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1 – Novembre 1986 – La Chemita – l’année sabbatique. La controverse sur la vente.

Au seuil de cette nouvelle année, c’est avec joie que notre équipe vous présente, en même temps que les premiers fruits de son travail, ses plus sincères et chaleureuses berakhoth. Pourquoi ce « Kountrass »? Le contenu de ce premier numéro pourra vous donner un début de réponse, pour cette fois entièrement consacré au thème de la Chemitta. Notre prochain numéro, qui proposera un dossier spécial sur ‘Hanoucca, comprendra les rubriques suivantes

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193 – Janvier 2016 – La joie dans la Tora

Kountrass Famille 193

La joie dans la Torah

Le monde occidental est troublé : il est parvenu à un niveau d’humanisme remarquable, à un degré de respect d’autrui jamais connu. Pourtant, il se heurte en même temps dans le monde à des phénomènes de cruauté et de remise en question de l’autre, qu’il peine à accepter. Daech, avec ses meurtres filmés et ses crimes contre des enfants et des villes entières, ne cesse de heurter le public – et en plus ses tentacules finissent par frapper des « Français innocents », à Charlie Hebdo, au Bataclan… Les différentes branches du monde musulman semblent bien à la veille d’affrontements d’une ampleur terrifiante, après l’exécution d’une cinquantaine d’opposants au régime sunnite de l’Arabie saoudite – dont le cheikh chiite Nimr Baqer, et des membres d’El Quaida (sunnites). Les éléments susceptibles d’engendrer d’immenses dangers pour l’humanité ne cessent de croître ; les risques de crises se précisent, quand ils peuvent réduire à néant la plateforme humaniste occidentale. On peut dès lors se demander : est-ce bien le moment de republier « Mein Kampf » ? D’ajouter à l’actuel bouillonnement « intellectuel » (quel mot déplacé !) international cet élément nauséabond de la culture occidentale elle-même ? Il provient du pays alors le plus avancé dans le domaine de la pensée et de l’humanisme, qui est pourtant tombé tellement bas dans l’horreur et le génocide… Sommes-nous tellement sûrs que la folie nazie ne peut pas reprendre vie et provoquer un gigantesque incendie en Europe, parallèlement aux excès de zèle qui saisissent actuellement le monde arabe ? Nous voyons bien que nul ne pouvait prévoir, voici cent ans, que les pays arabes se relancent dans de telles violences – le plus souvent préjudiciables pour leurs propres membres… L’Allemagne est-elle si sûrement aseptisée de ce microbe ?

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192 – Janvier 2016 – La tribu des Kohanim

Couverture du magazine Kountrass Famille 192

Le miracle de ce Hannouca

Hannouca est le temps des miracles, et l’impact de l’évènement plus de deux fois millénaire reste toujours réel. Est-ce de la sorte que nous devons considérer les événements qui se sont déroulés en France le dimanche, jour de l’allumage de la 7e bougie de ‘Hannouca, avec la relative défaite de l’extrême-droite ? C’est dans le fond difficile à dire : ce parti n’a pas hésité, sous la direction de Le Pen père, à pénétrer dans ce marécage fangeux de l’antisémitisme ; mais les temps ont changé, et la fille du précédent a tenté de blanchir le parti et d’abandonner cette mauvaise disposition à notre égard – tout en conservant une opposition farouche à « l’invasion musulmane » en France, et c’est ce qui lui a donné sa force au premier tour des élections. Il n’est pas facile de décider si le FN allait savoir se maintenir sur cette position – contre les Musulmans, mais peu opposé aux Juifs –, ou si finalement, un glissement risquait de se produire, que D’ nous en protège – et Il nous en a donc protégés ! Pour l’instant – puisqu’en termes de nombre de voix, le FN s’est très fortement renforcé. Or il est vrai que sur le plan des relations avec le pouvoir, la présence d’un tel groupe dans les instances dirigeantes du pays aurait pu probablement gêner tout ce qui concerne la bonne gestion des écoles juives et des autres affaires dépendant des responsables publics. Quiconque rencontre des questions de cet ordre sait pertinemment que, par exemple, la présence de « Verts » à divers postes-clés peut dangereusement entraver toute chance de trouver une oreille attentive aux besoins de notre communauté. La communauté juive, donc, peut voir dans le sursaut, au dernier moment, des électeurs un élément important pour la vie des Juifs en douce terre de France. De fait, l’inquiétude présente depuis quelque temps dans les rangs de notre communauté va plus que probablement se calmer, l’avenir semblant se profiler d’une meilleure manière. Et ce, d’autant plus que la gauche, qui n’a vraiment pas favorisé le développement économique du pays ces dernières années, paraît elle aussi s’approcher de la fin de son mandat

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191 – Décembre 2015 – L’heure de l’épreuve

Couverture de Kountrass 191

L’heure de l’épreuve…

Adire vrai, le présent Grand Dossier était déjà prêt lors des attentats de Paris. La situation en Terre sainte justifiait à elle seule notre attention : que doit-on penser des événements actuels quand on veut suivre le chemin de la Tora ? Nous avons rapporté le message de rav Schakh zatsal, lequel refusait que l’on se tourne vers des interprétations apocalyptiques, et indiquait comme seule direction à suivre celle de la remise en question de nos actes, et du repentir. Nous avons montré que les attentats de Paris devaient eux aussi nous conduire à une réflexion sur nous mêmes, tant le prophète s’exclame déjà (Tsefania/Sophonie 3,6) : « J’ai anéanti des nations, leurs tours fortifiées sont en ruines ; J’ai dévasté leurs campagnes, qui ne voient plus de passants, leurs villes sont ravagées, abandonnées de tous, dépeuplées. » Une situation présentant des ressemblances avec celle que nous connaissons actuellement ! Qu’attend l’Eternel de notre part, après cela ? « Je disais : « Si seulement tu Me craignais et acceptais une leçon ! » » Nous laissons le lecteur découvrir les divers articles consacrés à ce sujet dans le présent numéro, y compris une intéressante description de l’historique de nos relations avec les Arabes durant le dernier siècle. Il nous semble toutefois approprié d’ajouter ici un point, qui ne contredit pas en fait ce qui est dit dans les pages qui suivent sur l’obligation de techouva. Le monde entier ne cesse de s’en prendre au peuple juif habitant à Sion. Il lui reproche sa conduite « impérialiste » envers les Arabes, exige un retrait des « territoires occupés », indique même déjà l’origine des produits, quand ils s’avèrent en provenance desdits territoires afin de faciliter leur boycott, accorde à la tombe de notre matriarche Ra’hel un narratif nouveau, lié à un quelconque sheikh arabe, et le reste à l’avenant.

