrin, assurée par Rabbi David Sintzheim, la plus éminente autorité rabbinique française de l’époque, fera certainement problème: il semble qu’il ait voulu, en donnant sa caution à cette assemblée, sauver ce qui pouvait l’être et préserver /es Juifs de France de nouvelles mesures arbitraires. Et puis l’appel aux Juifs à venir reconquérir Erèts Israël … un projet certes avorté, mais qui ne va désormais cesser de réapparaître sous différentes formes tout au long du dix-neuvième siècle …
Israël et la Thora ne font qu’un, rappelait le Rau Y. Hutner, en notant une conséquence importante: de même qu’on ne peut étudier quelque passage de la Thora écrite ou orale sans /es lumières du commentaire de Rachi, de même ne peut­on aborder quelque période de l’histoire d’Israël sans se référer aux enseignements qu’ont pu en tirer /es grands Maîtres du judaïsme. C’est là ce que nous avons tenté dans ce dossier: en rappelant le contexte historique, rendre compte des réactions et analyses des Rachi de l’époque.

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