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1 – Novembre 1986 – La Chemita – l’année sabbatique. La controverse sur la vente.

Au seuil de cette nouvelle année, c’est avec joie que notre équipe vous présente, en même temps que les premiers fruits de son travail, ses plus sincères et chaleureuses berakhoth. Pourquoi ce « Kountrass »? Le contenu de ce premier numéro pourra vous donner un début de réponse, pour cette fois entièrement consacré au thème de la Chemitta. Notre prochain numéro, qui proposera un dossier spécial sur ‘Hanoucca, comprendra les rubriques suivantes

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166 – Juin 2013 – L’éducation des jeunes filles la révolution de Sara Shnirer

Savoir Vivre

Pourquoi pensons-nous que Lapid ne conservera pas son poste longtemps ? Prenons les deux cas suivants, que nous avons vécus (précisons, à l’attention de ceux qui connaissent le quartier : Bathé Ungarn, et Heqdech Biedermann). L’objectif est semblable, les manières d’agir sont différentes. Dans le premier cas, il s’agit d’un responsable immobilier qui souhaite ajouter deux étages à un immeuble qu’il gère, en sachant que ces travaux vont gêner les habitants. Il décide de les convoquer et de leur annoncer leur projet de la manière suivante : « Nous envisageons d’ajouter deux étages à votre immeuble, à votre détriment, il est vrai. Mais nous allons également ajouter une pièce à votre appartement, gratuitement. » Inutile de dire que toute l’opération s’est déroulée sans le moindre incident ! Un autre groupe a voulu construire un centre commercial dans la série d’immeubles dont il avait la responsabilité… de force.

 

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165 – Mai 2013 – La vie apres la vie

Un vieux débat, une nouvelle attaque.

Le monde orthodoxe a été repoussé du consensus politique, et va devoir se battre à partir des bancs de l’opposition pour tenter de faire respecter ses droits, son identité, sa place dans une société qui lui fait comprendre qu’elle ne veut plus composer avec lui. Mais le débat dépasse le simple cadre politique.
L’écho qu’a reçu la victoire de Yaïr Lapid dans le monde des média américains est en effet surprenant : grâce à sa réussite électorale, il a été désigné comme l’un des 100 hommes les plus influents de l’année par le Times (le journal qui parlait l’année dernière de « King Bibi »…) !
A quel titre ? Selon les journalistes de ce média, Lapid est parvenu à changer le discours interne à Israël, le faisant passer des problèmes de sécurité à ceux de la structure profonde de la société, au travers de la question de la place de la pratique juive dans le peuple juif.
C’est donc cet aspect de son succès qu’un journal américain de ce niveau relève.

 

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164 – Avril 2013 – Le respect dû aux animaux

Que s’est-il passé ? Et surtout, que va-t-il se passer ?

Les partis religieux ont obtenu de bons résultats lors des dernières élections : plus de 500.000 voix (sans compter les 140.000 voix qui ont été « gâchées » par des partis sans avenir).
Il est vrai que le parti de Yair Lapid, Yech’atid (« il y a de l’avenir ») a également attiré le même nombre d’électeurs. Bien que la population, majoritairement traditionnaliste, n’adhère pas à sa conception et aux changements qu’il veut imprimer (autobus le Chabbath, conversions facilitées, mariages civils, voire pour tous, etc.), il est parvenu à dominer la situation, et risque à présent de
réaliser nombre de ses projets, parmi lesquels la réduction du nombre de jeunes ayant le droit d’étudier la Torah et l’introduction par la force de programmes culturels que les Yechivoth refusent (ce qui implique la diminution ou l’annulation des maigres aides qu’elles reçoivent).

 

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163 – Mars 2013 – Le Midrach

Pessah et la Famille

L‘événement qui marque la formationdu peuple juif est sans nul doute l’offrande du sacrifice de Pessa’hau moment de la sortie d’Egypte.
Chaque famille devait acquérir un agneau et l’apporter en offrande l’après-midi du 14 nissan, contrairement aux autres sacrifices qui étaient offerts par l’ensemble de la collectivité.
D’un autre côté, ce sacrifice n’était jamais individuel,mais familial, ou collectif.
Le rav Hirsch fait ressortir de cette loi une idée centrale : le peuple juif ne peut se construire que dans le cadre de la famille ! Ce n’est qu’une fois que la cellule familiale est érigée que l’on
peut fonder une nation.

Kountrass Pessah
Il n’est peut-être pas inutile, alors que cette notion élémentaire fait l’objet de débats houleux, d’en dégager les valeurs…
La famille prend toute sa dimension quand elle s’agrandit. Les parents investissent alors toutes leurs forces pour leurs enfants dans lesquels ils voient leur avenir, et celui de l’ensemble de la
communauté. Ils leur offrent une éducation, une ligne de conduite, ainsi que Avraham notre patriarche nous l’a indiqué.
Ces enfants, pour trouver leur équilibre et leur vocation, ont besoin que leurs parents occupent chacun leur fonction. Le père, celle de montrer une face rigoureuse et active, étudiant la Tora, en priant à la synagogue et en faisant du ‘hessed ; la mère, qui donne sa stabilité au foyer par l’ambiance de qedoucha, qu’elle y répand, gère l’éducation et s’occupe des enfants au quotidien

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162 – Février 2013 – Les juijs du Comtat Une communauté Séfarade qui a résisté aux papes

Quelle période terrible vient de se dérouler sous nos yeux ! Combien de combines, de « jeux politiques », d’actes de diffamation, de vengeances et de trahisons (oui, oui, certains sont même allés aider nos pires ennemis), ont été commis par les hommes politiques, pour gagner, dominer, devenir responsable des affaires du pays, gagner un peu de gloriole… et essuyer dorénavant beaucoup de critiques, énormément d’attaques personnelles et de remises en question.

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161 – Janvier 2013 – L’ Euthanasie. Qu’en dit la Tora ?