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38 – Janvier 1993 – La communauté juive de Tanger

Suite au décès de rav Elkaïm z. ts. 1., survenu à la veille de Roch haChana de cette année, nous publions dans ce numéro plusieurs articles liés à la vie et à l’itinéraire de cette person­nalité hors du commun, qui fut l’un des cadres francophones orthodoxes marquants de notre époque. Outre un article retraçant sa biographie et un autre composé de notes d’une de ses dernières conférences, le lecteur trouvera un bref historique du Foyer de la rue Médicis, le
premier restaurant universitaire « cachère » à Paris, à la création duquel le rav Elkaïm apporta son concours ; il découvrira aussi que la personnalité de rav Elkaïm fut particulièrement liée à la communauté orthodoxe de Tanger qui connut de beaux jours entre les années 1952 et 1967. Au cours de nos recherches pour faire revivre l’histoire des institutions juives tangéroises, nous nous sommes rendus compte qu’en fait aucun ouvrage n’a été écrit jusqu’à présent sur ce centre pédagogique qui a pourtant formé une bonne partie des cadres  toraniques francophones séfarades.
Dans un tout autre registre, une enqu8te nous a permis de découvrir les secrets halakhi­ques des célèbres caves de Carmel Mizra’hi avec son rav, le rav Yanowsky. Le mystérieux système des « codes » dans la Tora constitue un sujet qui passionne nombre de nos lecteurs et sur lequel nous avons été maintes fois sollicités : nous consacrons ici à nouveau une  brève étude à ce domaine qu’on commence à peine à explorer.
Un article de Halakha traite de Pourim -et de ses deux (ou m8me trois) jours de fetes.
Enfin, un abondant courrier des lecteurs complète de manière vivante notre présente parution.

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40 – Mai 1993 – Hommage a Rav Hajkin zatsal. la Tora et la pédagogie moderne.

Le numéro quarante de Kountrass para1t quelques jours après la disparition du rav ‘Hayim Yits’haq Chajkin ? »:îT, qui fut à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale le roch yechiva d’Aix-les-Bains. Nous publions ici quelques pages retraçant l’oeuvre remarquable de bâtisseur que cette grande personnalité tor.anique a accomplie durant les quarante et quelques années qu’il vécut en France.
C’est Moscou qui attiré notre attention en ces périodes qui troublent la Russie : notre envoyé spécial s’y est rendu avant Pessa’h pour prendre connaissance de la situation du judaïsme russe actuel ; il en est revenu avec d’intéressantes descriptions d’un judaïsme qui est en train d’émerger du silence dans lequel il a été enseveli par 70 ans de communisme. Nous visiterons avec lui la Yechiva la plus dynamique de Moscou aujourd’hui et ferons connaissance avec quelques-uns de ces jeunes qui ont quitté au prix de grands sacrifices leur famille et leur société pour se lancer dans une voie si éloignée de la mentalité russe, celle de la religion ! Cette enquête nous mènera égale­ment dans la Grande synagogue de Moscou, où Kountrass recueillera une interview exclusive du rav de toute la Russie, le jeune et enthousiaste rav Pin’has Goldschmidt.
D’autres articles prennent place dans ce numéro, tel celui sur la « Tora et la pédago­gie moderne », dû à la plume d’un des grands éducateurs contemporains décédé voici quelques années, rav ‘Hayim Friedlander ? »:îT, tandis que certains de nos lecteurs, de leur côté, nous ont fourni, par leurs intéressantes questions, matière à plusieurs expo­sés dont nous espérons que chacun profitera.

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37 – Novembre 1992 – Le « jour » dans la Tora

Et s’ils avaient raison ?

Le numéro 37 de Kountrass inaugure la septième année de notre revue et nous souhaitons que notre travail continue à se développer et à satisfaire nos lecteurs.
Profitons de l’occasion pour remercier les nombreux amis et abonnés qui ont bien voulu nous consacrer quelques moments et répondre au questionnaire que nous leur avons fait parvenir. Nous espérons d’ici le prochain numéro recevoir la majorité des réponses, les dépouiller et parvenir grâce aux conseils des uns t#t aux remarques des autres à dessiner le profil de nos lecteurs. Somme toute, Kountrass étant une véritable innovation dans le domaine de la littérature juive contemporaine, toutes langues confondues, c’est uniquement en restant attentifs à la voix des lecteurs eux-mêmes que nous pouvons savoir dans quelle direction ils souhaitent que notre revue se développe.

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190 – Novembre 2015 – Bientôt, à Jérusalem

Couverture du magazine 190 de Kountrass

Et s’ils avaient raison ?

Le mouvement actuel qui s’est développé chez les Arabes en Erets Israël présente quelque chose d’assez surprenant : ils justifient leurs actes par l’imminence de l’invasion du Mont du Temple par les Juifs.. Les jeunes Arabes sont prêts à se faire tuer pour contrer une telle intention. Or, ce prétexte apparaît totalement faux ! Il ne fait aucun doute au monde, pour toute personne censée, que le gouvernement israélien, tout éloigné de la Tora qu’il est, ne pense à aucun moment amorcer une telle entreprise, d’autant plus qu’il sait bien que cela entraînerait un vrai djihad globalisé, impliquant un milliard d’Arabes, qu’une telle cause trouverait prêts à s’engager pour faire disparaître la présence juive dans le pays ; les religieux n’envisagent pas plus une telle démarche, tout à fait conscients de la reconstruction du Troisième Temple par voie divine ; elle s’avérerait en tout cas impossible de nos jours ; il reste peut-être quelques excités, mais qui les écoute-t-il ? Et la France y croit aussi, elle qui propose la mise en place d’une force internationale sur le Mont du Temple… Alors, pourquoi ces jeunes Arabes se font-ils tuer ? Nul doute que ce mouvement ne repose pas plus que sur l’une des dernières initiatives des dirigeants palestiniens, avec Abou Mazen à leur tête : ils sentent qu’ils perdent du terrain et, pour parer à cette situation, ils ont lancé cette tentative d’intifada Al Kouds [Ces « Juifs et leurs pieds sales (qui) souillent le sol sacré de l’esplanade », disait Abou Mazen ; pas moins ! Le style demeure assez connu…].

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189 – Octobre 2015 – Nos juges

Kountrass

Instille la crainte devant Toi…

La question est lancinante : nous prions durant les fêtes austères pour que la Gloire divine Se révèle sur tous ceux qui vivent sur terre, afin que « toute personne qui a une âme en son corps reconnaisse que D’, l’Eternel des Juifs, est Roi, et Sa royauté domine tous les éléments du monde », et décrivons alors la joie qui se répandra dans le monde quand cela se réalisera, sur Sa terre, dans Sa ville, parmi les justes et les hommes droits. Mais pourquoi est-ce précisément dans la troisième bénédiction que cette prière est exprimée ? Elle eut pu trouver sa place de manière plus normale dans la bénédiction médiane, celle consacrée à la narration de la nature de ces journées que nous vivons alors. Cette troisième bénédiction est consacrée à une notion particulière : celle de la sainteté de l’Eternel, qui dépasse totalement les contingences du monde. La Qedoucha. On y dit d’ailleurs, à la répétition de la ‘Amida, la « Qedoucha », décrivant, suivant des versets des Prophètes, la sainteté trois fois répétée de l’Eternel, Qui remplit le monde – bien qu’en un second temps, nous déclarons avoir perdu la capacité de situer cette qualité divine, car nous ne sommes pas en mesure de la retrouver dans le cadre limité qui est le nôtre, celui fort restreint du monde matériel. Même les anges en sont là, car, eux aussi, malgré leur absolue finesse spirituelle, ne sont que des créatures, et ne peuvent pas, par définition, arriver à découvrir la « place » de l’Eternel. Il n’a pas de « place ». Il nous semble que la réponse est la suivante : il n’y a pas de qualité plus élevée et plus forte que celle de la sainteté, de la Qedoucha. Elle correspond à une élévation totale au dessus de toutes les contingences matérielles, avec tout ce que le monde peut tenter de nous proposer, dans tous les domaines par lesquels il veut nous attirer vers le bas. L’Eternel est situé de manière absolue au-dessus de tout cela, et ne peut en aucune manière être concerné par les petitesses et les médiocrités du monde. Or réfléchissons un instant : où nous situons-nous sur cette échelle ? Pouvons-nous affirmer qu’en aucune manière le monde et ses plaisirs ne nous attirent ? Bien rares sont les gens parvenus à un tel niveau… Toutefois, un Juif est conscient de l’importance d’une telle conception : le monde est vil, ce qui peut nous attirer vers lui n’est que passions temporaires et déchéance, et nous passons notre vie à tenter de nous en écarter.

