172 – Février 2014 – Aller chez les médecin ? jusqu’où et comment se soigner d’après la Tora

La morale de l’Histoire

*Sur la base d’un éditorial du Yated Nééman du 6 téveth
Je suis, moi, tout à la paix, et quand je la proclame, eux ne méditent que guerre » (Tehilim/ Psaumes 120,7). Nous savons bien, entre nous, qu’Israël ne veut que la paix. Qu’est-ce que ce pays aurait à gagner à se trouver constamment en état de guerre, à être menacé sans cesse par des ennemis, qui vivent sur son territoire ou sur ceux qui l’entourent, et qui ne parlent que de détruire Israël ?

Mais cette compréhension première, évidente et logique, est actuellement battue en brèche par les Nations. Israël est bloqué : comment exiger de l’Iran de cesser sa course vers l’arme nucléaire, quand le président de ce pays a changé de ton, et parle de paix ?
L’Occident adore ça. Et lorsque c’est Israël qui est accusé d’entretenir la guerre, l’Occident applaudit. Israël, qui a pourtant déjà démontré par le passé qu’il était prêt à des concessions pour arriver à la paix – comme cela a été le cas face aux Palestiniens, en particulier – se retrouve accusé, dans le monde entier, d’être un opposant chronique à la paix… Il faut savoir que telle est la conduite classique des gens qui cherchent la belligérance ! Parler de paix et chercher la guerre. Le monde se laisse avoir par des belles paroles et ferme les yeux devant les actes.
Le Malbim, sur le verset cité en introduction, écrit : « Bien que je sois en paix avec eux, et quand je parle – avec eux, en paix – eux visent la guerre.
Je parle sincèrement de la sorte, mais eux, parlant de paix, préparent une embuscade, dans leur haine gratuite – en cela, leur conduite est pire que celle de Méckhekh et des habitants des tentes de Kédar [peuples cités deux versets plus haut], parce que leur haine est déclarée, et qu’avec eux, je sais comment me protéger de leurs attaques. »

 

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Cette même politique est donc ainsi décrite dans ce verset. Il faut savoir décrypter ce genre de conduite, pour ne pas tomber dans leur piège. Toutefois, face aux nations qui « refusent » de prendre conscience de la tromperie dans laquelle on les entraîne, il n’y a pas probablement pas grand-chose à faire, si ce n’est se tourner vers le Maître du monde…

 

Juifs romains

Nous avons lu avec intérêt votre dossier sur la communauté italienne et apprécié la richesse des recherches historiques. Nos amis vont enfin comprendre que nous puissions être « ni achkenazes ni sefarades », le rite italien datant de bien avant la séparation ! Je me permets d’ajouter quelques mots sur la communauté de Rome, la plus ancienne et la plus importante d’Italie.

Le rite Bené Romi est un rite à part, au même titre que l’achkenaze, le sefarade ou le témani… un peu plus proche de l’achkenaze, mais la qeriath haTora serait plutôt marocaine. Le Séfer Tora a également une calligraphie particulière. Il existe un Birkath hamazon italien (mais dans les mouvements de jeunesse, l’achkenaze prévaut). Pendant la Birkath Cohanim, même chez les dames, on se rassemble et la plus âgée « bénit » les autres dans une émotion très respectueuse – même si ce sont simplement des amies. ‘Hatan et Kala reçoivent aussi la Birkath Cohanim devant le Hékhal ouvert, le jour de leurs noces. Avant toute fête familiale a lieu la Mismara – lecture chantée de Tehilim à la maison, dans l’élégance romaine. En fin de soirée, on rappelle toutes les personnes décédées (Yizkor).
A Pessa’h, on chante tout le séder, chaque passage ou presque ayant son air spécifique, puis on mange (entre autres délices) le quart d’agneau rôti (permission spéciale de le manger ainsi, et entier, citée dans la Guemara – Pessa’him 53a).

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