Après le succès de l’opération ‘Amoud hé’anan et la surprise qu’a provoquée la position équilibrée du Président Obama envers Israël, est survenue la demande palestinienne d’acceptation à l’ONU à titre de nation observatrice. Demande qui a été largement soutenue par les nations, à quelques exceptions près. Par mesure de représailles, Israël a décidé de se lancer dans la construction de 3000 appartements dans les territoires, en particulier entre Jérusalem et Ma’alé Adoumim, pour empêcher la création d’une entité palestinienne solide. La décision israélienne a provoqué un tollé mondial et met le pays en mauvaise posture. Au lieu de sortir renforcés de l’opération qui a opposé Israël aux Palestiniens de la Bande de Gaza, c’est le contraire qui se produit : Israël est critiqué de toutes parts et est perçu comme un oppresseur.

Que faut-il en penser ?

Société Rabinisation
D’abord, ne nous faisons pas d’illusion : bien qu’étant soutenu par la majorité en Israël, Netanyahou gênera toujours le monde entier. Les journaux de gauche israéliens – donc la plupart des media – et
nombre d’hommes politiques locaux – depuis longtemps désavoués par la vox populi – s’en réjouissent et aident les media étrangers ainsi que les gouvernements de divers pays, dans le seul but de désarçonner Netanyahou et d’obtenir enfin le changement tant attendu dans le pays.

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160 – Décembre 2012 – Rav David Sinzheim (1747-1812) Le guide spirituel des juifs

Obama 2 !

Ainsi donc, c’est Obama qui a été réélu à la tête de la présidence des Etats-Unis d’Amérique.
Pour les membres de notre peuple, en particulier ceux qui vivent aux Etats-Unis, mais en vérité, ceux du monde entier,la nouvelle n’est pas des plus agréables. Lors de son premier mandat, Obama, n’a pas été très favorable à Israël, et, comme Netanyahou a assez clairement annoncé sa préférence pour Romney, il y a fort à craindre que le second mandat d’Obama soit encore moins positif pour notre peuple que le premier…
Cette inquiétude est justifiée, mais c’est oublier notre propre conception de la vie, celle que la Tora nous apprend.
« Le coeur du roi est comme un ruisseau dans la main de l’Eternel ; Il le dirige vers où Il l’entend » (Michlé/Proverbes 21,1), dit le verset.
Rabbénou Yona, l’un des grands maîtres espagnols, apporte à ce verset une explication remarquable : « Parce que le public dépend du roi, et que l’Eternel lui a donné le droit de vie et de mort, le droit de faire le bien et de provoquer le mal, D’ surveille son coeur pour qu’il ne dévie pas, mais ne fasse que la volonté de l’Eternel, que Son Nom soit loué ! En conséquence, il faut que les coeurs se dirigent non pas vers le roi pour tenter de contrer sa colère, mais vers l’Eternel, Qui sonde les coeurs ;  il faut demander pitié à D’, se tourner vers Lui et lever ses yeux en Sa direction, car c’est Lui Qui tient le coeur des dirigeants en Sa main, et les dirige dans la direction qu’Il juge bonne, à l’image d’un homme qui fait couler le ruisseau là où il en a besoin. »

 

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159 – Novembre 2012 – Le 2ème commandement : Tu n’auras pas d’autres D’ devant Ma face

Des questions de respect d’autrui !

Un film d’un copte d’origine égyptienne,désirant sans doute venger ses frères et les vexations qu’ils subissent de la part des arabes, a été lancé sur le web, profanantl’image de Mohamed. Charlie Hebdo a également donné dans le genre, non sans écorcher au passage les Juifs. A partir de là, des manifestations ont eu lieu dans le monde arabe et à Paris, provoquant la mort de l’ambassadeur des USA à Benghazi et entraînant un affolement généralisé dans les représentations diplomatiques françaises et américaines situées dans des pays
musulmans.
Avec une bombe atomique, l’Iran mettrait Israël en danger ! Nos anciens, ceux qui ont connu la période d’avant la Seconde Guerre mondiale, se posent des questions…

La première question qui a été posée est celle du droit de représenter Mahomet d’après la loi musulmane. Divers experts se sont exprimés, et la réponse n’est pas claire.
Pour notre part, nous comprenons les musulmans : donner une représentation d’un personnage ancien revient à le réduire (sauf quand il s’agit d’une photo), et donc à lui manquer de respect. En ce qui nous concerne, nous évitons par exemple de faire paraître toute image de nos grands ancêtres, parce que nous risquerions de trahir leur personnalité  si nous tentions de la représenter de la sorte. Quels que soient les traits que nous leur accordons, nous avons toutes les chances de passer à côté de la réalité, et de réduire leur dimension.
Présenter donc le fondateur de l’islam d’une quelconque manière peut être pris comme un manque de respect envers lui, à plus forte raison de la manière déshonorante dont cela a été fait.
A ce niveau, nous comprenons donc les arabes.

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158 – Octobre 2012 – Mariage la fondation de la famille juive

Couverture de magazine Kountrass

Le renouveau de la maison d’Israël

Nul doute que la période est inquiétante.
Il se peut que Netanyahou ne cesse de menacer d’attaquer l’Iran pour faire pression sur les Nations pour qu’elles interviennent et dans ce cas, ceux qui critiquent sa démarche n’ont rien compris ; il se peut aussi que le Premier Ministre pense effectivement intervenir directement pour régler ce problème, et alors gare à nous : du Hezbollah, de la Syrie, de Gaza et peut-être également d’Egypte, les réactions seraient fulgurantes, sans oublier celles du principal concerné, l’Iran… Quant à ne rien faire, comme d’autres le proposent, Israël peut-il réellement se permettre d’avoir un pays tel que l’Iran qui ne cesse de menacer de le détruire, et qui agit tout le temps en ce sens (de manière très honteuse du reste : en renforçant en armes le ‘Hezbollah et le ‘Hamas, en dirigeant des attaques ponctuelles dans le monde contre des vacanciers juifs tels que ceux qui ont malheureusement été touchés en Bulgarie, ou encore en soutenant l’un des plus terribles tyrans arabes, Assad) ?
Avec une bombe atomique, l’Iran mettrait Israël en danger ! Nos anciens, ceux qui ont connu la période d’avant la Seconde Guerre mondiale, se posent des questions…

Il nous semble toutefois qu’on ne peut comparer les deux périodes – et qu’au contraire, il faut clairement montrer que les différences sont abyssales !
Dans les années 1930, la situation du peuple juif était terrifiante sur le plan spirituel : dans quasiment toutes les communautés européennes, la pratique avait terriblement diminué et l’on ne trouvait plus,  même dans les bastions les plus forts du judaïsme, que quelques jeunes qui se dévouent encore à l’étude de la Tora. L’écrasante majorité des membres de notre peuple avaient abandonné la partie.

