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1 – Novembre 1986 – La Chemita – l’année sabbatique. La controverse sur la vente.

Au seuil de cette nouvelle année, c’est avec joie que notre équipe vous présente, en même temps que les premiers fruits de son travail, ses plus sincères et chaleureuses berakhoth. Pourquoi ce « Kountrass »? Le contenu de ce premier numéro pourra vous donner un début de réponse, pour cette fois entièrement consacré au thème de la Chemitta. Notre prochain numéro, qui proposera un dossier spécial sur ‘Hanoucca, comprendra les rubriques suivantes

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229 – Fevrier 2020 – Le judaisme Allemand (2eme partie) Grandeur et Décadence

Le daf hayomi

Rav Méir Shapira n’a pas seulement lancé le Daf haYomi. Il est également le fondateur de la Yechivath ‘Hakhmé Lublin, laquelle institution a eu, en son temps, une influence remarquable sur l’ensemble de la jeunesse dans son pays, la Pologne. Toutefois il est vrai que son initiative de proposer une étude quotidienne d’une feuille (recto-verso) du Chass Bavli en sept et quelques années a remporté un succès inouï. Il a lancé cette idée lors du congrès de l’Agoudath Israël mondiale en 1923, présentant l’intérêt de la chose en ce que tout Juif, où qu’il se trouve dans le monde, apprendra le même jour la même page que les autres, et
pourra immédiatement prendre part à l’étude du Beth haMidrach local. Cette initiative a porté, et le fait que le rabbi de Gour fasse l’étude en public, le jour de Roch haChana de cette année-là, de la première page du cycle a entraîné ses ‘hassidim à sa suite, et à partir de là, un public important, de plus en plus nombreux de cycle
en cycle.

 

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233 – Juillet Août 2020 – Quand le Moussar fait école

Ce que nous avons appris de Bil’am

 

La lecture de la paracha de Bil’am, celle qui porte le nom du roi Balak, nous
laisse avec un problème de fond : nous constatons que ce prophète émanant des Nations a eu droit à un niveau extraordinaire d’inspiration divine, lui permettant d’accéder à la prophétie à sa demande! Il est vrai que ce n’était que la nuit, dans la discrétion, avec une certaine distance, alors que Moché rabbénou y avait droit le jour, directement, en face à face, mais malgré cela, le fait qu’un tel personnage puisse recevoir une telle faveur de la part de l’Eternel laisse songeur. D’un autre côté, divers éléments quant à sa personnalité frappent également : son orgueil, son avidité pour l’argent et autres biens matériels en particulier, son mauvais œil, entre autres défauts qui apparaissent au fur et à mesure que l’on découvre le personnage, ainsi que la Michna dans Avoth (Maxime de nos pères 5,19– pas encore traitée dans notre rubrique) le dit : « Celui qui possède les trois caractéristiques suivantes compte parmi les disciples d’Abraham notre père et celui qui possède les trois caractéristiques opposées compte parmi les disciples de Bil’am l’impie. Les disciples d’Abraham notre père possèdent un œil désintéressé, un esprit humble et une âme modeste. Les disciples de Bil’am l’impie possèdent un œil envieux, un esprit hautain et une âme avide. »

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222 – mai 19 – Le Pletzl

Couverture Kountrass 222

Israël : l’avenir sur le plan politique

Après les élections, la vie politique en Israël prend une direction intéressante pour le public orthodoxe, après une période où les dangers qui planaient étaient d’importance. En effet, un agglomérat de personnalités, militaires en majorité, semblait capable de prendre le pouvoir, et de mettre (enfin, pour certains) Netanyahou sur la touche. Du point de vue du judaïsme pratiquant, en quoi cela était-il inquiétant ? Le simple fait que Yaïr Lapid ait été invité à rejoindre cette alliance signifiait que ce personnage, dont le programme principal repose sur la haine du monde orthodoxe, allait pouvoir reprendre ses attaques du public orthodoxe, réduire ses droits et entraver son développement. Benny Gans et ses deux compères de route n’étaient pas dérangés par une telle association. Mais de manière plus large, comment soutenir un tel ramassis de personnalités, dont l’intention unique était de faire tomber un Premier Ministre qui, objectivement, parvient à donner à son pays un développement intérieur de bonne qualité et à améliorer ses relations extérieures avec diverses nations dans le monde, dont certaines étaient anciennement opposées à Israël ? Ah oui, les dossiers montés contre Netanyahou… Le Yated Nééman, dans son édition de Pessa’h, a publié une intéressante enquête concernant les reproches du même ordre qui ont pu être déployés face à d’autres dirigeants locaux, et non des moindres : David Ben Gourion, Lévy Eshkol, Moché Dayan, entre autres. Des griefs du même ordre ? Du tout, de loin plus graves et plus gênants, mais, en ces temps-là, le monde politique local savait avec élégance faire glisser les défauts de ces dirigeants sous le tapis, et continuer à vivre malgré eux. Ce n’est que quand l’envie prend à certains d’aller contre la voie du peuple et de déstabiliser un dirigeant en place que, soudain, des reproches, souvent légers, prennent l’allure de dossiers inquiétants et menacent l’avenir de cette personne…

 

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221 – avril 19 – L’honnêteté dans le business

Couverture Kountrass 221

Ils cherchent tous là où il n’y a pas de réponse !

La présente période interpelle : l’antisémitisme, ou plutôt l’antisionisme qui sert de couverture à ce genre de sentiments, prend des proportions inquiétantes dans le monde entier, en France en particulier, mais partout ailleurs, y compris aux Etats Unis. Comment interpréter ce phénomène ? Si nous nous tournons vers les historiens, les penseurs ou les journalistes, nous n’obtiendrons aucune réponse ! Les uns ne pourront que parler d’un retour périodique de troubles de cet ordre ; les autres chercheront du côté des éventuels problèmes économiques ou politiques ayant lieu dans le monde, ce qui, en fait, n’apportera aucun élément de réponse en la période actuelle ; les troisièmes ne pourront que constater que telle est la triste réalité, avec ses crises et ses excès, mais de là à apporter une vraie réponse, non, ils n’en sont pas capables. Et c’est normal : ils cherchent tous là où il n’y a pas de réponse ! Car ce n’est pas dans les conjonctures mouvantes que l’on pourra trouver des réponses à ce phénomène redondant, de génération en génération. Nous sortons de la lecture de la meguila de Pourim. Nous pouvions y déceler la manière dont eux, Mordekhaï et Esther, ont cherché alors à comprendre l’origine de la menace de génocide total qui planait alors sur le peuple juif. Déjà alors. « Haman résolut donc d’anéantir tous les Juifs établis dans le royaume d’Assuérus, la nation entière de Mardochée » (Esther 3,6). Esther, informée de cette nouvelle, envoie un messager à Mordekhaï : « Alors Esther appela Hatakh, un des eunuques du roi qu’on avait attaché à son service, et le dépêcha à Mordekhaï pour savoir ce que cela voulait dire » (id. 4,5). Nos Sages expliquent sa question (Meguila 15a) : « Peut-être est-ce du fait que les enfants d’Israël ont transgressé les cinq rouleaux de la Tora ? » Elle ne s’est donc pas tournée vers l’événementiel, mais bien sur le fond, sur les motifs spirituels qui pouvaient sous-tendre la période périlleuse dans laquelle l’ensemble du peuple juif était alors plongé.