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188 – Septembre 2015 – Yom Kippour

Couverture magazine juif Kountrass 188

« C’est que tout le malheur dont j’avais peur fond sur moi ; ce que je redoutais vient m’assaillir »

(Iyov/Job 3,25)

Il est difficile de comprendre la position de l’Occident, surtout des Américains, tout au cours de leurs discussions avec les Iraniens quant au désarmement de leur pays et au lever des sanctions contre eux. Même si quelques vérifications pourront être effectuées, il ne fait aucun doute que, pour un tel pays, les engagements n’ont strictement aucune signification, et que leur parole de « cesser les activités terroristes » est nulle et non avenue. Au contraire, les énormes fonds qui pourront sous peu (le sénat américain a encore son mot à dire toutefois) arriver à nouveau en Iran vont permettre un éclatement terrifiant du travail de sape effectué par le pouvoir des Ayatollahs partout dans le monde, à faire se proliférer le terrorisme et la violence, à détruire l’Occident et à annihiler ses valeurs. L’Iran se cache derrière le Hezbollah, donc prend part aux violences frappant depuis quelques années la Syrie et le désordre chronique au Liban, ce pays soutient le ‘Hamas, il sous-tend de nombreux troubles dans d’autres pays encore, et, à présent, l’angoisse étreint l’Arabie Saoudite en particulier, face au risque que ce pays parvienne à la force atomique. Cette montée de l’une des branches de l’islamisme fondamentaliste menace finalement les Etats-Unis eux-mêmes de manière directe, le « grand satan », comme on les traite en Iran. Si nous nous en tenions à l’histoire telle qu’elle apparaît à nos yeux, nous serions amenés à dire que vraiment tout cela ne tient à pas grand-chose : à un président américain quelque peu naïf, avec une dose – dont la mesure est encore à préciser – de sentiments positifs envers l’islam, auquel s’ajoute un secrétaire d’Etat intéressé, autant que son chef, à laisser dans l’Histoire le souvenir de ceux qui ont enfin « fait la paix » avec l’Iran. En filigrane, il se peut qu’un sentiment de vengeance envers Netaniahou soit décelable également.

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187 – Juillet 2015 – Les Sages de Provence

Kountrass numéro 187

Israël reste à la FIFA !

 

Le drame se finit bien : Israël n’est pas exclu de la FIFA, malgré la demande palestinienne. Nous voilà rassurés. Pour ceux de nos lecteurs qui ne sauraient pas ce qu’est la FIFA, c’est la Fédération internationale de football, une association mondiale fondée en 1904. Les Palestiniens ont amorcé une manoeuvre visant à exclure Israël de cet organisme, engendrant une sorte d’excommunication d’Israël de la communauté globale. Israël a déployé d’énormes efforts pour parvenir à contrer cette action, ce qui s’est finalement soldé par un retrait de la proposition palestinienne – laquelle semblait de toute façon ne pas avoir grande chance de succès. Il ne fait aucun doute que toute manoeuvre en provenance de nos ennemis les plus proches est toujours inquiétante, quand bien même se passerait-elle sur un terrain relativement tranquille, celui du football. Il en va d’un principe, celui du respect d’autrui, et, en effet, si cet organisme avait rejeté Israël de ses rangs, cela aurait prouvé quelque chose de très gênant pour un groupe censé s’occuper du sport, et uniquement de cela. Aucun de nos lecteurs n’a de doute, toutefois, quant à notre intérêt personnel pour des jeux sportifs professionnels : si l’on ne peut qu’encourager le sport à titre individuel, on ne peut, en revanche, que déplorer le temps perdu par les gens et l’attention portée à de tels loisirs lorsque le sport est pratiqué à un niveau professionnel. Et quand on voit notre peuple s’investir dans ce domaine avec tant d’enthousiasme, on ne peut que le regretter : est-ce la destinée du peuple juif que de s’investir dans la recherche du panem et circenses – du pain et des jeux de cirque, comme la plèbe romaine ?

 

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186 – Juin 2015 – Israel parmi les nations

Revenons à la vie courante…

 

Nous voici après la fête de Chavou’oth, et nous revenons à présent à la vie courante. Que devons-nous conserver en notre mémoire de ces jours spécifiques ? La Guemara (Pessa’him 68a) rapporte que rav Yossef disait le jour de Chavou’oth : « Préparez-moi un agneau de qualité, car si ce n’est ce jour qui l’a entraîné, combien de Yossef peut-on trouver sur le marché ! » Ce Sage de la Guemara voulait ainsi marquer sa reconnaissance envers l’Eternel pour avoir donné au peuple juif le jour de Chavou’oth, avec le don de la Tora, car sans ce moment exceptionnel, que serait-il devenu ? Des gens qui portent son nom, Yossef, abondent sur le marché, mais des « rav » Yossef, non ! Rachi explique que ce jour, jour du don de la Tora, « m’a grandi ». Rav Chéchet, pour sa part, est rapporté dans ce même texte de la Guemara comme disant à son âme de se réjouir : « Réjouis-toi, mon âme, réjouis-toi, mon âme, car j’ai appris les versets pour toi, et j’ai appris les textes talmudiques pour toi ». Le Maharcha explique cette redondance de l’expression « réjouis-toi, mon âme », comme faisant allusion aux divers niveaux de l’âme ainsi que l’explique le Rambam dans ses Huit Chapitres (introduction au traité Sanhédrin). Toutes les composantes de la personnalité sont concernées par l’étude de la Tora, et peuvent en ressentir l’impact. Au contraire, c’est la raison pour laquelle, selon le Beth haLévy (par. Yitro), nous sommes tenus de bien manger ce jour-là, comme le dit la Guemara (id.) : « Il faut également vous occuper de vous-mêmes », ne pas jeûner, mais effectuer des repas importants. Les anges, rapporte ce rav, ont demandé que la Tora leur soit donnée (Chabbath 88b, et Tehilim/Psaumes 8,2) : « Eternel, notre Seigneur ! Que Ton Nom est glorieux par toute la terre ! Car Tu as répandu Ta majesté sur les cieux. » L’Eternel a demandé que Moché leur réponde, ce qu’il fit en leur disant qu’ils n’avaient pas de côté matériel, et que donc nombre des mitswoth de la Tora, justement dirigées vers l’aspect physique des créatures, ne pouvaient les concerner.