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157 – Septembre 2012 – Une vie de Tora En souvenir de Rav Eliachiv zatsal

Kountrass 157

Et pourquoi pas un amour égalitaire ?

Nous sortons de la période durant laquelle nous déplorons la destruction du Temple. Cette catastrophe n’est pas le fruit du hasard, et elle n’est pas la conséquence d’une défaite politico-militaire,  nous dévoilent nos Sages. Le peuple juif souffrait d’un défaut profond qui en est la véritable cause. Quand Rome est parvenue à détruire l’édifice de pierre à Jérusalem, nos Sages (Sanhédrin 96) expriment l’idée que ses soldats n’ont eu plus qu’à « moudre une farine déjà moulue ». Jérusalem était déjà vermoulue, l’édifice était pourri.
Quel était cet élément qui a provoqué cette des-truction ? La haine gratuite entre les Juifs (Yoma 9b).
Pourquoi un manque de sentiments entre les gens a-t-il entraîné la destruction du Temple ? Du temps du prophète Jérémie (Yirmiahou/Jérémie 7,2 à 5), dit rav Hirsch, certains Juifs contemplaient la beauté du Temple et pensaient qu’elle ne dépendait pas de leur conduite : « C’est ici le sanctuaire de l’Eternel ». Ce à quoi le prophète répondit : « Mais le sanctuaire de l’Eternel, c’est eux !» Il poursuit : « Car si vous corrigez sérieusement vos voies et vos œuvres, si vous pratiquez une justice sévère dans vos relations réciproques ; si vous vous abstenez d’opprimer l’étranger, l’orphelin et la veuve, de répandre du sang innocent en ce lieu, et de suivre des dieux étrangers, pour votre malheur, [alors seulement] Je vous laisserai résider ici, dans le pays que J’ai donné à vos ancêtres, de siècle en siècle ». Le Temple, Erets Israël, dépend donc du respect que nous accordons à la Tora.

Nous avons un exemple brûlant de ce que peut signifier la haine entre les Juifs : une campagne sans précédent a été lancée contre le judaïsme ortho-doxe en Erets Israël, visant à ce que « tout le monde effectue un service égalitaire », tout en taisant deux données essentielles : le fait qu’il y a plus de jeunes non-religieux qui ne font pas leur service que de jeunes orthodoxes, et en négligeant le fait que les Arabes israéliens ne l’effectuent pas non plus. De plus, la vraie question n’est pratiquement pas posée : pourquoi Israël continuerait-il en ce début du XXIe siècle à pratiquer un enrôlement systéma-tique coûteux et inutile, alors que l’ensemble des pays développés est passé depuis longtemps à une armée de métier ? Ces interrogations prouvent bien que la campagne actuelle repose sur une haine gratuite contre les étudiants de Tora, contre ceux qui s’investissent de tout leur cœur à appliquer le message que le peuple juif a reçu au Mont Sinaï, « et vous vous y investirez de jour et de nuit », ainsi que des maîtres tels que rav Eliachiv Zatsal nous l’ont montré !

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155 – Juin 2012 – Qui a raison ?

 Question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva

La « grande » question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva a été lancée voici peu sur la place publi­que par la Cour suprême, laquelle refusait la loi Tal et exigeait une nouvelle loi, ou, à défaut, la fin du sursis accordé à ces jeunes.
Les hommes politiques l’ont reprise, non sans que, comme c’est devenu l’habitude en Israël, un groupe de manifestants ne l’ait adoptée pour en faire son cheval de bataille, le groupe des « Frayerim » – les gars qui se laissent exploiter par les autres, par ceux qui ne font pas leur service militaire.
Rapidement, l’ensemble de la classe po­litique israélienne s’est entendue sur cette question fondamentale pour le peuple juif, à savoir le scandale que trop de jeunes étudient la Tora et ne participent pas aux efforts de défense du pays ! C’est tout de même fantastique : ce sujet a été la raison unique et précise pour laquelle le gouver­nement a décidé de présenter une loi pour dissoudre l’équipe gouvernante actuelle et de se tourner vers le public pour solliciter un nouveau mandat, via des élections – avant le renversement de la situation à la suite de l’entrée de Qadima avec Chaoul Mofaz dans le gouvernement.
Cette question restera toutefois l’un des éléments chauds de l’été, autour de la rédac­tion d’une nouvelle loi dans ce domaine à la Knesset, et on imagine déjà les débats hou­leux qui se dérouleront dans cette enceinte, tant les partis politiques sont convaincus que c’est là le sujet qui importe le plus au peuple d’Israël de nos jours.
Il fallait en fait s’y attendre : la vieille gé­nération cède sa place à une nouvelle, « qui ne connaît pas Yossef », comme il est dit à propos du nouveau pharaon de l’Egypte où vivaient nos ancêtres. L’ancien monarque savait combien Yossef avait apporté à son pays, le sauvant de la situation dramatique qui la menaçait du fait des années de vaches maigres qui allaient survenir.