 

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220 – mars 2019 – Pourim

Couverture Kountrass 220

A quelques semaines des élections…

Il est peut-être important de parler… élections ! Ceci, pour nos frères qui vivent en Terre sainte. Nous nous sommes habitués à vivre à l’étranger, sans que réellement la vie politique ne nous concerne, en tout cas, pas outre mesure. Il est vrai qu’il y a eu des exceptions, et dans le temps, dans certains pays, des délégués juifs se présentaient dans le cadre des parlements et autres instances, comme en particulier en Pologne, mais ce n’était que des cas spéciaux. Dans l’ensemble, nous n’avions rien à chercher dans la vie publique – nous souhaitions surtout que le pouvoir nous laisse vivre en paix… Ceci peut nous amener à penser qu’il en est de même en Terre sainte. Or cela n’est pas le cas : la vie publique est forgée par vous et moi, et notre voix a son importance. C’est en donnant de la force à tel ou tel parti que l’on peut influencer la conduite du peuple d’Israël, et engendrer parfois une grande sanctification du Nom divin, et, dans d’autres cas, le contraire… Actuellement, en veille des élections du 9 avril 2019, la question est d’autant plus cuisante qu’il se peut qu’à nouveau un parti antireligieux accède au pouvoir, à la suite des accords passés entre Ganz et Lapid.

 

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219 – janvier 2019 – Les Tefilinnes

Kountrass 219 couverture

Comment faire son choix ?

Les élections en Israël vont avoir lieu sous peu, le 9 avril précisément. La vie politique du pays connait, comme on pouvait se l’imaginer d’importants troubles. Des alliances se font et se défont, des candidats se présentent, et bien d’autres qui savent pertinemment qu’ils n’ont aucune chance d’arriver à un résultat concret et sérieux. Le tout repose finalement sur le « peuple », sur l’avis des gens. On appelle cela la démocratie, le gouvernement du peuple. Un phénomène semble, cette fois-ci, prendre de l’ampleur : celui du choix des électeurs, lequel repose sur rien ! Sur une mode, sur un sentiment, sur du flou. C’est très inquiétant. Prenons l’exemple de Benny Ganz, chef de file du nouveau groupe « ‘Hossen Israël » (la force de résistance d’Israël). Cet ancien général en chef est doué d’une qualité intéressante, il est vrai : il sait se taire ! Oh que cela est rare, en particulier dans nos contrées. Mais quand il s’agit de comprendre un peu mieux dans quelle partie de l’échiquier politique cet homme se trouve, cela est déjà plus délicat : comme il ne fait aucune déclaration, il est impossible de le savoir… Le public s’est du reste récemment exprimé à cet égard : pour environ un tiers des gens, Ganz est positionné à Gauche, un autre tiers pense que ses racines sont situées à Droite, et un dernier tiers dit la vérité, c’est-à-dire n’en rien savoir… Ceci n’empêche pas Ganz d’avoir actuellement assez d’intentions de vote pour lui permettre de réunir 16 députés, ce qui est tout simplement énorme. Nos Sages approuvent le silence et la discrétion (cf. Avoth/Maximes de nos Pères 3,13), mais quand il s’agit, comme ici, de faire son choix sur une personne, ou un groupe qu’il dirige, afin qu’elle prenne les affaires du pays en main, est-ce tellement conseillé que l’on en décide en fonction d’une mode, d’une apparence, d’une qualité de cet ordre, pour importante qu’elle soit ? Cela ne sera pas la première fois, loin de là : on a déjà vu un groupe politique sympathique accéder à la Knesset, celui des retraités, et c’est vrai qu’il faut les aider, mais est-ce tout le problème du pays ? N’y aurait-il pas des questions de sécurité et d’économie, des problèmes sociaux et humains, à résoudre ?

 

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218 – décembre 2018 – Les mariages mixtes

Couverture Kountrass 218

La dégradation du respect du pouvoir

La vie politique en Israël a été perturbée par la démission du ministre de la Défense, Liebermann, qui a failli par son retrait du gouvernement, provoquer une crise politique, mais Netanyahou a su bien jouer, et l’a évitée – pour l’instant… Ce qui nous semble intéressant, dans l’actualité immédiate, ce sont des mouvements qui se mettent en route, un peu partout dans le monde : prenons la France pour exemple. Macron a été élu avec une très large base, qui semblait lui assurer un bel avenir à la tête de ce pays. Or ce n’est pas le cas. Du tout : la crise des gilets jaunes gronde, et menace son pouvoir. Avec Trump, c’est le contraire qui se passe : il s’en est fallu de peu qu’il ne soit pas élu, mais le voici Président des Etats Unis ! Mais, depuis lors, quelle haine ne se déverse-t-elle pas contre lui dans les média et dans les partis politiques opposés au sien ! Le même phénomène se produit en Terre sainte : Netanyahou fait l’objet d’une chasse aux sorcières étonnante, avec plusieurs dossiers judiciaires contre lui (en son honneur, on leur donne des numéros ronds, le 1000, le 2000, le 3000 et le reste à l’avenant). Est-ce à dire que l’instruction de ces dossiers mènera à des accusations ? C’est peu probable… Mais ce qui est intéressant est le fait même que la « justice » se mêle à la poursuite du Premier ministre, et plonge donc dans le marécage dans lequel une justice indépendante et équitable n’aurait pas dû tomber… Et le préposé à la police, Alchikh, n’a pas hésité, le dernier jour de sa présence à son poste, à pousser le dossier 4000 à sa phase judiciaire, ce qui laisse un goût très désagréable : est-ce à dire que ce fonctionnaire était également partie prenante ?

 

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217 – novembre 2018 – Le sacrifice de Yits’hak ‘Akédath Yits’hak

Couverture Kountrass 217

la guerre de Gog et de Magog

Les haftaroth lues à Souccoth, celle du premier jour de la fête, et celle du Chabbath de ‘Hol hamoèd, tournent toutes les deux autour du thème de la guerre de Gog et de Magog, l’une, basée sur le 4e chapitre de Zekharia, et l’autre sur le chapitre 38 du prophète Ezéchiel. Pourquoi ? La tradition veut que c’est à Souccoth que cette fameuse guerre doit se dérouler, tel que le rapporte le Tour au nom de rav Haï Gaon (§ 490 dans Ora’h ‘Hayim) ainsi que le rav Ovadya de Bartenora (Meguila chap. 3). Pourquoi est-ce précisément à cette époque de l’année que cette guerre finale et redoutable doit avoir lieu, durant laquelle le Maitre du monde va sortir de Sa réserve actuelle et intervenir dans le cours des événements du monde ? Peut-être est-ce par le mérite du peuple juif, quand il abandonne la facilité et le confort, au moment le plus agréable de l’année pour les agriculteurs, quand les récoltes sont finies, et qu’il se rend dans une cabane provisoire et rustre, sans toit réel, soumis aux intempéries. Il le fait sur ordre divin. En revanche, à l’avenir, dans une période également apocalyptique, les non-juifs, nous rapporte la Guemara dans Avoda zara (3a), vont demander de recevoir eux aussi une mitsva. L’Eternel va le leur accorder, et leur donne justement celle de la Soucca. Mais du fait de la chaleur qui va régner alors, ils vont rapidement donner un coup de pied à cette demeure provisoire, et rejoindre leur domicile, avec air conditionné…

 

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216 – septembre 2018 – Rav ‘Hayim Soloveitchik zatsal de Brisk

