antiquité

50 – Janvier 1995 – Le miqwé

EDITORIAL :

Nous avons décidé de consacrer ce numéro 50 à l’un des éléments les plus importants du judaïsme : le miqwé. Comme on le sait, le rav Israël Méïr Kagan, l’auteur du Michna Beroura, détermine que pour obtenir les fonds nécessaires à la construction d’un bain rituel, une communauté juive a même le droit de vendre ses Sifré Tora, ces objets de culte les plus saints. Ce qui souligne bien l’aspect fondamental de cette loi dans la vie juive. Il n’y a plus aujourd’hui de communauté en France qui n’ait son propre établissement, et les temps sont révolus où l’on pouvait concevoir la construction d’un beau temple sans se soucier de la pureté familiale si essentielle à notre vie juive. Malgré cela, il nous a semblé qu’il n’était pas inutile de présenter à nos lecteurs une information aussi large que possible en ce domaine : on ne peut pas vraiment dire que les miqwaoth soient sur-encombrées ; beaucoup de personnes ignorent parfois des détails importants de la pratique et il était donc important d’aider à diffuser ce message. Cependant, pour des raisons évidentes de pudeur, il était exclu d’engager dans ces pages une campagne directe en faveur des lois de pureté familiale. Nous avons plutôt choisi de présenter les divers aspects techniques liés à la construction du miqwé, les difficultés rencontrées et les solutions possibles. On trouvera un article de fond signé du rav Ariyé Kaplan. Nous avons également fait un rapide tour d’horizon des anciens établissements de miqwé préservés jusqu’à nos jours. Quelques thèmes inhabituels ont été abordés : vous saurez enfin pourquoi les hommes vont au miqwé et pourquoi il faut également y tremper ses nouveaux ustensiles de vaisselle. Il s’agit donc surtout d’une présentation du miqwé comme agent servant à atteindre la pureté.

 

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76 – Janvier 2000 – Le Judaisme d’Algérie

EDITORIAL :

Voici donc enfin ce dossier longtemps annoncé sur les Juifs d’Algérie. Nous avons finalement été contraints de le diviser en deux parties, tant les sources étaient nombreuses. Disons aussi que l’intérêt des lecteurs peut parfois s’étioler lorsque nous consacrons tout un numéro à un sujet ou à une communauté spécifiques. Nous avons donc tenu à publier quelques autres textes, afin d’assurer un certain équilibre à notre publication.
La première partie du dossier sur le judaïsme d’Algérie, qui paraît dans ce numéro, est consacrée à une grande fresque historique. Nous aurions pu la présenter de manière plus concise, mais nous nous sommes rendu compte au fur et à mesure de la préparation du dossier, qu’en fait le volet consacré aux périodes anciennes concernait les trois grands pays d’Afrique du Nord, voire la Libye et l’Egypte, et nous avons donc jugé bon de nous y attarder. La seconde considération qui nous a incités à cette relative prolixité a été la présence successive en Algérie de trois grands Sages : le Rivach, le Tachbets et rabbi Yehouda Ayache. Ils comptent tous les trois parmi les figures les plus marquantes de notre peuple, et l’occasion était trop bonne de leur consacrer une biographie complète.

 

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120 – Juin 2007 – Le dernier siècle avant la destruction du Second Temple

EDITORIAL :

Le présent numéro parait quelques mois avant la prochaine année de Chemita, et nous sommes allés sur le terrain pour nous intéresser aux préparatifs de la Chemita qui s’y organisent déjà. On ne saurait imaginer une année si complexe pour l’agriculture selon la Tora et pour la consommation de la population religieuse sans ces préalables indispensables.
La période de l’année dans laquelle parait le présent numéro a également influencé nos choix éditoriaux : ce mois-ci, cela sera le jeûne du 17 Tamouz, puis trois longues semaines plus tard, cela sera le jour de jeûne et de deuil de Tichat Beav.. C’est la période de souvenir de la destruction des Temples de Jérusalem. et de la concrétisation matérielle de la haine tenace que nous vouent les peuples. tant à nous qu’au Créateur du monde. Les lieux de résidence de la Gloire du Seigneur sur la terre sont détruits, et Son peuple est envoyé en exil partout dans le monde. Nous vous proposons de découvrir l’exposé de l’une des grandes personnalités du peuple juif, le Netsiv. Roch Yéchina de la première et plus grande Yéchina du monde moderne (Volozhyn) sur les causes de l’antisémitisme. Pour ce grand maitre. le peuple juif a été créé pour être différent des autres peuples du monde à partir du moment où il abandonne son statut particulier, les nations du monde se chargent de lui rappeler sa véritable nature. Or dans l’étude de la période du Second Temple, que nous avons également versée au présent numéro également, nous sommes forcés de constater la véracité du principe établi par le Netsiv : c’est exactement de cette manière que se sont déroulés les événements à cette période !

 

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