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156 – Juillet 2012 – Business et Tora

Voici notre numéro de Tamouz, et nous vous en souhaitons bonne lecture !
Souhaitons la bienvenue en particulier à tous les nouveaux abonnés et lecteurs qui nous ont rejoints ces derniers mois.
Nous espérons qu’ils auront du plaisir à lire Kountrass, tout comme les fidèles abonnés – certains le sont depuis le lancement de Kountrass, il y a 26 ans !
Le présent sujet, « Tora et business », peut sembler a priori ne concerner que les directeurs d’entreprises, mais le lecteur découvrira bien rapidement que ce n’est pas le cas : nous sommes confrontés à ces questions tous les jours, et surtout quand on souhaite investir (et pour cela, il suffit d’être un employé et de pouvoir mettre de l’argent de côté pour la pension ou pour la formation…).
Bonne lecture !

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154 – mai 2012 – La résistance spirituelle juive en France durant la Shoah

Lendemain de Passa’h

Quels doivent être, en fin de comp­te, nos sentiments au lendemain de Pessa’h?
Le Ramban livre, à la fin de la parachath Bo ( Chemoth!Exode13,16), une grande idée concer­nant la sortie d’Egypte : « Des grands miracles qui se sont déroulés aux yeux du monde entier, on en arrive aux miracles discrets … » – ceux qui nous arrivent au quotidien, quand tout marche bien et même quand les choses ne suivent pas la voie que nous souhaitions, sans oublier le fait, constant quant à lui, que parmi les innombrables cavités et les nombreuses ouvertures de notre corps« aucune d’entre elles ne cesse de fonction­ner car si cela arrivait, il est su devant le Trône céleste que nous ne pourrions rester même une heure en vie. »
La toute-puissance de l’Eternel s’est dévoilée aux habitants du monde entier lors de la Sortie d’Egypte. L’humanité en a été troublée, car elle a dû constater que l’ordre naturel n’était pas celui qu’elle pensait, mais dépendait au contraire tota­lement et sous tous les angles, dans le ciel et sur terre, dans le règne végétal, animal et humain, de la décision absolue du Maître du monde Qui domine tout, absolument tout.

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152 – Mars 2012 – Le retour aux sources : nouveauté, ou simple répétition du passé ?

Le mois d’Adar

un parallèle entre le mois d’Adar et l’ac­tualité s’impose de lui-même: quelle dif­férence entre les menaces et les décrets pris par Haman en son temps, le Premier Ministre d’Assuérus, à Suze, et celles proférées de nos jours par Ahmadinejad contre notre peuple ? Il s’agit du même discours, de la même volonté de détruire tout le peuple juif.
Haman était officiellement un descendant de ‘Ama­leq, disent nos Sages, mais Ahmadinejad ? Il faut au moins reconnaître qu’il souffre d’un syndrome ama­lécite de typologie classique : il est prêt à amener son propre peuple à la catastrophe, à risquer finalement une attaque généralisée des Nations, ou au moins des Etats-Unis, ou peut-être d’Israël, il met les Iraniens dans une situation dramatique sur le plan économi­que, il dilapide tout l’argent du pétrole pour fabriquer une bombe atomique et armer le ‘Hezbollah et quel­ques autres organismes terroristes de la région …
Cette conduite n’est pas sans rappeler celle d’un autre peuple, qui, voici quelques décennies, s’est conduit de la même manière : les nazis ont donné la préférence à l’immense appareil de destruction des Juifs plutôt que de se tourner vers les divers fronts sur lesquels leur pays devait alors se défendre …
Or c’est exactement ce qu’a fait ‘Amaleq en son temps : ce peuple savait que la « baignoire était brû­lante» (Tan’houma Ki Tétsé), mais n’a pas hésité à s’y plonger, afin de la refroidir – car pour ‘Amaleq, et pour ses descendants, le but principal de leur vie est de s’en prendre au peuple juif et à tout ce qu’il re­présente dans Je monde, son message de spiritualité et de morale, de conscience et d’humanisme, quitte à se suicider pour défendre leur propre anti-spiritualité ! « Ils vous ont poursuivis comme le font les abeilles » (Devarim!Deutéronome 1,44), Rachi expliquant cette comparaison : « De même que cette abeille, quand elle pique un homme, meurt de suite, de même eux, dès qu’ils vous frappaient, mouraient sur le champ … » Ils le savaient, et pourtant ils insistaient …
Cette conduite d’Ahmadinejad est donc intéressante, parce qu’elle nous permet de supposer que son essen­ce est amalécite.

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153 – Avril 2012 – L’homme, l’arbre des champs…

DE LA LIBÉRATION À LA LIBERTÉ

Au moment où le Tout-Puissant annonce à Moché la Sortie d’Egypte, Il partage cette annonce en quatre « termes de délivrance » ( « arba’ lechonoth chef gueoula » ), dont deux traduisent la « sortie » de l’état négatif ( « Je vous sortirai des souffrances » et « Je vous sauve­rai de l’esclavage » ), et deux expriment le passage à une situation << positive » (« Je vous libérerai avec un bras étendu », et enfin « Je vous prendrai pour peuple et Je serai votre D’ » Chemoth/Exode 6,6-7). La séquence de ces diverses expressions est particulièrement signifiante, car elle implique une pédagogie de la liberté, qui est d’une importance extrême pour notre époque.
Dans un premier temps, il est clair qu’il s’agit, au niveau de la Sortie d’Egypte, de « libérer » les enfants d’Israël de l’état de servitude, afin de les préparer à recevoir la Tora au Mont Sinaï. Il n’est pas anodin que la Révélation soit précédée de l’intrusion d’Amaleq, qui cherche à empêcher Israël d’ar­river au terme de la Révélation du Sinaï : ‘Amaleq est un obs­tacle à la liberté.

Rav Lionel Cohn

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141 – Janvier 2011 – La royauté en Israel

Et le droit de Yehouda à la royauté

Passons à présent à Yehouda, fondateur de la principale maison royale en Israël. Nous ne serons pas surpris de constater que lui non plus n’a pas eu droit à ce rang sans que ses propres mérites ne le lui aient permis ! C’est ce qui ressort d’une inté­ressante discussion entre nos grands Sages, alors qu’ils étudiaient aux pieds de leur maître, rabbi Tarfon (Tossefia Berakhoth 4,16 – cf. Maharal, Netiv ha’anawa chap.6).