Il fait chaud…

Quel été lourd et chaud ! Non, c’est bien d’un éditorial qu’il s’agit ici, et non point d’une nouvelle rubrique météorologique… Elle prend son départ par une question : nous savons à quel point les gens en Europe ont souffert cet été d’une vague de chaleur torride sur ce continent, et nul doute que nous compatissons avec eux ; ou encore, avec ceux de Californie, qui, outre la chaleur, ont eu droit à d’immenses incendies, qu’il a été très dur de contrer. On parle, dans le monde entier, d’un changement radical de climat, laissant prévoir une augmentation généralisée de la chaleur et donc risquant de provoquer des bouleversements inquiétants, des diminutions de couvertures de glaces anciennement considérées comme éternelles, la montée du niveau de la mer avec les incidences que cela peut avoir, etc.… Notre question : en Terre sainte, qui pourtant est un pays chaud, torride, sans pluies tout l’été durant – si ce n’est cet été pourtant -, il a fait exceptionnellement bon, la chaleur n’a pas été excessive, et souvent, quand il faisait 35° à Paris, il pouvait faire tout juste 29° à Jérusalem… Pour l’instant. Comment comprendre une telle différence, face aux déclarations généralisées de changement climatique exceptionnel et de Terre en danger ? Nous n’avons pas de doute que l’Eternel, Qui est tout-puissant, gère Son monde à Sa guise, et les limites que nous pensons déceler dans la nature n’ont strictement aucune importance pour le Maitre du monde ! « Louez l’Eternel sur toute l’étendue de la terre : monstres marins et vagues profondes, foudre et grêle, neige et brouillard, vent de tempête, qui se plient à Ses ordres » (Tehilim/ Psaumes 148,7-8), car c’est Lui Qui gère le monde, vers le chaud, comme vers le froid.

 

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215 – juillet-août 2018 – Le jour dans la Tora

Couverture Kountrass 215

Panem et circenses…

Panem et circenses (littéralement « pain et jeux du cirque », souvent traduite par « du pain et des jeux ») est une expression latine utilisée dans la Rome antique pour dénoncer l’usage délibéré fait par les empereurs romains de distributions de pain et d’organisation de jeux dans le but de flatter le bas peuple (la plèbe) afin de s’attirer la bienveillance de l’opinion populaire (politique d’évergétisme). L’expression est tirée du poète latin Juvénal, qui lui donne un sens satirique et péjoratif. Le monde entier en est là, de nos jours, des jours fous de « Mondial ». L’attention des peuples est en effet captée par ce concours international entre les équipes de football des grands et petits pays du monde, comme dans le cas de la Croatie, pour arriver à être le « champion du monde » en la matière – nous écrivons tout ceci pour qui n’est pas au courant de cette folie, et nous espérons qu’il reste de tels gens normaux… Nous avons été invités au consulat de France de Jérusalem, à l’occasion des festivités du 14 juillet. Mais nous avons reçu une seconde invitation, nous proposant de venir plus tôt, pour pouvoir assister à la finale dans les jardins du consulat, afin d’assister à la dernière séance du « Mondial »… La honte ! C’est donc bien que la France officielle donne dans le genre, et ne conçoit pas que l’on puisse se mettre de côté, et ne pas s’intéresser à ces jeux. Quels jeux ? Ceux dans lesquels on s’offre des joueurs professionnels à très haut prix, souvent des sportifs qui ne viennent pas du pays qu’ils représentent, et on va les suivre et les admirer, bouche bée… Sans parler du fait que les festivités faisant suite à cette « victoire » française ont provoqué la mort de deux personnes.

 

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214 – Juin 2018 – Le Kiryath Chema’

Quand les Juifs ne font pas kidouch…

Quand les Juifs ne font pas kidouch…

Peut-être, avec la grâce de D’, sommes-nous sortis de la période qui vient de s’écouler et arrivons-nous à un moment de calme ? L’Iran baisserait-il la tête, le ‘Hezbollah aussi, le ‘Hamas se calmerait-il ? L’avenir nous le dira. D’un côté, nous ne dirons jamais assez combien nous devons remercier l’Eternel pour le bien qu’Il fait envers le peuple juif : n’est-ce pas stupéfiant que les deux dirigeants les plus importants du monde soient, à présent, deux hommes qui éprouvent à notre égard une amitié et une sympathie d’un niveau que nous n’avons jamais connu ? Trump, dont la fille est convertie au judaïsme et dont le père a participé à la fondation d’une synagogue dans l’un des ensembles immobiliers qu’il possédait, ne cesse de soutenir le peuple juif envers et contre tous, prenant des risques énormes pour déplacer l’ambassade de son pays à Jérusalem et refusant de contresigner des accords inacceptables mis en place par son prédécesseur, Obama. Il est vrai qu’il fait cela car il pense que c’est ce que les USA doivent faire, sans tenir spécifiquement compte des intérêts d’Israël, ne serait-ce que pour rendre à son pays l’importance et la puissance d’avant, mais il n’empêche qu’il fait profiter Israël de cela. Poutine, pour sa part, malgré son ingérence dans le territoire syrien, accepte tout de la part d’Israël, qui peut intervenir sans limite contre les bastions iraniens qui se sont installés dans le pays. Il se peut que la Russie ait également intérêt à évincer l’Iran de la place et que ce soit un autre pays qui fasse le travail, mais il n’empêche que le dirigeant russe semble bien accepter tout de la part d’Israël – acceptant même la présence d’un dirigeant étranger lors de la fête pour les 70 ans de la victoire russe contre l’Allemagne nazie, à savoir Netanyahou…

 

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213 – Avril 2018 – Comment résoudre l’équation Tora et Dérekh Erets ?

Kountrass 213 couverture magazine juif

De Pessa’h à Chavou’oth

Parmi les différentes offrandes présentées pendant la fête de Pessa’h, il y avait celle du ‘Omer qui était constituée d’orge. La fête suivante est celle de Chavou’oth où va être apportée une offrande à base de blé. L’orge forme la base d’aliments généralement destinés au monde animal ; la farine de blé est plus destinée à l’alimentation humaine. Suivant l’enseignement bien connu, il sera demandé à l’homme de passer d’une situation où l’animalité est au centre et accéder à l’univers de l’humain. Soit, c’est un beau programme et l’idée est passionnante, mais de quelle manière fait-on émerger l’humanité qui est en nous ? Comment faire pour réussir à nous distinguer de manière évidente du monde animal ? Un des points centraux va se situer à travers une démarche totalement inconnue dans le monde animal, que l’on appelle la ‘avodat hamidoth, que l’on traduit par la correction de nos traits de caractères.

De Pessa'h à Chavouot Kountrass

La période des quarante-neuf jours séparant Pessa’h de Chavou’oth va constituer une période propice pour effectuer un travail sur nous-même. Ce travail n’est pas une obligation au sens classique du terme mais bien plus l’expression de cette liberté qui nous anime et qui nous donne cette possibilité de nous transformer en profondeur. Les maîtres de la ‘Hassidouth font remarquer que la valeur numérique de 49 correspond aux termes de « lev tov » (bon coeur) et à celui de « Kel ‘hai » (D’ vivant). « Lev tov », un bon coeur, c’est la qualité par excellence qui suivant l’enseignement de la Michna des Pirké Avoth intègre toutes les qualités que l’être humain doit posséder : empathie, ouverture, gentillesse…

 

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212 – Mars 2018 – Tora ou armée !