 

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185 – Mai 2015 – L’étude de la Tora un contrat social innovant

Se connaître soi-même

 

Les récents événements peuvent nous faire comprendre comment nous fonctionnons ! Nous pensons en particulier à l’extraordinaire décision – qui a quelque chose de obsessionnel – de Barak (‘Hussein) Obama de conclure des accords avec les Iraniens : ne s’agit-il pas d’un pays qui ne cesse de financer les groupes de terroristes les plus virulents de la planète, tout juste dépassés par Daesh, permettant au ‘Hezbollah de s’armer, soutenant le ‘Hamas et d’autres organismes du même type, intervenant en Syrie, et finalement, menaçant Israël directement de destruction par voie atomique ? Depuis de longs mois, Obama et son secrétaire d’Etat, le non moins obsessionnel John Kerry (son grand-père paternel Fritz Kohn doit se retourner dans sa tombe, bien que lui même ait déjà tourné casaque et que son petit-fils ne fasse pas partie de notre peuple), tentent d’arriver à tout prix à ces accords, pour finalement, parvenir à une quelconque signature, de suite contestée par les Iraniens, prétendant que les sanctions devaient être levées dans l’immédiat, alors que les Américains clament que ce n’est pas le cas. Les médias anglais signalent que, pendant ce temps, l’Iran aide le ‘Hamas à reconstruire les tunnels utilisés lors du récent affrontement avec Israël à partir de la bande de Gaza. Mieux encore : Obama lui-même reconnaît que dans treize ans, l’Iran pourra très rapidement arriver à la bombe… Mettons de côté la sécurité d’Israël, qui semble peu intéresser Obama. Permettant la levée des sanctions contre l’Iran et autorisant ce pays à rejoindre à nouveau le cercle des nations normales, les Etats-Unis d’Amérique font sortir l’un des pays les plus dangereux du monde de son isolement, et accordent une légitimation surprenante, voire révoltante, aux dirigeants iraniens. Comment comprendre cette démarche aberrante de la part du Président des Etats-Unis ? Force est de revenir à ce que les tenants de l’école du Moussar n’ont cessé de nous apprendre : l’homme est influencé par ses propres intérêts, ses sentiments profonds, ses tendances, et peut être entraîné par eux au point de perdre la gouvernance totale de ses décisions. Le juge, une fois qu’il a reçu une quelconque faveur de l’un des partis se présentant à lui, n’est plus en mesure d’arbitrer équitablement, indique la Tora.
L’individu, une fois qu’il a goûté aux plaisirs du monde, ne peut plus accepter de critiquer sa propre conduite. Seuls des jeunes bar-mitswa éprouvent encore un grand enthousiasme à effectuer les mitswoth : un peu plus tard, une fois qu’ils ont saisi les attraits du monde des plaisirs et de la licence, ils perdent tous cette qualité et vont suivre le mouvement général. Obama a reçu le prix Nobel de la paix, à un moment où il n’avait encore jamais prouvé ses capacités de faire régner la paix dans le monde. Depuis qu’il est devenu président, son histoire personnelle prouve plutôt le contraire : il a permis à énormément de conflits de se développer, et a entraîné de nombreux troubles dans le monde, lesquels risquent plutôt de conduire l’humanité au résultat inverse, que D’ nous en protège.

 

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184 – Avril 2015 – La Kipa

Avant Pessa’h…

Nous voici à présent avant Pessa’h. Nous sortons tous d’une période difficile, de laquelle nous espérons être délivrés. Les Juifs de France ont connu l’un des hivers les plus rudes qu’ils aient eu depuis de longues décennies, marqués par les événements tragiques que l’on connaît. Les Juifs de Terre sainte sortent d’une période délicate, d’élections, qui ont fait surgir sur la place publique beaucoup trop de haine et de mépris mutuel entre les candidats, et entre leurs partis. Le peuple juif tout entier constate avec amertume que l’ancienne haine toujours éprouvée à son égard reprend le dessus, sous le couvert de l’antisionisme soit, mais de la haine tout de même, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Sans oublier les menaces bien plus concrètes encore qui n’ont cesse de se dresser contre nous, de toutes parts, en particulier en Erets Israël. Bien sûr, nous sommes loin des tragédies d’antan, des massacres et des pogroms, que l’Eternel nous en protège ! Mais nous avons tous le sentiment que la période que nous venons de vivre était très éprouvante, et nous aspirons à une délivrance, pour revenir au calme dont nous jouissions auparavant. Et la fête de Pessa’h peut nous apporter cette sérénité ! Nous avons tous les jours l’obligation de nous souvenir de la sortie d’Egypte, mentionnée dans le Qriyath Chema’. Le Chabbath, voyons-nous dans les Dix Commandements, est le « souvenir de la sortie d’Egypte ». Pourquoi ce moment historique de notre peuple est-il si capital ? Parce qu’il nous a prouvé incontestablement la capacité illimitée de l’Eternel de changer les données du monde, sous toutes les coutures, comme en témoignent les dix plaies. Et d’un point de vue politique, n’a-t-Il pas mené un plan remarquable, amenant Pharaon à passer d’une position de force inouïe – « aucun esclave ne pouvait quitter l’Egypte » – lui-même se prenant pour une divinité, à celle dans laquelle il doit céder devant la ruine de l’Egypte aux exigences de l’Eternel présentées par Moché et Aharon, libérer un peuple tout entier, et va finir par périr avec toute son armée, manipulé qu’il était par la Force divine durant toute la période, « afin de faire savoir que Je suis l’Eternel » ? Profitons de cette fête de Pessa’h pour nous sentir nous mêmes libérés d’Egypte, afin de comprendre à quel point la Main de Hachem est capable de nous guider dans l’ensemble des événements qui nous concernent et nous conduire vers une meilleure période.

 

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183 – Fevrier 2015 – La Mitswa d’habiter en erets Israel

Avant les élections…

En une période pré-électorale comme celle que nous vivons actuellement en Erets Israël, le simple électeur peut rester plutôt perplexe. Nombre d’entre nous habitent en Erets Israël, et ont droit de vote. Que leur dire ? Leur hésitation est compréhensible : les attaques directes contre les candidats fusent de toutes parts, et ne peuvent que surprendre. On parle des bouteilles consignées de Mme Netanyahou, de voyages de son mari remboursés par plusieurs sources, dont par l’Etat, et le reste à l’avenant. Et ce, juste pour l’actuel Premier ministre. Mais en ce qui concerne, par exemple, tous les partis politiques de gauche réunis, d’autres soupçons planent, dont l’utilisation d’associations créées juste pour le bien de la cause, pour faire campagne contre Netanyahou – « Tout sauf Bibi ! » Ces sombres associations semblent même recevoir des financements en provenance du gouvernement américain, au point que des questions à ce sujet aient déjà été posées au président Obama par des sénateurs de son pays… Inutile de préciser qu’une telle pratique va contre la loi en Israël. On a rappelé à cette occasion une conduite du même ordre qui a été adoptée il y a quelques années, avec d’autres associations luttant pour que Baraq soit élu. Le chef du groupe socialiste, Herzog, a préféré user du droit au silence plutôt que de se défendre. Le même sieur Herzog que nous rencontrons actuellement, en effet. On ne peut que s’interroger : où sont passés les vrais problèmes du peuple juif sur sa terre ?

 

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182 – Janvier 2015 – L’étude de la Tora au Maroc

La guerre des civilisations !

