13 – Novembre 1988 – Histoire d’actualité : Bné braq. Israel et Yichma’el

Bné braq :

Histoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs mois la constitution de ce dossier, nous étions loin d’imaginer que la coïncidence fortuite de sa publication avec les élections israéliennes, et leurs résultats si inattendus, allaient donner un intérêt supplémentaire à ce sujet. Le succès électoral des différentes listes religieuses, ainsi que le jeu subtil des coalitions gouvernementales israéliennes, ont attiré l’attention du grand public sur cette ville d’ordinaire ignorée, sinon dénigrée : n’y a t-il pas là, entend-on souvent dire, un immense ghetto, forteresse orthodoxe coupée de la vie du pays, perpétuant envers et contre tout l’identité exilique… ?

 

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Comme on le verra pourtant, l’histoire pionnière de Benei Braq, comme l’actualité de ce qui est devenu l’un des centres urbains les plus dynamiques du pays, sont bien éloignées de ce tableau malveillant. Mais l’actualité de Benei Braq, en ces lendemains d’élec-tions, c’est principalement le rav Elazar Mena’hem Chakh : directeur de la célèbre yechiva de Poniewitz, reconnu depuis une quinzaine d’années, en Israël comme dans la diaspora, comme l’autorité suprême du monde des yechivoth, il est encore le maître à penser de deux des formations religieuses qui ont fait la surprise : Chass, le parti séfarade orthodoxe, et Déguel haTora, nouvelle formation désirant reprendre la mission originelle de l’Agoudath Israël. Et les média de s’interroger : qui est donc le « vieil homme » de Benei Braq ? Quel est le secret de sa rayonnante influence ? Mais Benei Braq, bien sûr, c’est avant tout et par excellence la « ville de la Tora ». Forte de ses yechivoth et des grands maîtres qui s’y sont illustrés jusqu’à ce jour, elle est plus encore que Yerouchalayim marquée d’un sceau particulier. Le manque de place nous a empêché de parler de la yechiva de Slabodka et de son fondateur, le rav Yits’haq Eizik Scherr : si Benei Braq est devenue la ville du diqdouq hamitswoth ( l’observance zélée des mitswoth ), c’est pourtant en grande partie à eux qu’elle le doit. L’actualité toujours, c’est également, au-delà de l’intifada, la perpétuation du conflit israélo-arabe : les analyses politiques sont légion. Mais qu’est-ce que les sources juives peuvent nous donner à comprendre de ce singulier face-à-face ?
‘Hanouka s’annonce aussi, avec une question a priori déroutante : puisque ‘Hanouka est la fête des lumières, pourquoi le miracle de la fiole d’huile n’est-il donc pas évoqué dans les prières des huit jours où elle est célébrée ? La chronique des livres est là, enfin, pour nous permettre de vous inviter à une
Bonne lecture

Rav H. Kahn

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