Photo du magazine juif Kountrass 212

La Perse – version 2019

La Perse, la Perse, cela peut nous rappeler quelque chose… Nous avons célébré Pourim, et toute cette affaire, ce qui est bien clairement lié à la Perse. De nos jours, ce pays s’appelle l’Iran. Et ce pays se conduit d’une manière très bizarre : son propre peuple souffre d’une manière claire de privations et de limitations de tous genres, ce qui n’empêche absolument pas ses dirigeants d’investir non point dans l’aménagement des conditions locales, mais dans le projet hautement stupide de creusement de tunnels dans le territoire de la Bande de Gaza, direction Israël, pour attaquer ce dernier pays. Projet stupide, parce qu’il ne faisait aucun doute (ce n’était qu’une question de temps), qu’Israël parviendrait à contrer ce genre de projets. Cela semble être le cas, ainsi que la destruction de quatre tunnels ces derniers mois le prouve. Ou encore l’intervention massive de l’Iran en Syrie : après avoir mené une lutte acharnée dans ce pays, non sans avoir des arrière-pensées évidentes d’y installer des bases militaires lui permettant d’être aux premières loges pour continuer la lutte contre… Israël. Ces jours-ci, du reste, il se peut que cette phase soit arrivée à son éclosion, avec l’envoi d’un drone, abattu par Israël, puis l’envoi d’une fusée ayant permis de jeter au sol un F16 israélien. La grande gloire. Il faut dire qu’en riposte, Israël s’en est pris à coeur joie à de nombreux sites militaires iraniens en Syrie. Sans oublier l’importante oeuvre de l’Iran au Liban, où le Hezbollah lui sert de fer de lance, là aussi pour diriger ce pays et pour continuer la lutte contre Israël. On peut se demander : mais quel intérêt l’Iran a-t-il d’oeuvrer avec un tel acharnement contre Israël ? Que lui avons-nous fait ? Pourquoi cette lutte est-elle de loin plus importante que celle du développement social et économique du peuple iranien ?

 

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211 – Janvier 2018 – En souvenir du rav Steinmann zatsal

« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40).

‘Essav, nous l’avons vu dans l’une des parachioth passées, est extrême- ment déçu du fait que son frère, Ya’akov, lui ait volé les bénédictions que Yits’hak voulait lui accorder, lui, son fils préféré, ‘Essav. Déçu ?! Il veut tuer son frère, et cette haine ne diminuera pas avec le temps, puisque 40 ans plus tard, il aura encore tous les ressentiments qu’il éprouva à l’égard de Ya’akov et se dirigera vers lui, entouré de 400 guerriers…

Son père, Yits’hak, lui livre toutefois un message, qui ne cessera d’être vérifié tout au long de notre exil : « Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira ». Quel en est la teneur ? Nos Sages expliquent (Pesikta zoutarta ad loc) : « Si tu vois que ton frère Ya’akov se débarrasse du joug de la Tora, tu pourras le dominer ». Notre ancêtre Yits’hak établit là une sorte de contrat moral entre les deux groupes, à portée abyssale pour l’avenir du peuple juif : le rôle de Ya’akov dans le monde est de porter le joug de la Tora, d’accomplir les mitsvoth et d’étudier cet héritage qui lui a été accordé au mont Sinaï. Alors, effectivement, il tiendra le haut du pavé – ce qui a été le cas à certaines périodes historiques, dont sous la royauté du roi Che- lomo, ou à d’autres (rares) occasions. Quand, en revanche, il a quitté la droite voie, l’ennemi s’en est pris à lui à chaque reprise. Les prophéties ne cessent de rapporter de tels épisodes, marquant l’histoire du peuple juif de manière inlassable : des périodes de relâchement, suivies par des attaques de nos enne- mis, une reprise en main, souvent grâce à un juge ou à une personne qui sait parler au peuple juif et le ramener dans le droit chemin, ce qui sert à éliminer la menace qui pesait contre nous. C’est le message de la Meguilath Esther, mais on pourra aussi le mettre en évidence tout au long des livres des Prophètes.

Il est du reste intéressant de savoir que nos Sages ont émis un reproche à l’égard de notre ancêtre Yits’hak dans ce domaine, dans leur interprétation du verset d’Isaïe (63,16), « C’est pourtant Toi Qui es notre père, car Abraham ne sait rien de nous, Israël [Ya’akov] ne nous connaît point. Toi, ô Eternel, Tu es notre père, notre sauveur de tout temps : tel est Ton Nom ». Il manque un nom dans cette liste : celui de Yits’hak ! C’est un point intriguant. Nos Sages en concluent : cette éviction provisoire provient du fait que le verset reproche à Yits’hak d’avoir permis (par l’établissement de ce fameux contrat moral) aux descendants d’Essav de décréter des pogroms et des poursuites contre le peuple juif…

 

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210 – Décembre 2017 – Les Tossafistes à Acco !

« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40).

‘Peut-on imaginer déclaration plus moderne et plus actuelle que celleci ? Les forces du mal ont reçu une puissance inimaginable, dès le début de la Création. Là, en ces temps tellement reculés, ce message est livré à Caïn par l’Eternel Lui-Même, après l’assassinat d’Abel. Mais par la suite, et jusqu’à ce jour, cette oeuvre continue à se perpétuer avec puissance et ces forces influencent les hommes pour les précipiter dans les abîmes du mal absolu. Rien de neuf sous le soleil. Ces temps-ci, le monde entier est soudain témoin de deux grands axes d’action de ces forces. L’une se situe dans le domaine financier : aux côtés du pauvre contribuable, qui peine à payer ses impôts, les grandes fortunes du monde s’organisent pour échapper à cette imposition, via des bureaux spécialisés dont la vocation est de les aider à trouver refuge dans la plus grande discrétion dans divers « paradis fiscaux ». De la sorte, ce ne sont que les imbéciles heureux qui participent à l’effort national, chacun dans son pays ; les grandes fortunes savent comment s’y prendre pour s’épargner une telle peine… Le vol est manifeste, l’oppression du pauvre évidente. L’autre est tout aussi affligeante : il s’avère tout d’un coup, que nombreuses sont les personnalités connues qui profitent de leur prestige pour ne pas se gêner de se conduire mal avec leur entourage, dans le domaine intime que l’on sait. Des femmes, des hommes commencent à parler, et des témoignages en provenance du monde entier viennent noircir des personnalités importantes, dont certaines ont même dû démissionner du fait des accusations qui leur sont portées. Pour ces gens haut placés, « l’autre » n’est qu’un objet duquel on n’hésite pas à abuser.

 

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209 – Novembre 2017 – Les Tossafistes

Une arme redoutable: la Kedoucha

L‘un des points qui a attiré notre attention dans les prières de ces grands jours est celui du surprenant développement accordé à la « Kedoucha », à cette partie de la prière qui est consacrée à décrire la sainteté de l’Eter- nel.

Pourquoi est-ce précisément cette partie de la prière qui reçoit là une telle augmentation de volume ?

Nous prions durant ces jours importants pour que la Présence divine ait plus d’impact dans le monde, et qu’elle se dévoile dans toute sa splendeur.

Quel est finalement l’angle par lequel cette illumination peut prendre forme ? Dans quel domaine peut-elle le plus frapper le monde ? De quoi va provenir cette crainte que toute âme va ressentir face à l’Eternel ?

Les Sages qui ont rédigé le texte de la prière étaient les « Gens de la Grande Assemblée » ; ce forum comprenait encore plusieurs prophètes, s’étant tenu dans les premières années du Second Temple, quand le flux divin parvenait encore à l’homme de manière directe. S’ils ont placé la demande qui doit être la nôtre durant ces saints jours dans cette partie de la prière, dans cette troisième bénédiction, c’est qu’ils ont perçu que c’est par ce biais que cette intrusion de la Présence divine que nous nous devons d’appeler, peut se faire, avec le plus d’éclat et de force, et frapper le mieux les esprits.