On n’a pas hésité à parler de « 11 septembre » français à l’égard de la sauvage attaque des bureaux de Charlie Hebdo et de l’assassinat des douze personnes qui s’y trouvaient, dont deux policiers – l’un était d’origine musulmane –, et des événements sanglants qui ont suivi, y compris l’attentat qui a frappé le supermarché cacher de Vincennes et fait quatre morts parmi nos coreligionnaires. A la suite de l’attentat frappant les Etats-Unis il y a treize ans, le ministre de l’Intérieur français déclarait : « Nous ne voulons pas nous laisser entraîner à voir en cela une guerre des civilisations. » La France représente un pôle très marquant de la « culture » de l’Occident, ou plutôt, celui d’une enveloppe bien plus large concernant une façon de vivre et une conception globale du monde – ce qu’on appelle une « Weltanschauung », terme allemand désignant la conception du monde de chacun selon sa sensibilité particulière, qui associe Welt (‘monde’) et Anschauung (‘vision, opinion, représentation’). S’il est un domaine dans lequel la France a énormément « avancé », c’est celui concernant les notions de laïcité et de liberté d’expression. Il est difficile de nos jours de faire accepter par l’esprit français toute idée reposant sur une foi, quelle qu’elle soit. Et il sera impensable de limiter la liberté d’expression dans quelque domaine que ce soit, selon la (belle) formule de : « Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je ferai tout pour que vous puissiez exprimer votre opinion. » Nul doute que Yichma’ël ne l’entend pas de cette oreille. Les musulmans restent tous attachés à leur foi, et sont de profonds croyants. Or il s’est développé lors de ces dernières décennies un radicalisme islamique qui mène l’ensemble des peuples rattachés à l’islam à se renforcer dans leurs croyances et à se renfermer sur les seuls dogmes musulmans. L’un d’entre eux est le projet de la conquête du monde sous la férule de l’islam, projet qui est en constant développement. Le respect d’autrui ? Il ne lui reste pas grande place sous la botte des conquérants musulmans… Combien sommes-nous éloignés de cette furie, nous le peuple juif, que D’ en soit loué et nous en préserve !

 

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181 – Decembre 2014 – Le goral – se laisser guider par le sort

SURTOUT FAITES VITE !

Terrible réalité ! Lors de notre visite dans les locaux de Yad Ezra Ve – Shoulamit, nous fûmes témoins d’une scène surréaliste. Une femme entra en pleurs dans la petite salle de réfectoire où sont servis les repas chauds aux personnes démunies du quartier orthodoxe HaBoukharim de Jérusalem. «Pouvezvous donner quelque chose à manger à mes enfants? Je n’ai plus rien, moi-même je n’ai rien avalé depuis deux jours». Sans attendre une réponse, elle installa ses trois gamins à une table un peu éloignée de l’entrée, comme par pudeur. A ce stade la honte n’est plus de mise. La dignité humaine préserve la personne d’en arriver là. Par honte, un homme peut se priver de manger pendant trois jours. Surtout, ne pas demander. D’abord pour ne pas se sentir redevable; pour garder l’espoir d’être de ceux qui donnent et non de ceux qui reçoivent, ensuite parce que c’est gravé dans notre mentalité qu’Hachempourvoit aux besoins essentiels de chacun. A notre époque dans un pays développé comme Israël, il est inconcevable qu’une personne ne mange pas à sa faim. Pourtant, il arrive un moment où la honte devient incongrue. Quand il s’agit d’une question de vie ou de mort, quand les enfants ne peuvent plus se concentrer à l’école, n’ont plus la force de parler ou n’osent plus demander, par respect dû aux parents. Ils restent là muets, les yeux hagards. Alors les parents sortent de leur silence, font appel à nous, dans ces moments nous ne pouvons que dire: KEN! Une image horrible me vient en tête. Il est raconté dans le Talmud qu’au temps où les Romains encerclaient Jérusalem, les gens mangeaient leurs enfants. Que D.ieu préserve et fasse que l’on ne connaisse plus cela.

Chez Yad Ezra VéShoulamit, les volontaires repèrent les familles dans la nécessité. Nous avons nos “informateurs”. «Un tel n’est pas sorti de chez lui depuis trois jours». «L’épicier a refusé ce matin, un pain à une petite fille de huit ans parce que la note de la famille n’était plus payée depuis trois mois»… la liste est longue et grande est la peine. La petite fille a dû partir à l’école sans goûter, ses frères et soeurs aussi.

 

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180 – Novembre 2014 – Du bon usage des Chidoukhim

Gog et Magog, la France et la sécurité…

Nous sortons des Grandes Fêtes. Nous avons prié pour le dévoilement de la Gloire divine sur terre dans toute Sa Sainteté, thème développé dans la troisième bénédiction de la ‘Amida de Roch Hachana et de Yom Kippour, dans la Qedoucha. A Souccoth, nous avons lu les haftaroth parlant de la guerre de Gog et de Magog, qui doit avoir lieu durant cette fête – une date est même livrée, celle d’après la Chemita… C’est bien d’actualité ! « Si tu vois les nations qui s’affrontent les unes aux autres, attends-toi aux premiers pas du Machia’h » – disent déjà nos Sages (Beréchith Rabba 42,4). Daesh, Al Qaeda, le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, et les autres, tout cela connait actuellement un grand remue-ménage. Il suffit de se rendre sur le Golan pour être aux premières loges. La France n’est pas absente de ce mouvement. Bien entendu, nous faisons allusion à la présence de plus en plus lourde de musulmans, et des incidences que cela peut avoir pour nous. Et pour ce pays. Mais pas seulement. On pourrait parler du « mariage pour tous », qui collecte un grand public, alors qu’en ce qui concerne le mariage tout classique, tout le monde s’entend pour trouver cette structure rétro et dépassée ! Mais parlons de l’un des éléments clé de la France : la sécurité. Elle touche au social, au financier, et en fait à la vie des gens qui se sentent entourés et protégés par un ensemble de structures qui sont censées épargner aux gens la précarité et les risques de la vie. On est protégé, en France.

 

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179 – Octobre 2014 – Souccoth et la Joie

« La vraie guerre »

Le ‘Hovoth halevavoth rapporte l’image du Sage qui rencontre le grand général revenant du combat : « Tu as donc réussi la petite guerre, mais sache bien que maintenant, c’est la grande guerre qui t’attend ! » La petite guerre, c’est celle qui s’est déroulée sur le terrain, face à l’ennemi, aussi implacable fut-il. La grande et vraie guerre, c’est celle qui se déroule au quotidien avec soi-même, ses faiblesses, ses aménagements avec les attaques des sentiments, ses chutes et ses désistements. Nous sommes en plein dans cette grande lutte, en ce mois de Tichri durant lequel nous devons nous renforcer, reprendre le dessus et décider de ne plus céder aux incitations du mal. Que l’Eternel nous donne la force et l’intelligence de bien mener cette guerre, la plus importante qui soit ! Et que nous ressortions de ce mois de renforcement et de repentir avec de nouvelles dispositions, afin que la nouvelle année soit bien plus proche de ce qu’elle devrait être. Qu’elle soit conduite selon les lois de la Tora et nous amène à dominer la situation sous tous ses aspects, avec davantage de Tora, de pudeur et d’amour envers les autres. Curieusement, le même Sage pourrait s’adresser aux dirigeants actuels du peuple d’Israël et leur tenir le même langage, mais dans un autre sens : vous revenez de la guerre face au ‘Hamas à la Bande de Gaza, la petite guerre, mais c’est une guerre d’une toute autre ampleur qui vous attend chez vous, celle de vos propres gens, qui sont restés finalement très inquiets ! Le problème de savoir qui est ressorti gagnant de ce conflit ne nous intéresse pas : nous savons bien que depuis 60 ans, ce sont toujours les arabes qui gagnent les guerres, quel que soit le nombre de leurs pertes et l’importance de la destruction de leurs infrastructures… Et la vox populi dans la Bande de Gaza continue à accorder son appui au ‘Hamas !