Divers avis sont en présence pour expliquer à quel titre Yehouda eut droit à la royauté.
La première proposition est que ce fut le courageux aveu de Yehouda dans l’histoire de Tamar qui lui fit mériter un tel honneur (Beréchith/Genèse 38, 15).
Yehouda avait en effet condamné Tamar à être mise à mort parce qu’elle était enceinte d’un incon­nu, alors qu’elle aurait dû attendre que le troisième fils de Yehouda la prenne pour épouse (à titre de Yi­boum). Tamar envoya alors les gages que Yehouda lui avait laissés lors de leur rencontre, sans dire publi­quement à quel titre il les lui avait remis. Yehouda avait la possibilité de refu­ser d’assumer la paternité des enfants qu’attendait Tamar, mais il fit le choix remarquable d’avouer que ces enfants étaient les siens. Là aussi, c’est le courage d’avoir fait cet aveu qui, selon cet avis, valut à Yehouda une telle récompense.

 

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150 – Janvier 2012 – L’autre…

Kountrass 150

Nous aimons bien tenter de comprendre ce qui se passe autour de nous, et rien n’est plus naturel. Toutefois, il n’est pas facile d’y parvenir, car les projections de nos propres conceptions ou désirs peuvent rapidement fausser notre compréhen­sion, et nous amener à de lourdes et graves erreurs.
A dire vrai, tant que ce n’est que nous qui commettons des erreurs de jugement et d’appréciation, ce n’est pas bien important: qui sommes-nous, finalement, pour que notre avis ait un quelconque intérêt? Le problème commence à devenir de loin plus inquiétant quand c’est une personne telle que le président des Etats-Unis, Barak Obama, ou celui de la France, Sarkozy, qui font erreur !Et quand le monde entier est convaincu de l’espoir que laisse entrevoir le « printemps arabe « pour l’avenir de !’Histoire: serions-nous enfin arrivés à un moment où la crise entre l’Occident et le Proche Orient va être résolue, où les Arabes vont rejeter les régimes totalitaires et san­glants sous la botte desquels ils souffrent tant, sans liber­tés personnelles, sans possi­bilité de trouver du travail et de vivre convenablement ?!
Obama et Sarkozy étaient convaincus que ce moment messianique était arrivé : le président américain a exigé que Moubarak démissionne – même si le dirigeant égyp­tien a maintenu une voie pro-occidentale toutes ces années, contre toutes les cri­tiques et tout ce qui a été ma­nigancé contre lui. Sarkozy a aidé les révoltés libyens à se révolter contre le dictateur absolu qui régnait dans leur pays, exploitant ce peuple et les ressources naturelles de son pays jusqu’au sang de ses citoyens. Ce n’est que maintenant que l’image cruelle de ces régimes, ou de celui de la Tunisie par exemple, com­mence à être réellement connue et comprise.
Le président de la Syrie tient encore, mais sans doute plus pour longtemps, et nul ne doute de l’importance des atrocités qu’il commet contre son propre peuple.
Mais de tous les côtés, l’image qui commence à se dessi­ner est inquiétante : les groupes les plus extrémistes sem­blent prendre la place des anciens dictateurs, et accéder de manière démocratique au pouvoir, à l’image des Frè­res musulmans en Égypte, et d’autres factions extrémistes en Libye et ailleurs. Tout le monde parle déjà de l’hiver musulman, et de l’inquiétant risque que l’ensemble des
pays musulmanss du pourtour méditerranéen finissent par tomber sous la coupe des groupes fondamentalistes ! Adieu la liberté, le respect des individus et des minori­tés, le travail pour tous et les conditions sociales ! Sans parler des inquiétudes profondes qui règnent à présent en Israël.

 

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143 – Mai 2011 – Faut-il croire au ‘ain hara’ ?

La providence nous protège

La Main de la Providence nous aide et nous protège, disent ceux qui avaient des doutes quant aux intentions réelles des Palestiniens!

Pour eux, il n’y a rien de plus fantastique que d’observer ce qui se passe devant nos yeux: il n’est pas possible d’y voir autre chose que la Main d’Hachem !
Et ce n’est pas la première fois qu’une telle intervention est sensible dans l’histoire dans laquelle nous sommes plongés.
Quiconque connaît la Charte du Fata’h (OLP) sait quelles sont ses intentions: jeter les Juifs à la mer et éradiquer la présence juive de Terre sainte, pas moins. Celle du ‘Hamas fait référence au triste faux antisémite, les Protocoles des Sages de Sion, pour justifier une position analogue. La seule différence concrète entre le Fata’h et le ‘Hamas est que ce dernier ne se contente pas de l’avoir écrit noir sur blanc sur son programme: cet autre organisme terroriste l’applique dans la réalité concrète, comme peuvent malheureusement en témoigner les Juifs qui vivent dans les alentours de son bastion, la Bande de Gaza.
Mais les « Palestiniens », déjà sous Arafat, sont devenus maîtres en matière de fourberies et de jeux politiques: d’un groupe insignifiant de gens en provenance des divers pays, limitrophes ou non, ils sont parvenus à se faire passer pour un peuple unifié, et à grimper dans l’estime des Nations, au point de parvenir, actuellement, à ce que de très nombreux pays soient déjà prêts à les reconnaître comme Etat indépendant.
Et Israël se retrouve de plus en plus isolé dans la société des Nations! Pourquoi refuser un tel droit aux Palestiniens, surtout à un Abou Mazen qui se présente comme un personnage prude et droit, et qui a abandonné le terrorisme de son prédécesseur! Que peut-on répondre à cela? Rien.
Du reste, Binyamin Netanyahou était en train de préparer un discours de haute voltige, du niveau que lui seul est capable de rédiger : il donnerait tout aux Palestiniens, tout en tentant de ne rien donner, mais serait obligé de faire des concessions, etc.