Tentons d’approfondir un peu cette idée : c’est vrai que l’Eternel est Tout-Puis- sant, et, du reste, cette année, aux alentours des Grandes Fêtes, l’humanité tout entière a eu l’occasion de constater que la nature, qui est entièrement soumise à la volonté divine, surpasse totalement l’homme et ses impres- sions de puissance. C’est tout de même remarquable : la terre a tremblé au Mexique, mais surtout, des cyclones d’une intensité exceptionnelle ont ravagé divers pays, et en particulier les Etats Unis, mettant à mal le sentiment de surpuissance dont ce pays est doué ! Même Trump a exprimé l’idée que tout dépendait de la Main de D’.

Cette leçon va coûter du reste 1.5% du PNB (produit national brut) américain…

 

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207 – Juillet 2017 –  » Quand l’âme est libérée… »

 Un vrai ‘ilouï

Le rav eliyahou Kletskin (1852- 1932) était un ‘ilouï. Que représente cette définition ?

Né dans une famille ‘habad dans la région de Kovna, il se présenta chez le Maraham Schiff, en Hongrie, pour être accepté dans sa Yechiva. Il n’avait pas encore l’âge de la bar-mitsva, et le ravétait fort mal à l’aise face à ce jeunot qu’il soupçonnait d’être parfaitement ignare, vu son apparence et son âge. Il lui demanda de parler du Tsohar qui éclairait l’arche de Noé, et ne s’attendait pas au résultat qu’il allait entendre : le candidat rapporta les deux explications de Rachi (une pierre précieuse ou une fenêtre), puis il se lança dans tout un pilpoul passant d’une Guemara à l’autre et laissant le rav stupéfait des capacités de ce jeune enfant – qui fut bien enten- du accepté à la Yechiva.

 

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206 – Juin 2017 – Le Pilpoul

Les Orthodoxes dans le système

Une nouvelle page semble s’ouvrir sur la manière dont le monde orthodoxe est présenté dans les média israéliens: longtemps, les moindres défauts de cette communauté étaient relevés et jetés en pleine figure. Cela change actuellement, et le fait mérite d’être relevé, même si nous ne sommes pas certains que leur opinion ait autant changé qu’ils veulent nous le faire croire.

Prenons par exemple le spectacle de Justin Bieber (pour qui ferait partie des heureux qui ne connaissent pas ce personnage, c’est
un jeune chanteur pop canadien qui attire des foules de fans déli- rants) auquel a assisté une jeune orthodoxe (les media soulignent avec insistance son appartenance religieuse) se trouvant au der- nier mois de sa grossesse. L’émotion, et peut-être aussi la pres- sion de la foule, l’a amenée à un accouchement précipité. Mais, la pauvre, elle a eu une fille si elle avait eu un garçon, dit-elle, elle l’aurait nommé Justin… La honte ! Que l’on nous permettre de croire que cette jeune femme ne fait pas tout à fait partie de
la communauté orthodoxe. Un autre exemple : la polémique sur (la position des orthodoxes face à Yom hazikaron, ou Yom ha’atsmaouth. Les média (y compris les sites dits religieux, sans oublier divers organes francophones se présentant comme émanant de la communauté orthodoxe) font tout pour convaincre le public que ces jours de mémoire et de célébration prennent, de plus en plus, une place dans le monde orthodoxe.

Il est vrai que de nombreux rabbanim ont profité du jour de congé obligatoire en question pour organiser des journées d’étude de la Tora non-stop, et c’est remarquable : puisque les gens ne vont pas au travail, autant les inviter à l’étude ! Est-ce que cela signifie quelque chose d’autre ?

 

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205 – Mai 2017 – L’âme, c’est quoi ?

2333 années d’attente…

La situation en Europe, et en France tout particulièrement, nous interpelle : la lecture d’un ouvrage récent de M. Bensoussan, dont nous faisons par ailleurs la critique, ne fait que de préciser le sentiment que toute personne normale peut avoir, celui d’un échec de l’establishment politique face à un islam de plus en plus renvahissant et de plus en plus violent. Et les élections qui ont cours actuellement ne semblent vraiment pas devoir amener une amélioration…

Notre sujet n’est bien entendu pas le politique. Nous pensons qu’il y a lieu d’ajouter une dimension spirituelle à ce phénomène – sans négliger le fait que, au niveau le plus bas de l’échelle sociale, nombre de jeunes musulmans refusent d’accepter la culture française et tout ce qu’elle représente, plongeant dans un magma de voyoutisme et de brigandage des plus vils. Mais justement : pourquoi ?

Rabbénou ‘Hananel (rapporté par rabbénou Be’hayé), écrit en effet sur Beréchith (17,20) : « Quant à Yichmaël, Je t’ai exaucé : oui, Je l’ai béni ; Je le ferai fructifier et multiplier à l’infini ; il engendra douze princes, et Je le ferai devenir une grande nation » « Nous constatons, écrit ce grand Maitre, que cette bénédiction a pris 2333 années pour s’accomplir » – en voici le décompte : Avraham est né en l’an 2047 de la Création (selon le Séfer ha doroth), alors que la foi musulmane (qui va propulser les descendants d’Yichmaël sur la scène interna- tionale) telle que nous la connaissons de nos jours a commencé avec Mo’hamed en l’an 4374, auxquels il y a lieu d’ajouter 10 ans, le temps que ce dernier s’enfuit de la Mecque.

« Cette attente n’était pas due à leurs fautes, et, malgré cela, ils ont pris leur mal en patience. Après toutes ces années, le pouvoir leur a été accordé ».

 

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204 – Avril 2017 – Moché Rabbénou

Pourquoi rester honnête?

Parfois, la vie politique peut nous conduire à des conclu- sions morales précieuses. Il n’est pas mauvais d’en prendre conscience, et de l’inscrire sur son propre calepin, afin de ne pas commettre, dans son itinéraire personnel, les mêmes erreurs.

La mode de nos jours, est de salir les hommes politiques par le biais de scandales divers et originaux, afin de les affaiblir, et ainsi d’obtenir les résultats attendus. C’est ce qui se passe actuellement en France ; c’est la dynamique lancée aux Etats-Unis d’Amérique contre le Président, pourtant élu légitimement ; et c’est ce que nous vivons en Erets Israël depuis quelques mois avec le Premier Ministre Netanyahou : une opposition sourde s’est organisée contre lui, afin de le faire tomber, ce que ses détracteurs ne sont pas parvenus à réaliser par la voie d’élections en bonne et due forme. Dans ce but, divers dossiers sont présentés à la foule dans les media (qui sont tous situés du même côté de la basse-cour politique), puis passent au mode pénal quand des enquêtes sont lancées, puis, parfois, des procès sont intentés (l’exemple le plus flagrant a été celui des « soupçons » planant sur le Professeur Fried- mann, alors fraichement nommé ministre de la Justice, ce qui l’a amené à démissionner, puis à constater que le procès d’intention était parfaitement vide de contenu  mais il avait déjà démissionné… Son vrai crime : avoir voulu s’en prendre à la toute-puissance de la cour suprême locale…).

A un moment précis, nous nous sommes dits : stop, voilà, la limite est dépassée, et c’est la fin de cette campagne. Quand était-ce ? Quand l’un des scandales présentés avait pour origine une discus- sion entre Nouni Mosès, le directeur du quotidien Yedi’oth A’ha- ronoth, et Netanyahou, quand Mosès proposait une amélioration significative des comptes-rendus concernant le Premier Ministre, moyennant une diminution de la place du seul et unique journal soutenant Netanyahou : Israël haYom et qui portait atteinte à la suprématie de Yedi’oth A’haronoth.