 

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178 – Septembre 2014 – ‘Hazal

Toute la terre appartient au Saint, béni soit-Il…

La période est terriblement douloureuse. Il se peut que depuis un siècle, marqué par la généralisation de l’information mondialisée, en dehors des pogroms de Russie et de la Shoah la tension n’ait jamais été aussi forte qu’aujourd’hui entre notre Peuple et les Nations. Les Juifs réunis à la synagogue de la Roquette juste pour lire des Tehilim, le 13 juillet, et d’autres encore, ceux qui ont vécu le jet d’un cocktail Molotov sur la synagogue d’Aulnay ou l’échauffourée à la rue des Tournelles, peuvent témoigner du fait qu’ils ne sont pas passés loin d’un réel pogrom. A Paris, en 2014 ! Quant aux Juifs vivant en Erets Israël… Et, quand on entend ou lit ce que disent les gens, la vox populi, on ne peut qu’être choqué : il est vrai que les frappes israéliennes contre Gaza ont coûté la vie à plus de 2000 gazaouïs (en suite à des milliers de sorties aériennes, ce qui laisse rêveur quant à l’efficacité de l’aviation israélienne si son but était de tuer), mais qu’est-ce, par rapport aux centaines de milliers de musulmans tués au courant des luttes fratricides en Syrie, en Irak, et dans tant d’autres endroits de par le monde ? Abou Mazen n’hésite cependant pas à parler de génocide à Gaza… Pourtant, non seulement Israël se livre à un combat de légitime défense, mais encore il le fait en prenant toutes les précautions possibles : en téléphonant aux gens avant les attaques, en lançant, le cas échéant, une première salve contre les immeubles que l’armée veut détruire, pour bien montrer que la menace est sérieuse, avant de s’exécuter, quelques minutes plus tard. Quand il est question d’intensifier le travail militaire dans une partie de Gaza, des tracts sont lancés, afin d’avertir la population (au grand dam du ‘Hamas, qui exige, sans grand succès, que les civils reviennent à leur place…). Dans quelle guerre au monde a-t-on entendu parler d’une telle conduite ?

 

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177 – Juillet 2014 – Le Guett dans la Tora

Que leur ombre les abandonne…

Leur ombre les a abandonnés et l’Éternel est avec nous, ne les craignez point ! » (Bamidbar/Nombres 14,9), venons-nous de lire dans la Tora. Face aux nombreux ennemis qui attendaient le peuple d’Israël en Terre sainte, et au découragement qui a saisi alors le peuple, Yehochoua’ et Calev tentent de rassurer leurs frères en leur disant que tout dépend de l’ombre de nos ennemis, de l’influx de la Providence divine Qui les suit et les protège. Quand Celle-ci Se retire, les peuples, aussi puissants soient-ils, n’ont plus de chance. Leur défaite est proche. Dans les temps modernes, Israël s’est hissé au niveau d’une nation sachant manipuler les armes, et frapper là et quand il le faut. Malheureusement ceci n’est pas d’une grande utilité face à des cellules terroristes capables d’actes d’une cruauté inadmissible, de tuer de sang froid trois jeunes étudiants en Yechiva, que D’ venge leur sang ! Que faire à présent ? Le dilemme n’est pas évident : il ne fait pas de doute que le ‘Hamas est responsable de ce drame, et Israël a profité du moment pour tout faire pour enrayer la présent du ‘Hamas dans les territoires de Judée et de Samarie, ce groupe terroriste qui, récemment, est parvenu à reprendre une certaine légitimité en établissant un pacte avec le Fata’h, ces autres « tsadiqim » oeuvrant contre nous. C’est une conduite juste, et indispensable.

 

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

 

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176 – Juin 2014 – Les Sobbotniks ces Russes respectant le Chabbath

Sartre dans Kountrass ?

Comme toujours, j’ai grand plaisir à recevoir et à lire votre journal. J’estime qu’il est unique dans le domaine francophone, voire même mondial, en ce qu’il ose présenter en toute franchise le point de vue juif authentique, selon la Tora, sur les questions qui interpellent notre génération, et que tant de courants d’idées erronés ont rendues confuses. Vous m’avez toutefois étonné, voire choqué, par un élément rapporté dans votre dernier dossier, concernant la Sinath ‘hinam. Vous mentionnez le nom de J. P. Sartre avec révérence, citant sa doctrine selon laquelle il faut « briser son propre enfer personnel » en se délivrant des normes sociales, qui rendent les hommes esclaves de la société. Permettez-moi de vous dire quelques mots de l’impression que j’ai eue de Sartre dans ma jeunesse, en après-guerre. Tout à coup, tout jeune bien pensant parlait de l' »existentialisme ». Tout est devenu relatif, chacun avait sa propre vérité, on n’avait plus besoin de se conduire selon les conformités de la société. La tenue et la conduite de ces jeunes en ont de suite été influencées… Moi, qui avais été éduqué dans les écoles publiques belges, j’avais appris à estimer la probité, la décence, le respect d’autrui, la politesse et les belles manières.

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

Efraïm Ben Yakir

 

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175 – Mai 2014 – La Sinath ‘Hinam La haine gratuite responsable de la destruction du Temple

A propos de la période du ‘Omer

Vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’Omer du balancement, sept semaines, qui doivent être entières ; vous compterez jusqu’au lendemain de la septième semaine, soit cinquante jours, et vous offrirez à l’Éternel une oblation nouvelle » (Wayiqra/Lévitique 23,15-16).Nous voici donc à nouveau dans la période du ‘Omer. La Tora nous oblige à effectuer un décompte de jours, entre le second jour de Pessa’h et la veille de la fête de Chavou’oth. Il est clair pourtant que ces jours n’ont pas besoin de nous pour défiler dans l’éphéméride du temps ! Que signifie dès lors cette obligation d’en effectuer le décompte ? Nous avons l’habitude de faire des comptes : combien d’argent nous avons, combien d’économies nous avons faites, combien de voitures nous possédons (en miniature, pour les jeunes, puis en réel plus tard), et le reste à l’avenant. Ces divers comptes ont tout de même ceci de commun qu’ils concernent le matériel, et uniquement ce domaine. Aucun décompte spirituel n’est concevable dans le fonctionnement commun à tous, dans le monde qui est le nôtre. Aucun. Au point qu’une telle notion elle même a quelque chose d’étranger : que peut bien vouloir signifier « effectuer un décompte » dans le domaine de la spiritualité ? Il ne peut évidemment pas être question de l’amoncellement des mitsvot uniquement, bien que ceci soit également une donnée importante, « un homme sage accumule les bonnes actions » (Michlé/Proverbes 10,8).

 

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174 – Avril 2014 – Les rêves, c’est sérieux !