 

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134 – Novembre 2009 – La bible retrouvée dans l’histoire ?

Le papyrus d’lpuwer

Toute l’histoire du présent numéro commence chez nous avec le papyrus d’lpuwer. Nous en avons parlé dans un précédent numéro, et des lecteurs ont voulu en savoir plus.

Il s’agit d’un texte d’un prédicateur égyptien, qui dé­plore une situation catastrophique que son peuple a connue à une certaine époque. Comme les historiens officiels, pour des raisons qui sont les leurs -nous les verrons dans le présent numéro -, ont décidé que ce texte avait été écrit plusieurs siècles avant la période présumée de la Sortie d’Egypte, cette affaire ne nous concernait pas. Et ledit papyrus fut rangé dans la sé­rie des productions littéraires égyptiennes classique – Sans Plus

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133 – Octobre 2009 – La bonté dimension fondamentale du judaisme

Le bonté du peuple juif

La bonté dans le peuple juif – pourquoi aborder un tel sujet? Nul doute que l’époque actuelle nous y con­traint.
Tout d’abord, nous sortons d’une période de trois se­maines, durant lesquels la haine gratuite qui régnait entre les Juifs eut pour conséquence la destruction du Temple – attitude que nous n’avons pas encore réussi à dépasser, puisque le Temple n’est toujours pas re­construit. En conséquence, une réflexion sur ce que devraient être les relations humaines nous semblait bienvenue.
De plus, nous nous approchons de Eloul : n’est-ce pas le moment où nous devons abandonner la routine et revenir vers l’Eternel, avant les jours de jugement de Tichri qui s’approchent à grands pas ? Dans cet esprit également, une telle réflexion trouvait tout na­turellement sa place.
Mais à dire vrai, une troisième pensée, dictée par l’opinion du monde à notre égard, nous a poussés à concevoir le présent dossier : de plus en plus, de par­tout s’élèvent des critiques sur la « cruauté » des Juifs envers leurs voisins. Il nous semblait donc intéres­sant de prouver, à partir de nos sources, combien au contraire la générosité, l’humilité et l’aide à autrui font partie de nos valeurs les plus profondes. A l’inverse, quand dans l’histoire, lorsqu’une tribu étrangère au peuple juif – ayant réussi à s’infiltrer parmi nous – fit preuve d’une absence totale de bonté, le roi David n’hésita pas à repousser ses membres sans pitié. Peut-être ne convaincrons-nous pas le grand public par la parution de ces quelques articles, mais nous désirons au moins remonter le moral de nos frères en leur montrant que, quoi qu’on en dise, les valeurs qui sont les nôtres restent celles de l’amour d’autrui et du respect de la personne.
Toute personne au courant de la conduite des Juifs, les plus éloignés soient-ils de la tradition juive, sait quels efforts déploya Israël durant les guerres et con­flits de ces dernières décennies – qui lui furent tous imposés – pour éviter des massacres inutiles, au ris­que de voir des soldats juifs périr pour cela !

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119 – Avril 2007 – Difficile Cacherouth…

La Cacherouth de la viande

Pour la présente livraison, nous avons choisi de rejoindre les abattoirs pour y découvrir pourquoi la viande que nous achetons sous le label « cacher » atteint de tels prix ! Rapidement, nous avons compris grâce aux divers renseignements récoltés que les conditions d’abattage contemporaines ne facilitent pas du tout le travail des organismes de surveillance rabbinique : à la place de l’abattage local, opéré dans la cour du fermier par la main experte du Cho’het du village, l’abattage moderne exige que la che’hita soit effectuée dans des grands abattoirs, ce qui modifie considérablement la chaîne de travail habituelle. Or pour qu’une che’hita soit kachère, il faut que le cho’het travaille dans des conditions de tranquillité optimales, et puisse vérifier les poumons avec précaution et temporisation. Rapidement, nous avons pris conscience que l’abattage moderne entraînait de grands frais, et que les différences de prix avec la viande non-kachère étaient ainsi justifiées.
De plus, nous avons compris combien les hommes restent encore de nos jours importants dans la réalisation d’une che’hita de qualité, ainsi que nous allons le développer dans les pages qui viennent, et conclu en reconnaissant que la volonté de certains d’entre nous d’ob-tenir une che’hita impeccable et une viande aussi « glatt » que possible était complètement légitime.

 

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118 – Fevrier 2007 – Les derniers jours…

EDITORIAL

La période que nous vivons actuellement en Erets Israël est riche en événements les plus divers : guerre(s) quasi-permanente(s), attentats, déplacement forcé de population, scandales en tous genres éclaboussant l’ensemble de la classe dirigeante…
Ces événements malheureux ne sont certainement pas neutres. Outre leur teneur négative, leur cumul amène chacun à s’interroger : que se passe-t-il en Erets Israël ? Tout serait-il devenu mauvais, les gens comme les décisions ? Vers quel péril cela va-t-il nous mener ?
De notre point de vue, c’est tout le contraire qui est vrai : quand on voit que le peuple d’Israël, soutenu par la Providence divine à chacun de ses pas et à chaque phase de son Histoire, traverse de telles difficultés, c’est que quelque chose est en train de se préparer En-Haut.
Quand la puissance militaire du pays peut être tenue en respect par quelques milliers de terroristes, quand presque tous ses dirigeants sont soupçonnés de malversations et autres conduites inacceptables, quand ses citoyens sont chassés de leurs foyers et de leurs villages sans raison tangible, et sans même que les responsables du pays ne se soucient de leur réinstallation, l’effondrement de l’image de notre peuple qui en découle doit être à coup sûr interprété dans une perspective plus large.
C’est ce que nous nous proposons de faire dans le présent numéro : montrer que cette chute apparente ne signifie rien d’autre qu’une proximité de plus en plus évidente de la venue du Machia’h !
Car contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas avec faste, au son des tambours ni des trompettes, que le Machia’h viendra, mais plutôt dans une période sombre d’effondrement des valeurs et des certitudes qui étaient les nôtres.
C’est donc le sujet du présent dossier, consacré aux «derniers jours», ceux que nous sommes sans doute en train de vivre.