En quoi était-ce une nouvelle tache sur le front de Netanyahou ? N’avait-il pas raison d’écouter ce que lui proposait Mosès – et de le Ifaire enregistrer ? C’est qu’il a plaidé, et à juste titre.

 

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203 – Mars 2017 – Dons d’organes ?

Il ne se Trump pas tellement…

Il est tout de même intéressant de voir comment le monde d’aujourd’hui fonctionne. Trump a décidé de suivre la logique : le grand problème du monde moderne est le ter- rorisme musulman. C’est un fait. Du reste, son pays est d’ailleurs bien placé pour le savoir,

l’attentat des Tours Jumelles du World Trade Center, avec ses 3000 morts, ayant eu lieu sur (son territoire. Il est vrai que celui de l’Ambassade américaine en Lybie s’est déroulé ailleurs qu’aux Etats-Unis même, mais il a concerné la nation américaine dans sa chair profonde, jetant un ambassadeur dans sa tombe. Il est tout de même chose rare qu’un représentant diplomatique d’un pays fasse l’objet d’attentats et d’actes de violence d’un tel niveau mais ce n’est pas tout : les menaces fusent de toutes parts contre l’Amérique et contre ses citoyens.

Trump n’a pas besoin d’être un très grand stratège pour en conclure qu’il faut contrer la rsource du mal, à savoir l’ensemble des groupes islamistes, avec Daesh à sa tête. D’ailleurs, l’armée américaine a visiblement déjà reçu des ordres en ce sens.

Trump poursuit également ses mesures dans la même logique, et a décrété une interdic- tion de séjour à des musulmans originaires de certains pays réputés anti-américains. Et en effet, pourquoi ouvrir les portes, même de manière provisoire, à des gens dont le régime menace directement la sécurité et les principes généreux des Etats-Unis ?

Mais c’est là que Trump se heurte à une résistance fantastique : des manifestations sont organisées partout, et les tribunaux contestent sa décision la considérant comme non accep- table sur le plan législatif. Même Obama a vivement réagi ainsi que le dirigeant de l’ONU, le porte-parole de l’Union européenne, le Ministre français des Affaires Etrangères et la mi- nistre de la Justice aux Etats Unis, qui a payé son audace de son poste : limogeage immédiat, avant même son remplacement par un homme de Trump…

On se croirait en Israël, où la Cour suprême est exactement capable de prendre des décisions
du même ordre, quitte à supprimer les moyens de défense élémentaires nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens du pays. Et pour cela, elle pourra interdire certaines conduites sécuritaires dures, entraver la construction de murs de sécurité, admettre la propriété de gens (sur des terrains alors qu’ils n’ont pas le moindre document le prouvant, etc.

Il faut donc se poser la question : comment comprendre ce courant commun présent dans deux systèmes a priori totalement indépendants – les tribunaux américains, et ceux d’Israël ?

Du reste, sur un autre plan encore, les choses se passent de la même manière : tant aux Etats Unis qu’en Israël, les gens préposés à diriger leurs pays (le président Trump et le Premier ministre Netanyahou) font l’objet d’une poursuite insensée de la part de l’establishment, par la voie des médias. Messieurs, les règles du jeu que vous avez forcément acceptées veulent que là, Trump soit devenu président, et ici, Netanyahou soit un dirigeant légitime, encore plus que son homologue américain ! Car si Trump a eu droit à 40% des voix, Netanyahou est accepté par une grande majorité d’Israéliens, et on ne voit pas comment il serait possible de l’évincer par voie électorale ! Vous ne pouvez que vous plier, ce que vous refusez…

 

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202 – Janvier 2017 – Le Ribbith « prêt avec intérêt » dans la tora

Sans crainte du Ciel…

C‘est qu’il n’y a pas de crainte du Ciel en cet endroit » (Beréchith/Genèse 20,11). C’est ainsi que s’exprime Avraham, notre ancêtre, lorsqu’il prend la décision de présenter sa femme comme sa sœur lors de sa descente en Egypte ou chez Avimé-lekh. A priori, cette explication parait surprenante : il n’y a pas de crainte du Ciel ences lieux, et alors ? Il peut y avoir de la politesse, des convenances, de la culture, et toutes les bonnes choses ! Non, répond notre ancêtre, quand cet ingrédient manque, tout est possible, tout ! Jusqu’à tuer le mari pour prendre son épouse !

Et Avraham ne parle pas là en terme de prophétie, il présente une règle claire et définitive, valable en tout temps et partout : là où la crainte du Ciel fait défaut, il n’y a plus de limite…

Ce principe est particulièrement pertinent ces derniers jours quand toutes les para- chioth nous y mènent, tant dans nos lectures de la Tora que dans les diverses affairesactuelles (parachioth – au sens moderne du terme).

Prenons le cas Netanyahou : chaque jour, un nouveau scandale est lancé, une nouvelle enquête ; il est sans cesse poursuivi par les médias et la justice. Parce qu’il y a quelque chose à lui reprocher ? Sans doute non. Preuve en est, du reste, l’affaire qui eut lieu à l’époque avec le regretté Ya’akov Nééman, qui vient de décéder : élu au titre de ministre de la Justice, il se promettait de remettre à sa place les juges locaux et leur « activisme » dévoyé. Cela suffit pour le trainer en justice seulement quelques semaines après sa nomination et le pousser à la démission ! Et finalement ? Les accu-sations s’avérèrent sans fondement aucun ! Mais certains gagnèrent bien entendu du fait que cet homme, dangereux au possible pour leur jeu politique, ait été évincédu pouvoir.

Il en est probablement de même avec Netanyahou : on lui reproche une seule etunique chose, c’est d’être là, au pouvoir.

Sans crainte du Ciel, on abat un homme pour moins que cela…

Le cas d’Elor Azaria permet d’arriver à la même conclusion : ce pauvre soldat a réagi par trop instinctivement et a tiré sur un terroriste « neutralisé ». Avait-il tort ? Nous en parlons dans le présent numéro. Mais il est certain que ce procès, qui n’aurait pas dû avoir lieu, permet finalement à une partie extrémiste de l’échiquier politique de mettre fin à la défense du pays et de renforcer, oh combien, la position arabe et sescapacités de se défendre !

Déjà quelques jours plus tard, le sentiment s’est fait jour que les soldats, lors de l’attentat de Armon hanatsiv, ont hésité à sortir leurs armes – avec pour résultat quatre soldats assassinés…

 

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201 – Décembre 2016 – Splendeur et chute du Judaisme Syrien

Le crépuscule…

Rav Wolbe zatsal faisait remarquer, d’après le Ramban (Beréchith 1,5), que le passage d’un jour à l’autre de la Création n’était pas abrupt, mais se faisait dans la nuance : le crépuscule, le soir, la nuit. Il en sera de

même, ajoutait-il, pour le passage du monde tel qu’il existe actuellement, aux temps futurs. Cela se passera dans la dégradation non point brutale, mais lente,point par point, d’une forme d’équilibre à autre chose, une fin des civilisations etde la morale, une vraie descente en enfer. Avant l’arrivée du grand Jour.

N’est-ce pas ce que nous vivons actuellement ?

Analysons la conduite des Bené Yichma’ël : partout dans le monde, les Musulmans sont en train d’appliquer la règle ancestrale héritée de Yichma’ël, celle de lancer la main dans tout – tout en risquant d’être attaqué en contrepartie par les autres peuples ; la violence aveugle est leur règle de vie, apportant dans le monde entier attentats et meurtres, crimes et massacres. Le pire, c’est que ces nations arabes sont capables de tuer leurs propres frères, sans raison aucune (juste pour un tantinet de vengeance), assassinant hommes, femmes et enfants, comme c’est actuellement le cas en Syrie, à Alep. Diverses personnalités juives ont d’ailleurs protesté contre cette “Shoah” pratiquée à nos portes, conduite contre laquelle, nous, le peuple juif, sommes tenus de nous élever.