La « théorie des genres »

Il n’est pas sans intérêt de relever le fait que, de nos jours, l’extrémisme relève la tête un peu partout, amenant dans son sillage revendications et contestations, dans des domaines pourtant jugés, jusque-là, intangibles. Des données comme l’identité individuelle ou une cellule familiale composée d’un papa et d’une maman… étaient autrefois banales, faisant partie de la normalité pour tous, et particulièrement pour nous !
Mais apparemment, cela ne l’est plus pour le monde occidental. Déjà, la « révolution des étudiants » de 1968 avait provoqué la chute des structures établies : la famille, la considération envers les anciens, le respect de la pudeur. Depuis lors, les choses n’ont cessé de se dégrader… La famille, en particulier, se porte de plus en plus mal : les quelques enfants nés de couples « classiques », unis par les liens du mariage, ont aujourd’hui toutes les chances (50 % selon les statistiques) de se voir ballottés entre des adultes finalement séparés, formant de nouveaux couples et se séparant encore après quelques années pour arriver à une nouvelle équipe parentale… Malheureusement, ce n’est pas tout : il existe maintenant la nouvelle tendance « mariage pour tous », formule antinature par excellence, ajoutant au désarroi des enfants élevés dans ce genre de cocon familial. Mais quelle est l’origine de ce nouveau mal ?
Elle ne réside, en réalité, que dans la contestation de la « théorie des genres », selon laquelle, quel que soit le corps avec lequel on naît, on n’aurait pas de « genre » (féminin ou masculin) avant que la société, l’environnement, ne l’impriment en nous. Il n’y aurait pas a priori de distinction naturelle entre hommes et femmes. On prétend que c’est, tout au plus, une « théorie » comme une autre, et qui est, par définition, non prouvée…
Tel sociologue affirme que “masculinité et féminité ne sont pas des substances « naturelles » inhérentes à l’individu, mais des attributs psychologiques et culturels, fruits d’un processus social au cours duquel l’individu acquiert les caractéristiques du masculin ou du féminin.” Autrement dit, la « théorie du genre » n’existe que dans la tête des opposants à l’égalité des droits. Elle est donc contestée, et l’éducation nationale est priée de cesser de s’y tenir, pour rejoindre une position plus « objective » ! En résumé, même les distinctions les plus naturelles entre les genres doivent cesser d’être respectées ou encouragées.

 

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173 – Mars 2014 – Qui est ‘amaleq ?

Le numéro 173 de Kountrass.

Nous voici donc déjà en Adar chéni, avant Pourim, à la fin de l’hiver. La fin de l’hiver ? Mais qu’en est-il de l’hiver et des pluies en Terre sainte ?
Sauf une tempête de neige très rude, bloquant Jérusalem et ses alentours durant plusieurs jours et apportant la moitié des précipitations de l’année, le reste du temps, les pluies ont terriblement manqué.
Même quand les météorologues prévoyaient des jours de pluies, le résultat était décevant : quelques gouttes, et c’était tout ! Ceci, en veille d’année de Chemita, quand les pluies ont une importance double ! Mais ce ne sont malheureusement pas les seules mauvaises nouvelles dans le pays… Nous avons été bouleversés par plusieurs graves accidents ayant eu lieu à cette même période, des incidents sortant de l’ordinaire. Là, à Guilo, c’est une famille tout entière qui a été réduite à néant (Avraham Tofen, son épouse et leur fils unique), à la suite d’une explosion de gaz ; ailleurs, cela a été un empoisonnement dû à l’utilisation d’un insecticide provoquant la mort de deux petites filles, et mettant en danger les jours des deux autres fils de la famille Gross, en faveur desquels le peuple juif tout entier a prié ! Aujourd’hui, ils sont hors de danger, après une dizaine de jours durant lesquels ils étaient inconscients et vivaient sous assistance cardiaque et respiratoire.
Politiquement, la situation n’est guère plus réjouissante. L’expérience nous a prouvé que ce qui se passe en Terre sainte n’est pas tellement compréhensible pour les gens vivant à l’étranger. La politique locale et ses actuelles lourdeurs échappent totalement à la sensibilité des Juifs de la gola – au point que nous finissons par éviter plus ou moins d’en parler dans nos colonnes ! –, mais il n’empêche que jamais, au grand jamais, l’establishment politique n’aura oeuvré en Israël de manière aussi virulente contre l’application de la Tora dans le peuple juif, luttant contre tout ce qui a été admis durant les 60 dernières années dans le domaine du status-quo religieux, et faisant tout pour contrer l’ardeur de ceux qui se dévouent pour étudier la Sagesse que l’Eternel a accordée à Son peuple. Pour le public respectueux de la Tora, qui voit les atteintes portées à la pratique juive dans le pays, c’est une période difficile. Tout le monde peut constater que l’image d’Israël s’est très fortement dégradée dans le monde : les Nations ont décidé, sous l’influence d’Obama, d’accorder leur « chance » aux Iraniens, et de lever le joug des sanctions portées contre eux. Le président des Etats-Unis a même délégué son ministre des Affaires Etrangères, John Kerry, pour forcer la main aux Israéliens et aux Palestiniens et les amener à des accords de paix – à laquelle pourtant nul ne croit – qui mettront en danger les Juifs vivant en Terre sainte, et plus encore ceux qui s’obstineront à vouloir résider dans les territoires sous domination entièrement palestinienne.

 

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172 – Février 2014 – Aller chez les médecin ? jusqu’où et comment se soigner d’après la Tora

La morale de l’Histoire

*Sur la base d’un éditorial du Yated Nééman du 6 téveth
Je suis, moi, tout à la paix, et quand je la proclame, eux ne méditent que guerre » (Tehilim/ Psaumes 120,7). Nous savons bien, entre nous, qu’Israël ne veut que la paix. Qu’est-ce que ce pays aurait à gagner à se trouver constamment en état de guerre, à être menacé sans cesse par des ennemis, qui vivent sur son territoire ou sur ceux qui l’entourent, et qui ne parlent que de détruire Israël ?

Mais cette compréhension première, évidente et logique, est actuellement battue en brèche par les Nations. Israël est bloqué : comment exiger de l’Iran de cesser sa course vers l’arme nucléaire, quand le président de ce pays a changé de ton, et parle de paix ?
L’Occident adore ça. Et lorsque c’est Israël qui est accusé d’entretenir la guerre, l’Occident applaudit. Israël, qui a pourtant déjà démontré par le passé qu’il était prêt à des concessions pour arriver à la paix – comme cela a été le cas face aux Palestiniens, en particulier – se retrouve accusé, dans le monde entier, d’être un opposant chronique à la paix… Il faut savoir que telle est la conduite classique des gens qui cherchent la belligérance ! Parler de paix et chercher la guerre. Le monde se laisse avoir par des belles paroles et ferme les yeux devant les actes.
Le Malbim, sur le verset cité en introduction, écrit : « Bien que je sois en paix avec eux, et quand je parle – avec eux, en paix – eux visent la guerre.
Je parle sincèrement de la sorte, mais eux, parlant de paix, préparent une embuscade, dans leur haine gratuite – en cela, leur conduite est pire que celle de Méckhekh et des habitants des tentes de Kédar [peuples cités deux versets plus haut], parce que leur haine est déclarée, et qu’avec eux, je sais comment me protéger de leurs attaques. »

 

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171 – L’implantation de la Tora en France au XIeme S.