 

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113 – Mai 2006 – A propos du Matan Tora

Matan Tora : Le Don de la Tora

Le Matan Tora a nécessité une préparation de sept semaines à partir de la sortie d’Egypte. Lorsque les enfants d’Israël sont arrivés au pied du Sinaï, il leur a fallu encore trois jours pendant lesquels ils se sont sanctifiés et purifiés. Tout cela a exigé beaucoup de préparatifs. Puis le jour venu, Hachem est arrivé dans le tonnerre, les éclairs, la nuée… On s’attendait alors tout naturellement à recevoir quelque chose d’exceptionnel, que personne n’avait encore eu le privilège d’entendre.
Or qu’a-t-on entendu en fin de compte ? « Ne tue pas », « Ne vole pas »…
Est-ce pour cela qu’il fallait tant se préparer ? Qu’il fallait déranger, pour ainsi dire, Ha-chem en personne, pour venir dire en apparence ces quelques banalités ? On ne prépare pas un matériel coûtant des millions pour produire quelque chose qui ne vaut que quelques francs (voir ‘Aqédath Yits‘haq ch. 45). C’est un peu l’impression que donne Matan Tora : certes les Dix Commandements sont respectés par tout le monde, mais nos Sages eux-mêmes disent que si ces mitswoth n’avaient pas été données, nous aurions pu les deviner par nous-mêmes. Fallait-il tous ces préparatifs pour entendre des choses aussi évidentes ?

 

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112 – Mars 2006 – En souvenir du Rav Kadouri zatsal

Le décès du rav Yitsh’aq Kadouri

Le présent numéro du magazine paraît après le décès du rav Yitsh’aq Kadouri zatsal. Le plus ancien des Qabbalistes d’aujourd’hui, qui a vu trois siècles
(selon le décompte civil), grand connaisseur tant des textes classiques du « niglé » (la Guemara) que de ceux du « sod » (la Qabbala), jouissait d’une réputation hors du commun. Nous nous devions donc de lui consacrer plusieurs textes.
Nous avons ainsi tenté de décrire sa vie, depuis la Bagdad de l’âge d’or jusqu’au début de la Jérusalem moderne, avec la fondation de la Yechivath Porat Yossef. Comment faire parler un Qabbaliste de cette dimension ? Heureusement pour nous, d’autres s’en sont chargés, et une interview, datée de quelques quinze ans, a paru sur le site que la famille a fondé. Nous l’avons reproduite dans nos colonnes. On ne peut parler des Qabbalistes sans évoquer leurs « pouvoirs ». Nous avons donc dédié quelques lignes au thème de la Qabbala ma’assit et des Kamiy’oth.
Le dossier de notre précédent numéro, le « progrès », se voit compléter dans la présente édition par trois articles complémentaires !
Le premier est une véritable antithèse de celui paru dans le numéro précédent, et montre que, par le biais d’un texte du Zohar que le progrès a été voulu par la Providence divine, dans le cadre du grand projet de l’Histoire.
Ces considérations optimistes n’empêchent en rien le danger d’un progrès s’il est mal compris, ainsi que l’histoire moderne l’a amplement prouvé.

 

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111 – Janvier 2006 – Le progrès : réalité ou illusion ?

Dans le fond, à force d’utiliser tous les agréments de la période actuelle :

L’ordinateur, internet, le fax et le téléphone, sans parler de l’avion et des autres moyens de transport modernes, il nous fallait prendre une fois le temps de éfléchir à ce monde en constante accélération ! Personne d’entre nous ne doute du fait que la vie est devenue plus facile à présent : les moyens techniques les plus puissants sont à la portée de n’importe quelle personne, et même les enfants peuvent en profiter ; la médecine a fait des progrès gigantesques, et l’espoir de vie a doublé, voire triplé dans le monde ; le confort de vie est devenu remarquable, et il n’y a plus besoin, chers enfants, de descendre chaque matin à la cave pour en apporter des seaux de charbon, ou appeler le goy le Chabbath matin pour qu’il rallume le feu…
Tout ceci est incontestable, mais est-ce positif sous tous les angles ? C’est la question que nous avons voulu nous poser ici.
On découvrira dans l’article consacré à cette question que divers auteurs juifs voient avec inquiétude que la « foi » dans le progrès a pour conséquence même une déformation d’une vision équilibrée du monde, et peut facilement écarter les gens de la véritable foi, celle de la Tora.
Nous invitons aussi le lecteur à découvrir un texte du rav Dessler zatsal consacré à cette question. Il est tiré de l’édition française des éditions Gallia.

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95 – Les premiers pas de ‘Habad en France

Staline ? Est il fait de chair et d’os !

C‘est la phrase prémonitoire qu’a prononcée à l’égard de  Staline, voici Juste 50 ans, le rav Ylts’haq Sllber, le soir de Pourim de l’an 1953.

Qui est ce rav Sllber ? Après la Choa, les dernières familles Juives pratiquantes ont réussi à quitter le « paradis » soviétique, certaines, tout de suite, avec la « Berl’ha » décrite dans notre dossier sur le mouvement ‘Habad. D’autres n’ont réussi à partir que plus tard, mals entre temps, une chape de silence s’est abattue sur l’URSS, où les dernières traces de vie Juive authentique ont été effacées. C’est du moins ce que l’on croyait. Car lorsque les portes se sont à nouveau ouvertes, de manière très Intermittente, dans les années 80, Il s’est soudain avéré que certaines familles avalent
réussi l’incroyable : conserver sous la botte des Bolcheviques la pratique Juive la plus stricte. C’est le cas de la famille du rav Yits’haq Sllber, qui est considéré auJourd’hui comme la personnalité la plus Importante de la com­munauté Juive d’origine russe en Erets Israël.