Les arabes sont en train de prendre la revanche de leur échec à Poitiers (732), et de reconquérir non seulement la France, mais aussi le monde occidental tout entier.

Mais il n’y a pas qu’eux qui mettent à mal la culture occidentale, avec son humanisme et son respect d’autrui que nous apprécions tant : l’Occident lui- même est en train de se suicider ! Les teneurs de la Gauche, dans le monde entier, visent à ouvrir leurs frontières et à accepter tous les migrants d’Afrique etdu Moyen Orient, attirant à eux le vol et les meurtres, les violences et la fin dela loi, les quartiers fermés devant la police et les attentats. Les grandes valeurs occidentales en ressortent maltraitées, et il ne fait aucun doute que rapidement, il n’en restera plus rien.

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200 – Novembre 2016 – L’Histoire est-elle devenue folle?

Kountrass n°200 – 200 Kountrass!

Nous étions plongés dans la parution du numéro 199 de Kountrass, et dans les préparatifs du numéro suivant, le fa- meux 200, quand la nouvelle est tombée : hélas, le Grand Rabbin Yossef ‘Hayim zatsal est décédé, nous laissant la tristesse, tandis que lui passait à un monde meilleur, celui de la récompense pour ses grands actes, pour l’extraordinaire dynamisme qu’il a su insuffler à la communauté juive française, et pour le développement de la Tora auquel il aura participé avec tant d’in- telligence et de tact.

Il s’est tout de suite imposé que le n° 200 allait être dédié à la mémoire du Grand-rabbin zatsal.

Et la joie d’arriver à un tel numéro ? Elle est bien là après 30 ans de parution, 200 numéros ! Il n’y a pas plus grande joie que celle
de redécouvrir également l’immense travail du Grand-rabbin Sitruk, entraînant une communauté (presque) toute entière dans son sillage lui faisant quitter la banalité et le profane, l’usé et le stupide, pour accéder à la spiritualité et au bonheur, à la famille juive
et à la sainteté. On ne peut imaginer plénitude plus grande pour nous que celle d’une communauté parvenue, grâce à un homme, (à retrouver le chemin de la pratique et de l’étude de la Tora, à se remotiver pour une vie spirituelle et à suivre son dirigeant pour ne plus hésiter à envoyer ses propres enfants dans les Yechivoth d’Erets Israël, pour la plupart d’entre eux.

 

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199 – Octobre 2016 – La Soucca

Le retour à… soi !

Aucun doutenous avons bien mérité des vacances : après une longue période de travail, durant lesquelles on est resté plon- gé tout entier dans son métier ou ses études et même s’il s’agit que D’ soit loué de l’étude de la Tora à temps plein, à la Yechivaou au Kollel, on a besoin de prendre l’air pour récupérer des forces.

La vie moderne pousse encore plus à une telle détente, avec son stress quotidien, et elle nous amène en effet à nous accorder un mo- ment de répit.

Et après ? Là, une certaine difficulté nous attend : justement, le calendrier juif comprend, en fin d’été, ou après les grands travaux des champs qui étaient alors le lot commun, une période surprenante, supposée nous interpeller, nous amener à la réflexion, à la remise en question.

Eloul, Tichri. Ce sont deux mois de haute spiritualité. Le premier correspondant à des préparatifs, à des seli’hoth, au son du chofar au quotidien, à l’ajout de ce remarquable chapitre 27 des Psaumes dans la Tefila. Puis Roch haChana, et Tichri !

Cela dépend pour qui, direz-vous : tout le monde n’est pas sensible à ces idées, ou n’a en tout cas pas été éduqué à cette profondeur. Certes : le grand public est indubitablement moins éveillé à cet as- pect des Grandes Fêtes que celui qui a connu l’ambiance spéciale du monde des Yechivoth. On sait en effet, comme l’a montré, pour la pé- riode moderne, rabbi Israël Salanter zatsal, qu’un grand tremblement saisit l’individu quand il se rend compte qu’à Roch haChana, il va passer devant le Tribunal céleste et que ce qui va l’attendre pour l’année prochaine sera décidé là, justement, en fonction de la conscience qu’il va avoir de ce qui se passe avec lui ; et à Yom Kippour, il pourra implorer la pitié divine, pour le pardon de ses fautes. Souccoth formera une période de joie, en particulier du fait de la clôture de ces jours de jugement, avec Hochana Rabba.

 

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196 – Mai 2016 – Les juifs du Yemen

Edito

Souviens-toi, Seigneur, pour la perte des fils d’Edom, du jour [fatal] de Jérusalem, où ils disaient: « Démolissez-la, démolissez-la, jusqu’en ses fondations ! » »

(Tehilim/Psaumes 137,7).
Il se peut que la raison de cette destruction dévastatrice ait reposé alors sur des motifs sécuritaires : en ce temps-là, l’Empire romain cherchait obstinément à éradiquer toute velléité de révolte. De fait, étant donné son immensité, le moindre soulèvement à l’échelle locale pouvait engendrer un mouvement généralisé contre Rome, et mettre en danger l’ensemble du territoire.

On trouve souvent dans nos sources l’expression « Les Juifs ont levé l’étendard de la révolte ». Rome semble avoir trouvé cela suffisamment inquiétant pour envoyer de suite plusieurs armées contre les rebelles prétendus, de peur que d’autres nations ne suivent le mouvement (il faut également savoir quel pourcentage de cet en- semble le peuple juif représentait ; à en croire l’historienne Rina Neher-Bernheim, il s’agit de 7 % de la population).

Toutefois, cette appréhension n’a plus de raison d’être, de nos jours. La volonté de négativisme envers le peuple juif et ses hauts lieux demande à être comprise : l’UNESCO ne vient-elle pas de nous refuser toute propriété sur le mont du Temple ? Il faut parler dorénavant de El Aqsa… Le Kotel ? Rien à voir avec le judaïsme ! Sur le plan historique, c’est tout de même une décision un peu grosse. Il est vrai que certains professeurs juifs font tout pour réduire l’importance du royaume de Jérusalem, mais même eux ne se trouvent pas en mesure d’annuler la présence juive en ces lieux.

 

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197 – Juin 2016 – Electricité & Halakha

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Le chaos en France

La France, la douce France, connaît actuellement une situation dé- plorable – des mouvements sociaux perturbent totalement sa vie et son économie.

Comment comprendre ce qui s’y passe ?

Bien entendu, ce n’est pas au plan politique et économique que nous voulons nous placer, car ce n’est ni notre domaine, ni notre centre d’in- térêt – même si nous ressentons nous aussi la difficulté, et compatissons avec nos coreligionnaires vivant dans l’Hexagone ou dépendant de son économie.

Bien entendu, le pays a connu d’autres périodes de perturbations so- ciales qui, facilement, ont débordé au point de mettre son économie en danger. Cependant, les turbulences présentes le trouvent dans une situation déjà délicate pour d’autres raisons : son tissu social est depuis quelques années fortement troublé, avec un ajout de peuplement qui ne cherche en rien à s’assimiler à ses valeurs et à adopter ses idéaux. Le FN profite de cette menace, et prend de l’ampleur, ce qui n’est pas fait pour nous rassurer.

D’un pays dont on a pu chanter la douceur (Charles Trenet, en… 1943 – bref, passons), où « men ist azoy wie G-ott in Frankreich » (« heureux comme D’ en France », expression yiddish connue), nous arrivons à une nation aux aspérités visibles et inquiétantes, aux casseurs implacables et aux bandes de délinquants incontrôlables.