Un grand notable a disparu . Un exemple pour l’ensemble du peuple juif !

 

Rav Moché Reichmann a été l’une des plus grandes fortunes du monde, occupant la dixième place parmi les riches. Mais ce n’est certainement pas pour ça que nous le regrettons !
Qu’est-ce que la fortune, dirait-il lui aussi ? « Reb Moché » a forgé une nouvelle ligne de conduite. Quand il est arrivé à Toronto, la ville était un vrai désert sur le plan du judaïsme, ce qui lui était difficile, lui qui avait connu la belle communauté de Tanger, la Shneider’s Yeshiva de Londres, puis les Yechivoth de Gateshead, de Poniewezh et de Mir. Que fit-il ? Il fonda tout. Grâce à lui, la communauté de Toronto est l’une des belles communautés, où la Tora vit et où se trouvent toutes les institutions, du ‘héder au Kollel ! Reb Moché a vécu la destruction du monde de la Tora d’avant-guerre, et il a vu aussi de ses propres yeux, pour y avoir vécu durant 15 ans, l’immense potentiel de la communauté sefarade, et les dangers qui le menaçait lui aussi. Que fit-il ? Il utilisa son immense fortune pour soutenir toute institution qui se destinerait à développer l’étude de la Tora ! De préférence pour le public sefarade.

 

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170 – Novembre 2013 – En souvenir du Rav ‘Ovadia Yossef

La routine …

 

Les fêtes sont passées avec ses intenses moments de prière. Comment casser la routine qui leur succède afin de prier avec ferveur tout au long de l’année ? C’est l’un des problèmes les plus délicats de notre service divin. Le prophète Isaïe dressa une liste de conséquences désastreuses au cas où le peuple juif ne prierait pas sincèrement et se laisserait aller à la routine : « Puisque ce peuple ne Me rend hommage que de bouche et ne M’honore que des lèvres, et qu’il tient son coeur éloigné de Moi, que sa piété à Mon égard se borne à des préceptes d’hommes, qui ont appris une leçon, Je vais continuer à faire avec ce peuple des choses surprenantes, inouïes, où la sagesse de ses sages sera limitée, où l’intelligence de ses gens d’esprit se voilera » (Yechay’ahou/Isaïe 29,13). Nous nous trouvons confrontés au problème de la définition de la partie cultuelle : est-ce un culte bien réglé à rendre à l’Eternel ? Ou s’agit-il d’un travail sur nous-mêmes, bien plus profond, où les règles qui le régissent et la musique qui l’accompagne ne sont qu’accessoires ?
La réponse devra engager certes notre intellect mais aussi et surtout notre coeur !
Elle est le sésame qui permet de comprendre cette obligation que nous avons tous, de prier, trois fois par jour… Le fait que nous devions prier trois fois par jour montre bien qu’il s’agit, à chaque fois, de faire le point par rapport à soi et par rapport à notre relation avec l’Eternel, dans notre compréhension de Sa Présence dans le monde, afin de revenir vers Lui, de Le supplier de nous accorder la bonne santé, notre subsistance, et tout ce que nous désirons. Que s’est-il passé depuis le matin, depuis Cha’harith ?
Nous avons passé la matinée dehors (avec tous les dangers spirituels que cela comporte), dans le métro puis au travail, nous avons parlé avec nos collègues et reçu des gens, mangé et papoté. N’avons-nous pas un peu oublié l’Eternel ? Min’ha nous amène à nous reprendre, à réviser notre relation avec D’, et à recalculer notre attachement à la Tora. Il en sera du même pour ‘Arvith, et pour Cha’harit du lendemain… Si nous devons prier trois fois par jour, c’est que des épreuves redoutables nous attendent tout au long de la journée.
Seul cet antivirus qu’est la prière nous permet d’y faire face.

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169 – Octobre 2013 – Mentir ? Presque jamais

le Bagats et les immigres illegaux en Israël

 

L’Le problème des immigrés illégaux, d’origine africaine pour la plupart, est fort lourd en Israël : longtemps la frontière avec le Sinaï était facilement franchissable. Des dizaines de milliers d’immigrants clandestins l’ont franchie et se sont installés un peu partout dans le pays, en particulier à Elat et à Tel Aviv, se regroupant dans des quartiers entiers et entrainant la fuite des habitants locaux. Ces immigrants amènent des maladies, de la violence et d’autres soucis. Une sérieuse fermeture des frontières et une politique intransigeante envers ces immigrants a fini par enrayer le mouvement, et pratiquement plus personne ne traverse la frontière.

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168 – Septembre 2013 – Comment fêter Roch Hachana ?

A la veille de la nouvelle année

Q’uel grand bienfait l’Eternel accorde au peuple juif, en lui donnant une période durant laquelle il doit revoir ses actes et reformuler son avenir ! Car telle est la nature de Roch haChana puis de Yom Kippour, ces Grandes Fêtes que nous allons vivre sous peu. Que pouvons-nous revoir, à quoi devons-nous penser, comment reformuler notre avenir ? Bien entendu, ce sont des questions que chacun doit se poser. Toutefois, une remarque du rav Guidalia parue dans sa Iguéret ha’Hinoukh (juin-juillet 2013) a attiré notre attention : la jeunesse juive orthodoxe de France est en voie de disparition, écrit-il ! Il arrive à cette conclusion en mettant de côté la communauté vieillissante qui fréquente les cours et les Kollelim en France. Il reconnaît toutefois que le nombre d’écoles juives augmente, mais pas celui des jeunes adolescents. Une partie bénie s’est rendue dans les Yechivoth en Erets Israël, mais quand il s’agit de renforcer les Yechivoth françaises, c’est à des ba’hourim israéliens que l’on fait appel (en sachant que ce n’est pourtant pas forcément une bonne chose pour eux que de leur faire découvrir le matérialisme sans mesure de la France…). Nos adolescents titubent, ne savent pas comment gérer la Tora et les mitswoth, en parallèle avec la vie française, sa permissivité, sa perméabilité à toute incitation aux passions et à la chair, sa décadence.

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167 – Juillet 2013 – Eliahou Hanavi

Les derniers « birourim » (les dernières épurations)…

D’une certaine manière, la période actuelle est très positive ! Les ouvrages saints disent qu’à la fin des temps, une période de « birourim », de « tirages au clair » de nos positions, aura lieu. Chacun sera alors obligé de clarifier sa foi, sa conduite et son adhésion à la Tora. Les difficultés d’une telle période seront telles, que nos Sages ont pu écrire sur la période pré-messianique : « Qu’elle arrive, mais que je ne sois pas là pour la voir ! » (Sanhédrin 98b). Quand on pense à la Shoah, qui était de l’avis de tous l’une des phases de la période pré-messianique, on peut comprendre cette expression de nos Sages sans difficulté aucune : peut-on imaginer période plus redoutable que celle-ci ? Toutefois, le Machia’h n’est pas venu. Plus encore : nous sommes confrontés à d’immenses difficultés et à des épreuves redoutables. D’une autre nature, toutefois. Il semble que ses difficultés peuvent être classer en deux catégories : celles nous frappant du côté des taavoth (des tentations, plaisirs physiques), et celles nous attaquant du côté de la foi, nous amenant à nous demander si notre voie est réellement la bonne, et en tout cas nous forçant à déployer un très grand dévouement pour pouvoir continuer sur notre lancée.

 

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