Nous sommes allés le voir. Son témoignage sur la vie dans les  camps, et sur les efforts qu’il a déployés pour le respect de la  Tora, est Important pour la connaissance de la communauté juive russe au 20ème siècle, que nous avons commencé à découvrir dans le précédent numéro.
Son étonnante prédiction, révélée à propos de Staline, mérite également notre attention, 50 ans plus tard …
Le rav Sllber s’inscrit dans le courant « lituanien », et non point loubavitch.

 

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86 – Octobre 2001 – La fin des Empires ?

Le dossier Yichmaël-lsraël, paru dans le précédent numéro de notre magazine, a surpris plus d’un lecteur : il se faisait l’écho d’une position très critique face aux exigences palestiniennes d’un pays et d’une paix, préférant voir dans toutes ces manœuvres l’application systématique de l’idéologie musulmane classique, reprise ces dernières décennies par des penseurs arabes fondamentalistes dont l’influence est de plus en plus perceptible dans le monde arabe.

au moment où paraissait ce numéro, un Mr Théo Klein s’indignaient dans les colonnes du  » Monde « , exigeant de M. Sharon qu’il se retire des » territoires occupés « afin d’amener enfin cette paix tant attendue, et un Professeur Halperin prônait dans ces mêmes colonnes une recherche constante de la paix de notre part … Il est vrai qu’en Erets Israël, ces positions ne sont suivies que par quelques gauchistes irréductibles, mais à l’étranger, jusqu’à la date fatidique du 11 septembre 2001, c’étaient le ton le plus souvent utilisé dans les colonnes des grands journaux …

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85 – Aout 2001 – Yichmael et Israel

La situation actuelle en Erets Israël nous a amenés naturellement à nous pencher sur le dossier « Yichmaël ». Il y avait deux axes à explorer : le premier concerne la vision politique des gouvernements israéliens depuis une dizaine d’années, la seconde nous a amenés à chercher dans nos sources ce qui est dit sur Yichmaël.
C’est peut-être, paradoxalement, sur le premier axe de recherche que nous surprendront le plus nos lecteurs : depuis de longues années, les médias orthodoxes font part de leur inquiétude quant aux grandes options prises par les dirigeants israéliens.
Il est vrai que théoriquement la conception Toranique la plus largement partagée est qu’il faut à tout prix arriver à faire la paix avec nos ennemis, serait-ce au prix de concessions territoriales. Cependant il est de plus en plus clair depuis quelque temps, peut-être depuis les accords d’Oslo – et Kountrass n’a eu de cesse de se faire l’écho d’une telle inquiétude – que le jeu des Palestiniens est totalement perverti, et qu’il ne vise qu’à l’anéantissement total de la présence juive en Terre sainte. Nous verrons ici que ces impressions ne sont pas fausses.

Quant à l’analyse de nos sources, nous serons amenés à y découvrir des éléments réellement remarquables.
Le présent dossier va nous amener, dans un proche avenir, à aborder encore quelques sujets de réflexion : nous croyons qu’il est indispensable de nous pencher sur les indications que notre tradition nous donne quant au plan historique du monde. Une telle étude nous permettra sans doute de mieux comprendre où nous en sommes de nos jours, quand, de toute évidence, nous nous trouvons devant des développements marquants dans le déroulement de l’histoire humaine.
Nous pourrons, en réalité, constater également la surprenante précision historique de prophéties telles que celles de Daniel !

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68 – Juin 1998 – 50 ans d’Etat : vers la Techouva ?

Editorial

Cinquante ans se sont écoulés depuis la déclaration d’indépendance de
l’Etat d’Israël, le 5 lyar 5708. Ce jour a représenté un grand espoir pour le peuple juif, tout en suscitant des inquiétudes au sein du judaïsme orthodoxe qui assistait à la création d’un Etat moderne, aux structures laïques. Un article dans le présent numéro recense les efforts fournis par les députés et
représentants des partis religieux pour préserver le caractère juif de la nation,
depuis lors -et jusqu’à ce jour.
Cependant, en l’espace de ces quelques décennies, les pions ont été déplacés, et l’échiquier actuel de la société israélienne est constitué d’une toute autre
manière. Certains le redoutent, d’autres s’en réjouissent, mais il est en tout cas probable que !’Israël de demain change complètement d’orientation, quand la
majorité y sera religieuse. Entre-temps, une lutte formidable est en train de se
jouer, opposant les dirigeants et fondateurs d’hier aux communautés orthodoxes, tous les media étant de la partie. Un article de ce présent dossier tentera
d’expliquer les craintes de l’élite israélienne ; dans une interview, un porte-parole de la communauté orthodoxe nous révélera comment il envisage l’avenir ; un
troisième texte dévoilera la manière de fonctionner des nouvelles radios pirates – ces vecteurs ultra-performants qui contribuent au rapprochement du grand public à la Tora. Bien sûr, le problème épineux de l’enrôlement des jeunes orthodoxes à l’armée ne sera pas négligé, puisqu’il constitue une des pierres d’achoppement
dans les débats entre religieux et laïcs en Erets Israël.

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67 – Avril 1998 – La Guerre de Gog et Magog

Editorial

De nombreux autres versets dans les textes bibli­ques font allusion à ces événements hors du com­mun. Quand le verset dit «Toutes les Nations m’en­cerclent» (Psaumes 118,10), Rachi explique que c’est lors de la guerre de Gog et de Magog que toutes les Nations viendront assié­ger le peuple juif. Un autre verset (id. 99,1) par­le des «peuples [qui] trem­blent», faisant allusion encore à ce même épisode (On retrouve encore des références à cette guerre dans d’autres textes des prophètes : Yirmiahou!Jé­rémie 30 ; Daniel chap. 11 et 12; Yoël chap. 4; Psau­mes chap. 83 selon le Se­forno).

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