A notre avis, nous n’avons pas le droit d’emprunter une vision apoca- lyptique pour expliquer le phénomène actuel. De fait, pour faire cela, il faut avoir droit à l’influx divin permettant d’en statuer ; puis, si la situa- tion revient au calme – ce qui va certainement se produire (en tout cas, nous le souhaitons pour tous) – quelle figure aurons-nous ?

Ceci n’empêche que nous constatons effectivement une destruction bien complète des valeurs et des qualités de cette antique terre de France : son accueil et sa fraternité, son respect de l’autre et l’égalité pour tous.

Quelque part, il y avait du faux dans ce calme : d’abord, nous devons bien reconnaître que ces valeurs nous ont coûté fort cher car nombre de nos frères se sont totalement assimilés (ceci n’enlève pas le mérite qu’elles avaient d’exister).

Puis, le calme ressenti sous ces latitudes, la Sécurité Sociale, les mu- tuelles, l’assurance pour tout, tout cela est plus qu’agréable – tout en ne relevant pas de la vie telle qu’elle est, tout en nous empêchant de res- sentir la Main de Hachem dans notre existence. Donc, nous voici assurés contre toutes les velléités et incertitudes, garantie couvrant même le convoi funéraire et l’enterrement dans un cimetière (en négligeant tou- tefois le fait que, cinquante ans plus tard, en France, notre tombe sera vidée et nos ossements jetés, mais passons…).

 

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198 – Septembre 2016 – Rav Rubinstein  » Le rav de Paris « 

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Réformer, c’est déformer

Il s’agit, évidemment, d’un vieux débat, vieux d’au moins 3 siècles, à peu près depuis le début de l’influence de la Has- kala – l’époque des Lumières ! – au 18esiècle, particulièrement en Allemagne et en Hongrie. Alors, en quoi ce débat reste- t-il marqué du sceau de l’actualité ? S’agit-il d’éveiller de vieux démons, ou bien y a-t- il lieu de renouveler, et de tenter d’éradi- quer totalement les bases idéologiques de la Réforme ? C’est cette tentation qui nous intéresse ici, d’autant plus que, aussi bien en France qu’aux Etats Unis ou même en Israël, les mouvements se réclamant de la Réforme, ou d’un Judaïsme libéral ou conservateur, essayent de retrouver une nouvelle jeunesse. Alors, il importe, pour qui veut « ouvrir les yeux », d’affronter aujourd’hui ce débat.

Que recherche, en réalité, le mouvement libéral ? De façon plus explicite, de quelle idéologie se nourrit-il ? On a souvent dit, pour définir les objectifs des libéraux, qu’ils « admettaient dans le judaïsme seulement ce que les non-Juifs aiment dans le judaïsme » (expression utilisée par Pr André Néher). Cette définition suffit pour exprimer l’influence extérieure, celle de la culture occidentale, sur l’idéologie des réformés. Mais cette présentation du pro- blème n’est, en réalité, qu’apparente, car une question essentielle se pose : pourquoi, et surtout au nom de quoi, la Réforme trouve-t-elle sa justification ?

 

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195 – Avril 2016 – La fête de Pessa’h Le temps de notre libération

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Edito

Voilà la déclaration d’un ministre français en septembre 2001, à la suite des attentats des Tours jumelles.

Et alors ? 15 ans plus tard, qui a-t-il raison ? Lui, ou ceux qui se faufilent derrière toutes ces attaques et actes de guerre, un peu partout dans le monde ?

Le pire, pour nous, reste que nous nous trouvons sur le front, et qu’Is- raël tente de contrer vision fausse, sans que les Nations ne comprennent l’enjeu de sa lutte.

Quelque chose va peut-être changer « après Bruxelles ». Jusqu’à pré- sent, l’Europe pouvait encore se laisser balancer par des illusions. De fait, une grande part des attentats de ces dernières années étaient, selon l’une des hypothèses, perpétrés par des personnes isolées, illuminées soit, mais œuvrant de leur propre chef, et non par des réseaux organisés. Autrement dit, ces actes de terrorisme ne semblaient pas réellement dan- gereux, même s’ils ont pu faire mal, ponctuellement…

Le continent fait aujourd’hui face à une sorte d’intifada européenne, à l’image de celle que nous vivons en Erets Israël : ce sont des actes spo- radiques – mais personne ne peut se faire d’illusions : l’autorité palesti- nienne par la bouche d’Abou Mazen et la propagande dans les écoles et les médias ne fait que pousser à cela. Les Iraniens encouragent ce terro- risme, et dédommagent les familles dont les maisons sont détruites à la suite d’un attentat commis par leur proche, « neutralisé » après coup.

En Europe, donc, on sommeille, on rêve, tout va bien. Or les attentats de Bruxelles devraient entraîner un changement dans la conception des autorités : quelques jours après que la Belgique ait osé traquer l’un des commanditaires des attentats de Paris, et ait songé à le livrer à la France, la réaction s’est faite, sous forme d’attentats, l’un à l’aéroport, l’autre dans le métro. Il est probable que cet homme était au courant de ce pro- jet, s’il n’en était pas à l’origine. Mais il n’a pas daigner informer la police belge… On n’a pas affaire à une intifada de couteaux, sporadique et ponc- tuelle, mais bien à une guerre, à un conflit de civilisation. C’est la remise en cause de l’avenir de l’Europe humaniste et développée telle que nous la connaissons.

Pourtant, à Bruxelles, ni la « colonisation », ni le « découragement » ne peuvent être invoqués pour justifier et comprendre ces terribles actes de terrorisme. Devrait-on en conclure qu’il existe d’autres fondements der- rière cette cruauté arabe ?

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194 – Mars 2016 – La jérusalem d’en-haut (1830-1939)

Cherchez l’erreur !

D‘après une publicité locale ancienne pour une certaine marque de voitures, 160 000 personnes – qui avaient adopté telle ou telle marque – ne pouvaient pas se tromper ! Dirons-nous la même chose des Nations, actuellement ? Certainement pas : toutes critiquent la conduite du peuple juif face à ses ennemis les plus radicaux, lesquels se jurent de rejeter Israël à la mer, et faisant tout pour tuer le plus de Juifs possible – au couteau, à la pierre, mais aussi, à certaines périodes, aux scuds et autres engins mobiles, quitte même à utiliser des moyens encore plus dangereux, si ce n’est la Providence divine Qui les en a empêchés (voir notre article sur les 25 ans de la Guerre du Golfe). Quand un attentat critiquable sous tous les angles entraîne la mort de cinq fidèles dans une synagogue à Har Nof, auxquels on ne pouvait reprocher que de vouloir prier devant l’Eternel, l’ONU parle d’un « incident » (au courant duquel cinq Israéliens ont trouvé la mort, ainsi que… deux Palestiniens !). Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres, se répétant malheureusement sans cesse, que D’ nous en préserve ! Et l’actuel président de cette honorable institution de s’immiscer dans le conflit et de prendre parti : « On ne peut éternellement occuper les territoires d’un autre peuple », dit-il, en oubliant totalement de quel côté provient la violence, et qui est le premier « occupant » du pays, si ce n’est le peuple juif. De notre part, combien de Juifs ont-ils osé utiliser la violence contre les Arabes, en période calme – cette violence aveugle frappant des « innocents » ? Trois, quatre personnes ? Immédiatement critiquées par l’ensemble du peuple juif e surcroît, et condamnés
par les tribunaux israéliens ?

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