107 – Avril 2005 – Rabbi Chalom Messas zatsal

EDITORIAL :

V oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants rabbanim au Maroc au cours du XXe siècle, et a été appelé à remplir la fonction de grand rabbin séfarade de Jérusalem pendant une vingtaine d’années. Notis avions préparé un dossier à l’occasion de la première année de son décès, mais diverses raisons ont fait que nous n’ayons pas pu le faire paraître. Avec sa parution dans le présent numéro, préparé avec l’aide de sa famille, que nous remercions ici, nous voici donc quittes de cette dette morale tant à l’égard de cette haute personnalité de la communauté juive de langue française, que de son honorable famille. N’oublions pas ce que disait le grand rabbin de France, rav Yossef Sitruk, en évoquant le rav Messas Il s’agit là du plus important décisionnaire de langue française de l’époque moderne ! » Le lecteur découvrira dans ce nouveau numéro du magazine la biographie du rav, ainsi qu’un article présentant divers traits remarquables de sa si noble personnalité. Le rav Messas s’est énormément investi dans la parution de manuscrits des rabbanim marocains qui l’ont précédé, et un article fait le point de cet aspect considérable de son oeuvre. Bien entendu, pour la plupart d’entre nous qui n’avons pas eu le mérite d’entendre le rav prendre la parole en public, quelques extraits de son oeuvre permettront de prendre connaissance de ses remarquables capacités de « darchan ».

 

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Mais il nous fallait aussi parler des efforts remarquables que la famille du grand rabbin Chalom Messas zatsal a fournis pour perpétuer son souvenir : la maison, où il habitait à Jérusalem, a été transformée en synagogue et en lieu d’étude, et les nombreux textes que le rav a laissés derrière lui font l’objet actuellement d’un grand travail, afin de les préparer pour leur parution.
La période de Pessa’h nous a amenés à proposer au lecteur un texte sur le renouvellement qui est attendu de nous dans la prise de conscience que nous devons avoir de l’importance de cette fête. Ce texte est dû au regretté rav `Hayim Fridlaender zatsal, l’ancien Machgia’h de la grande Yechiva de Poniewezh, à Bené Braq.

Rav H. Kahn

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